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LES MILLER

Imaginez,
dans un pays aussi coincé du cul que les U.S.A.
Un film produit et réalisé par une très grosse boite de production américaine, qui montre : dealers de drogue, stripteaseuses, corruption, couilles et inceste.
Et tout ça en plus dans un seul but : nous faire rire !
Et le pire dans tout ça ? C’est que ça marche !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LES MILLER !

Les comédies au cinéma, c’est souvent les mêmes. En fait, en France en tout cas, on a souvent deux grandes options : les comédies françaises et les comédies américaines.

La première catégorie a en général beaucoup de succès. Évidemment car ce sont très souvent des films tournés en France, donc « près » de nous, avec des blagues et des situations culturellement françaises, et qui font rire tout le pays.
« Bienvenue chez les ch’tis », le plus gros succès du cinéma français, prenait une région de notre beau
pays, et jouait sur tous les clichés possible que seuls les français, d’où qu’ils soient, peuvent comprendre. Résultat : ça marche ! 
Dans un autre genre on a les stars franco-françaises de la comédie qui nous font rire parce qu’elles sont connu pour ça.
Louis de Funès, Jacques Villeret, Kev’ Adams [nan j’deconne], ou la très attendue suite de « Les Trois Frères » annoncée par Les Inconnus récemment.

Pour la deuxième catégorie, l’aspect culturel est différent. Bah oui les gars, faut se résigner à cette vérité, on n’est pas des américains ! Alors forcément, y’a bon nombre de blagues qui vont nous passer à côté !
Mais….. pour les blagues qui fonctionnent, alors, elles fonctionnent DU FEU DE DIEU !
Quand une comédie américaine est drôle, elle ne l’est pas à moitié, et ça, ça fait zizir comme disent les mecs chelous qui tiennent le mur en bas de chez moi.
Alors on peut sortir des tonnes d’exemples : les grimaces de Jim Carrey, les vannes de Chris Tucker, le burlesque de Leslie Nielsen…

Le regard comique par excellence!
Mais parfois, c’est carrément la situation qui est tordante ! Que ce soit les puceaux d’« American Pie », les mafieux minables de « Mafia blues » ou les personnages loufoques de « Borat », on trouve tous quelque chose de drôle à voir évoluer des personnages souvent hauts en couleurs dans ces situations dans lesquelles, en général, on n’aimerait pas trop se retrouver…


« Les Miller », c’est l’histoire de David, un dealer de quartier qui gagne sa vie à vendre de l’herbe. Les affaires vont bien jusqu’au jour où il se fait dépouiller par une bande de voyous de son stock de weed et de toutes ses économies bien illégalement gagnées.
Le problème, c’est que David doit une sacrée somme à son « fournisseur » magnifiquement joué par Ed Helms (Stu, dans « Very Bad Trip ») qui lui propose un deal (pour un dealer…)
David doit aller au Mexique chercher une « petite » quantité de shit, en échange de quoi sa dette sera effacée !
Mais pour passer la frontière sans éveiller les soupçons, il lui faut une idée, et sa voisine stripteaseuse, son voisin ados-puceau et une SDF feront très bien l’affaire… croit-il !

Usual suspect
Steve Faber, l’un des scénaristes a eu cette idée incroyable lors de ses voyages au Mexique et en
passant la frontière régulièrement. Les douaniers attrapaient constamment les mêmes têtes de fumeur de Marie-Jeanne au volant de leurs camionnettes de hippy, avec leurs cheveux longs, leur barbe dégueux et leurs vêtements colorés !
Et tout ça pendant que les gentilles familles en camping-car passaient tranquillement la ligne sans jamais être inquiétés !


Et c’est avec ce scénario complément fou que « Les Miller » vont vous étouffer de rire !
Cette famille reconstituée pour le meilleur, et surtout pour le pire, va faire travailler vos abdos aussi bien qu’une séance au Club Med Gym, l’histoire vous tiendra en haleine bien plus longtemps qu’un tube de dentifrice, et les personnages vous assureront un bon moment, loin des tracas et des blablas, mieux qu’à la MMA!

Alors je ne vais pas passer par quatre chemins ! S’il est vrai que l’affiche ne donne pas franchement envie de voir le film, que la présence de Jennifer Aniston (avis personnel) n’invite franchement pas à la rigolade (bah oui quoi elle est pas connue pour être une comique dans l’âme) et qu’enfin, un film qui s’appelle « Les Miller, une famille en herbe » fait plus penser à une film familial qu’on pourrait voir un lundi à 14h, noyé parmi tous les téléfilms et séries miteuses pour retraités sur M6, je dois avouer qu’après avoir vu la bande annonce, j’ai tout de suite changé d’avis !

C’est ainsi que je vous invite à aller voir au plus vite « Les Miller » ! Vous ne le regretterez pas, croyez-moi !
Mais permettez-moi un petit conseil avant de partir, ne… HEY REVENEZ J’AI PAS FINI !
Donc mon conseil disais-je, ne regardez pas la bande-annonce avant, car ça vous gâcherait une ou deux très bonnes surprises du film !
Allez, bon film ! En plus, l’avantage de celui là, c’est que vous n’avez pas besoin de vous enfiler un pti pet’ pour bien rigoler !

Bande annonce!

LE MAJORDOME

«Tu vas vivre chez moi, je vais t’instruire et t’apprendre à servir pour que tu sois un bon nègre de maison.»
Après la mort de son père dans une ferme de coton, Cecil Gaines, un enfant de 10ans se voit recueillir par une vieille femme blanche pour y être élevé.
Élevé comme un enfant, élevé comme un jeune homme, élevé pour devenir un adulte mais aussi un bon serviteur, un bon «house nigger»… Cette femme ne le saura jamais, mais elle a élevé Cecil Gaines comme un homme qui va finir par changer le monde…

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LE MAJORDOME !

C'est pas "Lost" ici, y'a pas d'avion!
J’aime les films adaptés d’histoires vraies… Oui c’est vrai, c’est cool car on peut se dire que ce qu’on regarde est réellement arrivé (même si ce n’est qu’en partie). C’est cool aussi, on peut vérifier les faits par la suite et puis comparer avec le réel !
Mon dernier article portait sur «Vol 93», cet avion qui s’est soit disant écrasé dans les plaines à la place du Capitole des États-Unis, et ce, grâce à l’intervention des passagers qui se sont rebellés contres les pirates de l’air.
Les faits historiques sont là, le 11 Septembre 2001, le monde a bien vu les traces du crash dans la campagne américaine… Mais la polémique veut que personne n’a jamais retrouvé d’avion crashé… Et là, c’est le début du mystère, celui où le spectateur peut enquêter par lui-même !
Voilà pourquoi j’aime les films tirés d’histoires vraies.

Bref, revenons-en à notre film du jour.  "Le Majordome" raconte l’histoire de Cecil Gaines, un afro-américain qui, entre les années 50 et 80, fut l’un des majordomes de la Maison Blanche, et servit les sept présidents qu’elle a contenus. Durant cette période charnière de l’Histoire américaine, notre majordome a connu les évènements marquants qu’ont été  l’assassinat du Président Kennedy, Malcolm X et Martin Luther King, les Black Panthers, la guerre du Viet Nam ou le scandale du Watergate… Tout cela, de l’intérieur.
Eugene Allen, le vrai Cecil Gaines
Si le film commence par une introduction pour le moins «choc», elle a au moins le mérite d’être efficace en ce qui concerne la traite des Noirs dans les années 40… Les champs de coton, les maltraitances, les viols… et tout cela dans la plus pure légalité.
Comme le dit si bien le film, «L’Europe a connu des camps de concentration, inhumains et effroyables, mais n’oublions pas qu’en Amérique, ces camps existent depuis plus de 200 ans, ça s’appelle l’esclavage.»
_"Une petite pièce pour picoler?"
Passé le fait que, dans l’introduction, la mère de Cecil Gaines n’est autre que Mariah Carrey [et je l’avoue j’étais à deux doigts de décrocher franchement…], l’intrigue commence réellement avec l’apprentissage de notre héros à devenir un bon serviteur.
Les années passent et les ségrégations du sud des États-Unis sont de plus en plus soutenues.
Cecil fuit sont pays natal pour remonter vers le nord du pays où il est recueilli dans une pâtisserie où il apprendra le métier de majordome.
Débauché par le tyrannique majordome en chef de la Maison Blanche, Cecil va sans le savoir devenir un confident, un ami, et un pilier de plus dans le soutien de la cause afro-américaine !

Si le film jouit d’un casting d’acteurs talentueux (John Cusack, Robin Williams, James Marsden, Oprah Winfrey et l’incroyable Forest Whitaker), l’histoire qu’elle traite est loin d’être la plus jouissive des États-Unis. Et à ce titre, je dois avouer que verser sa petite larmouchette durant les 2h vous fait dire «putain sa mère, heureusement qu’il fait noir par ici, et pas seulement parce qu’il y en a plein à l’écran !»
Oui, vous l’aurez compris, ce film est beau, on frissonne du début à la fin, et ce pour les deux histoires qu’il traite !
D’un coté Cecil Gaines, père aimant mais dans un premier temps déçu par son fils, qui s’efforce de faire son travail au service des grands présidents américains pour nourrir sa famille.
Et de l’autre, son fils justement, qui en premier lieu donne l’impression de se marginaliser, de ne pas rentrer dans le moule de la société mais qui, au final, deviendra un membre influent des Black Panthers et du mouvement anti-ségrégationniste de la société puritaine étasunienne…

Les deux destins liés par le sang, liés par l’amour, finirons par être liés par le combat et l’avenir d’un pays, car finalement, chacun de leur coté, nos deux protagonistes vont changer… le monde !

Bon, alors le film a quand même un ou deux défauts…
-Déjà, les présidents sont tous très (trop) empathiques…
Franchement, je veux bien croire que la cause noire les on vraiment touchés et qu’ils ont tous, à leur niveau, contribué à abolir l’esclavage (oui Lincoln l’a surtout fait sur papier).
Mais là, on a juste envie de dire «wahou ils sont sympa quand même les Kennedy, et puis Nixon c’était un mec cool, et puis, et puis, et puis…» Alors qu’au final, c’était quand même pas mal une bonne brochette de fils de putes hein… Ce sont les États-Unis, ne l’oublions pas !

L'Amérique aujourd'hui...
-Ensuite, la fin…
Ce n’est pas la fin en elle même qui est mauvaise, elle est même très bonne [c’est bon ne paniquez pas je vous ai dit que je ne spoilais pas les films !], mais la façon dont on nous invite à penser que le travail de Cecil Gaines et son fils a payé lors de l’investiture du Président Obama.
Alors oui, ENFIN un homme noir à la tête de la Maison Blanche, oui ENFIN ! Mais là dans notre film, ça casse la baraque [Baraque>Barack, z’avez compris ?]
En effet, la fin se passe majoritairement en 2007 lors des élections, et franchement, je pense sérieusement que le film est carrément dédié à Obama… Tshirts, drapeaux, affiches… Bon, ça fait beaucoup quoi, alors qu’une fin plus suggérée aurait été tellement plus belle…

Enfin, je fais mon boulot de critique, je ne suis pas "réalisateur", juste "râleur" [ça s’écrit presque pareil hein mais sans le "é" et le " li" et le… oh puis merde vous avez capté quoi !]…
Évidemment, je ne puis que vous conseiller de courir voir ce film !
Il reste un film magnifique, une période de l’Histoire des États-Unis (et finalement une cause mondiale qu’est l’esclavage) très importante pour nous tous, et puis, en plus d’être instructif, pour une fois la Maison Blanche ouvre ses portes (au lieu d’exploser bêtement comme dans «White House Down» ou «Independence Day»).
Et puis, une Maison « Blanche » contenant un « Noir » qui finalement change la couleur du pays, mais jamais celle de sa maison…
Au bas mot, j’espère sincèrement, monsieur Obama, que ce film vous fera réfléchir…

Bande annonce!

VOL 93

" AHHHHHRGHH !" (Christian Adams)
" Oh my GOD oh my GOD !" (Lee Adler)
" EEEERRRGH!!!" (David Agnes)
" OUILLE OUILLE OUILLE CA PIQUE!" (Daniel Thomas Affilto)
" GERONIMOOOOOOO!" (Christie A. Adamo)

Voici quelques-uns des témoignages édifiants que nous avons pu recueillir durant ces terribles évènements dans les tours du World Trade Center, le 11 Septembre 2001 !

Bah oui les amis, aujourd’hui on est le 11 Septembre 2013, et ça fait maintenant 12 ans quand même !
Mais si, pour beaucoup, ces fameux attentats se résument aux avions dans les twin towers, ou celui qui s’est écrasé sur le Pentagone, il y en a un, bien moins populaire, dont l’histoire est donc bien plus spectaculaire !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: VOL 93 !

Comme tous les évènements marquants que nous vivons dans la vie, les attentats du 9/11 nous ont tous marqués.
On se souvient tous de ce que l’on faisait à l’époque. De l’endroit où l’on était, avec qui, ce qu’on s’est dit…
Pour ma part, j’étais au lycée et je terminais les cours. [NON JE NE DIRAI PAS EN QUELLE CLASSE POUR QUE VOUS PUISSIEZ COMPTER (et puis tfacon j’ai tellement redoublé…)].
C’était un Mardi, sur les coups de 15h, fin des cours [ou bien j’avais séché ? hum « possibeul » comme disent les ricains] et comme après chaque journées de cours, j’allumais la TV. A cette heure-ci (et à l’époque) on avait, au choix : les films romantiques de l’après-midi sur TF1, les séries allemandes des années 80 sur FR2, les débats politiques sur FR3, du « psioukpsioukpsioukpsiouk » sur Canal + [j’avais pas Canal non…], des docs sur les Tortues des Galápagos égyptiennes, dans la mangrove d’Asie du sud-est des années 20 sur FR5 et des téléfilms à deux francs où le petit Toby cherche son chien Clinton sur fond de musique dramatique, mais que, en fait, il le cherche pas longtemps car Clinton ce ptit enculé s’était juste perché dans l’arbre. Ah oui, parce que Clinton en fait c’était un chat… sur M6… [Quoi ? bah non ça n’a pas changé en fait…]
Bref, pour continuer mon histoire, j’allume la TV sur la première chaîne, et là, je vois deux gratte ciel enfumés avec des images fixes, filmés d’un hélicoptère…
Ok, un film catastrophe certainement, on est sur TF1 et malgré le « flash spécial » en bas de l’écran, rien ne me choque..
Aller Toby vas cherch... eux...
Je zappe sur la 2 et là…mêmes images… Ok, restons calme et essayons de comprendre… Les mêmes images, le même bandeau rouge «catastrophe» sur France 2... Même M6 diffusait la scène…
Et là, comme dans un film de Roland Emmerich, un avion arrive sur l’une des tours, en direct… Il explose droit dessus, je n’en crois pas mes yeux. Jamais de ma vie je n’aurai imaginé que le scénario d’un film aussi invraisemblable puisse se produire…
Je suis seul à la maison, alors j’appelle ma mère au travail pour lui dire ce que je vois… et là, elle est déjà au courant, l’heure est grave et ce Mardi 11 Septembre va modifier ma vision du monde comme celle de beaucoup d’autres, à jamais…

De ces évènements, s'il reste toujours des familles orphelines, des images incroyables, des doutes, des suspicions et bonnes blagues, n'oublions pas qu’ils se sont déroulés aux USA et… qui dit évènement spéciaux dit… CINÉMA bien sûr !
Collection
Printemps 1992-Eté 2013
"Extrêmement fort et incroyablement près" avec Tom Hanks, "World Trade Center" avec Nicolas Cage, ou plus récemment le fameux "Zero dark thirty" pour conclure l’histoire, les films pour le cinéma sont plutôt touffus ! Et je ne parle pas du nombre de courts métrages, épisodes de séries et autre clips musicaux inspirés de ce fameux jour.
Mais moi, aujourd’hui, je vais vous parler de « Vol 93 ».
Nooon pas le « vol » dans le « 93 » qui ressemblerait plus à « Vazi sale pute donnes moi ton sac sisi gros wesh aïe » dit par un gentilhomme Lacoste-ement vêtu, équipé d’une casquette et d'un sac à main Gucci (de Barbès), écouteurs vissés aux oreilles, le tout déposé délicatement dans de sublimes souliers « Nike TN » fluo du meilleur goût, NON NON NON !

Moi je parlais du vol United Airlines numéro 93, le quatrième avion, qui devait s’écraser sur le Capitole de Washington, et qui, grâce au courage de ses passagers, à finalement été détourné des détourneurs (?!) pour aller se crasher dans la campagne !
Et ce fameux vol 93, dans lequel se trouvaient de vrais héros, est passé complément aux oubliettes…
Jusqu'à ce film…
Le film raconte donc l’histoire du détournement du vol United 93 par des terroristes le matin du 11 Septembre 2001. Dans cet avion, de courageux Monsieur et Madame Toutlemonde qui ne voulaient pas accepter la fatalité de mourir sans rien faire, ont décidé de tout tenter pour empêcher les terroristes de réussir leur coup.
Le film se déroule presque exclusivement dans le fameux avion, dure 90minutes et est tourné en temps réel, de l’embarquement, jusqu'à…la fin.
La justesse du film est remarquable. En effet, le réalisateur s’est entouré de véritables pilotes d’avion et personnel de l’air (non pas de vrai terroristes voyons !). Les acteurs sont tous amateurs pour coller au plus près des réactions normales de gens normaux.
De plus, la réalisation est basée sur les vrais témoignages, conversations et données de vol du vrai United 93, et ça, ça se ressent vraiment dans la tension que créer le film !
Tout au long de l’aventure, la tension est présente, le stress, l’envie de se lever et de se défendre et parfois l’envie de se cacher avec les passagers…
Bref du début à la fin, on est dedans. Non pas dans le film mais dans l’avion, et finalement, nous en sommes les seuls survivants car la fin, CETTE fin ! waouh, elle vaut de loin tous les films basés sur le sujet !
Dieu est GRAAAAAAAAAAANNNNNNN.... BOOM!
Au final, je vous conseille vivement de regarder ce «Vol 93»!
Le film est très bon, très bien réalisé. Les faits sont authentiques jusqu’aux conversations téléphoniques, et si vous vous dites que vous en avez marre de tous ces films sur le 11 septembre, dites vous que vous ne pouvez pas passer votre tour sur celui là, car eux, ils en ont déjà laissé passer deux !

En hommage aux 2753 morts le 11 Septembre…
…ou au moins les 5 cités plus haut !

Bande annonce!

JOBS


C’est quoi le boulot d’un film ?
Nous divertir, nous amuser, nous rendre heureux ou faire remonter nos plus vieux souvenirs…
Mais, le travail d’un film peut être aussi instructif ! On peut y apprendre des choses. Revoir son Histoire ou celle des autres, connaître la vie de grands Hommes, ou celle des nôtres…
Son job ? Une fois le film terminé, on peut en parler avec ses amis, continuer d’en rire, d’en pleurer, y réfléchir ou.. écrire…
Et ça, c’est MON job car…

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Pour certains, la Bible
En 1955, le petit Steven Paul Jobs voit le jour quelque part en Californie.
Bla bla bla on est maintenant en 1976 [oui je vais pas vous résumer les 30 premières années de Steve, vous avez tous lu le livre j’imagine] et la société Apple INC fraîchement fondée lance l’ordinateur Apple II.
Le film va donc nous raconter la période d’ascension faramineuse qu’a connu Jobs, entre le milieu des années 70 et le tout début des années 2000. Entre le lancement du premier ordinateur personnel, et celui de la première discothèque personnelle…

Alors, mes amis, que ce soit bien clair dès le début. Ici, pas d’iPhone, d’iMac ou iTrucsupercool. Le film est majoritairement tourné vers le côté business, management et affaires. On y voit surtout comment Jobs a pris l’ascenseur social des 70’s aux U.S.A, cette fameuse période où, dans l’informatique, tout était à faire, et qui a vu des gens sortir du lot et monter si haut [comme dirait cette grande comédie musicale « Roméo et Juliette »] comme Bill Gates ou ce cher Steve Jobs.

Revenons donc à notre film [de toutes façons j’ai déjà perdu toute ma tranche de lecteurs des 15/24 ans avec ce refroidissement]. Le film commence avec un flash-forward (quand on voit ce qu’il va se passer, AVANT que cela ne se passe) de la présentation officielle de l’iPod par Steve Jobs lui-même !
Autrement dit, le film commence au moment où, dans sa vie, Jobs est au top du top !

J'ai un truc entre les dents?
Puis, nous voilà au vrai début, dans les années 70, Jobs ne se plaît pas à l’école, les études pour ce jeune hippie marchant pieds nus ne l’intéressent pas et ses seules préoccupations sont les plaisirs simples de la vie: les filles, la nature et l’hindouisme… Car oui, pour un hippie, la religion hindoue est celle qui semble le plus se rapprocher de la nature [ce qui n’est pas faux en fait].
Après un voyage de plusieurs mois en Inde, Jobs revient aux Etats-Unis et rentre comme technicien chez Atari. Il y fait la rencontre d’un autre Steve, Wosniak cette fois, avec qui il partage la même passion du bricolage informatique.
Wosniak a conçu une machine dotée d’un écran et qui peut être transportable facilement.
Mais l’altruisme de Wosniak fait qu’il distribue ses schémas de montage gratuitement à tous.
Jobs y voit plus grand et pense que les gens lambda n’ont pas de temps à perdre pour monter eux-mêmes leur propre « ordinateur » et, tous deux, vont fonder « Apple INC. », société basée dans la conception et le montage des premiers ordinateurs personnels dits « plug&play » (tu branches et ça marche).

Évidemment, sur son chemin, notre premier Steve (Jobs donc, vous suivez ou pas ?) va rencontrer pas mal de difficultés.
Entre une fille illégitime, un comportement odieux envers ses collègues (puis plus tard employés), de nombreux soucis de direction à la tête de sa société et bien sûr son perfectionnisme poussé à l’extrême, qui à failli entraîner Apple INC à la poubelle, car les retards engendrés laissaient les concurrents prendre beaucoup trop d’avance…

Alors les questions que vous vous posez tous je les entends d’ici !
Est-ce que j’ai aimé le film ?
Faut-il aller voir le film ?
Est-ce que j’aime mieux les pommes-frites ou rissolées ?

Je vais vous répondre mes amis, mais d’abord, laissez-moi vous dire une petite chose.
Je ne suis pas particulièrement pro-Apple. Je veux dire, on à tous le droit de supporter l’équipe que l’on veut et pour les raisons que l’on veut [des raisons parfois bizarres mais c’est la vie].
On peut très bien préférer le PSG à l’OM ou la PS3 à la Xbox ou encore Apple à Microsoft. Mais pour ma part, il y a certainement du bon comme du moins bon dans tout et MON job en tant que client (ou consommateur pigeon selon le point de vue) est de trancher !
Alors je tiens à le préciser, j’écris cette chronique en toute neutralité, mais sachez que je vous écris sur mon iMac, en écoutant de le musique sur mon iPod, le tout devant un film Pixar sur mon Apple-TV!
[Non je plaisante bien sûr, pour faire tout ça, y’a longtemps que j’aurais du hypothéquer ma propre mère…]



Alors ce film ? Ais-je aimé ?
Et bien…. Moyennement [QUOI qui a dit que je me défile !]
En fait, le film n’est pas mauvais, Ashton Kutcher en Steve Jobs est pas mal représentatif (du moins au début et ce jusqu'à ce qu’il rase sa barbe…). De plus, le beau Kutcher s’est pas mal entraîné pour apprendre les tics de langage, les mouvements et la démarche du vrai Jobs et cela se voit et rend bien à l’écran !
Les autres personnages sont pas mal ressemblants aussi dans ce biopic, car au générique final on à droit au facebook des vrais personnages en comparaison aux acteurs.
Pour ce qui est de la réalisation, rien à dire hein, pas d’effets spéciaux, pas de cascades, pas de doublure donc pas de problèmes, bien que quelques faux-raccords de champs/contre champs interviennent par-ci, par-là…

Donc, faut-il aller voir ce film ?
Et bien je dirais que nous sommes le 8 Septembre (moment où je suis dans la salle pour voir le film) et que le film est sortie en France le 21 Août soit déjà depuis près de trois semaines.
Et pourtant la salle était comble malgré tous les gros block buster à l’affiche en même temps…
Alors quelle peut être l'origine d’un tel engouement ?
Le fait qu’Apple soit tant une marque fédératrice ?
Le fait que de plus en plus de gens deviennent des Apple-addicts ?
Le fait que ce film met en vedette le beau Ashton?

Le fait que ce film parle de la création d’une des entreprises les plus puissantes du monde (ma bonne raison d’aller le voir)
Bref, pour toutes ces raisons, je pense que vous devriez voir ce biopic.


De Newton au métal en passant par le drapeau gay!
Pour ce qui est des pommes rissolées ou frites et bien DRIIING DRIIIING, oh, désolé on m’appelle sur mon iPhone…
Bande annonce!

MOI, MOCHE ET MECHANT 2


Vous avez toujours pensé que, lorsqu’un dessin animé ou un film d’animation sortait au cinéma, il était forcément américain?
Etait forcément un Disney ou un Dreamworks?
Etait forcément conçu pour être un block buster prêt à dégainer des jouets par millions et ramasser des billets en millions?
Pourtant, "Nous sommes en 2010 après Jésus-Christ. Toute la Terre est occupée par les Ricains... Toute? Non! Un petit village d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires ricains des camps retranchés de Burbank, Emeryville, et Buena Vista".

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Le Big QUOI?
Et oui, vous l’aurez certainement remarqué, depuis des années nos cinémas sont envahis par les dessins animés et films d’animations du pays de ce cher Oncle Sam! Pour notre plus grand bonheur, certes, mais à l’instar de mon Big Mac (cf. « Lone Ranger »), c’est bon, mais pas tous les jours!
Et, de temps en temps, il est bon de manger des choses un peu plus saines venues de nos bons vieux verts pâturages protégés par ce cher Oncle Bové [José hein]!

En 2010, un petit studio parisien sans grandes prétentions internationales, Illumination Studios, sortait sur nos écrans un film aussi original qu’inconGRU [jeu de mots, c’est cadeau].
"Moi, moche et méchant" racontait l’histoire d’un méchant, Gru, qui rêve de mettre sur son CV un crime des plus incroyables, voler la Lune !
Pour cela, il est aidé d’un professeur rouillé et bigleux, ainsi que d’une armée de petites créatures un peu débiles mais rigolotes et surtout attachantes, les Minions.
Notre anti-héros, a besoin d’un objet particulier pour réaliser son rêve, mais cette arme se trouve dans la maison de son concurrent direct, le super méchant Vector!
C’est à ce moment là que trois fillettes orphelines vendeuses de biscuits vont, malgré elles, aider Gru à décrocher la Lune...

"Moi, moche et méchant 2" prend place directement après la fin du 1, c'est donc une suite directe.
Tout le monde est heureux dans la famille de Gru, qui a adopté les fillettes et coule des jours heureux loin du business du crime et autre larcins.
Mais un beau jour, Lucy, qui travaille pour une organisation ultra-secrète qui a pour but de lutter contre les ultra-méchants vient kidnapper Gru pour lui demander son aide (et son expérience) afin d'empêcher un criminel de propager un super virus sur Terre !

Bon, et le film alors ? Ca vaut quoi ?
Moi j'ai aimé.
Oui, je sais que cette suite ne plaira pas à tout le monde car déjà c'est une suite ! Mais aussi parce que l'effet de surprise à disparu... Et oui, le coté original d'un super méchant, héros malgré lui, de son professeur foldingue, de ses Minions et des trois fillettes mignonnes bah a disparu...
Et si le scénario de ce deuxième volet est plutôt moyen (disons qu'il s'agit d'un film d'espionnage pour enfants quoi), le film est quand même très agréable!
Moins original...pfffff
C'est drôle, les blagues, même attendues restent sympathiques, les situations des personnages sont souvent cocasses, et les Minions jouent évidemment le vrai rôle du film, mais on y reviendra un peu plus loin...

Techniquement, le film est beau, rien à redire, c'est très coloré, l'animation est fluide et les mouvements des personnages très réalistes.
D'ailleurs, la technique utilisée pour rendre l'animation des acteurs virtuels réaliste était d'enregistrer les dialogues AVANT de créer les mouvements et déplacements des personnages. Et ça, c'est tout nouveau! L'avantage de cette technique? Pouvoir adapter
les mouvements aux intonations de la voix par exemple! Ce qui est impossible dans un autre film d'animation où c'est le doubleur qui s'adapte à l'image. Résultats, les personnages (si l'on enlève le coté physique improbable) ont des mouvements extrêmement proches de la réalité.

Beau pour les yeux, le film l'est aussi pour les oreilles! Succès oblige, Pharrel Williams rempile pour ce deuxième volet et a même ramené ses potes : David Guetta, Pit Bull, Nicki Minaj ou encore Flo Rida.
Autrement dit, la B.O. habille habilement le film, et ça c'est vraiment plaisant pour un film ne sortant pas d’un grand studio américain !


Aussi, et comme je le disais en introduction, COCORICCO [je ne supporte pas cette expression mais bon, il est bon de l'utiliser des fois], "Moi, moche et méchant" est une franchise, française!
OUI mÔssieur! Illumination studios est une boite française, et le film a été conçu en très grande partie en France ! Je crois que c'est important de le signaler car la France est (et on ne le sait pas forcément) un très grand pays dans tout ce qui est animation informatique !
UbiSoft Montréal
"ESGI", "LFTP" ou "les Gobelins" sont des écoles d'animation informatique parisiennes parmi les plus renommées au monde! Leurs étudiants sortent avec des talents reconnus de tous et "malheureusement", poursuivent leur carrière pour la  majorité en Amérique du nord...
Faute de grande maison de production en France, nos chers étudiants finissent par grandir les rangs de Disney, Pixar, Dreamworks pour ce qui est du cinéma, mais aussi UbiSoft, EA Games et autre Activision pour ce qui est du jeu vidéo, et ce loin de chez nous.
(Pour exemple, UbiSoft ("Splinter Cell", "Assassin's creed"), boite française mais située à Montréal embauche plus de 70% de français, de France...)
Alors j'en suis certain, promouvoir des boites made in France, IN France, comme Illumination Studio, c'est important!

Mais tous ça, c'est bien mignon, mais les Minions dans tous ça ?

Vous l'aurez tous remarqué, le vrai succès du film ne réside pas tout à fait en son héros ou son scénario hein, mais comme beaucoup de films en CGI, ce sont les personnages secondaires qui sont les réelles stars!
Buzz l'éclair dans "Toy Story", Donkey dans "Shrek", Dory dans "Le monde de Némo"... Et ce ne sont là que quelques exemples!
On connait tous par cœur ces personnages car ils sont les soutiens directs du héros qui, lui en général, n'est là ni pour être drôle, ni pour faire des bêtises...
Mais parfois, le ou les personnages secondaires prennent vraiment le dessus et deviennent plus importants que le héros de base!
Les lapins crétins (Franchise de "Rayman"), Joey (Franchise de "Friends"), Le chat Potté (Franchise de "Shrek")...
Cela ne vous dit rien ? Tous ont eu leur propre film, série ou jeu vidéo!
Et oui, les petites créatures jaunes en forme de pilules de "Moi, moche et méchant" sont devenues des stars à part entière, si bien que pour la promotion de "Moi, moche et méchant 2", seuls les Minions étaient représentés dans les publicités comme le sponsoring avec les jus de fruits Oasis ou les colles UHU !
Cela s'appelle un "Spin off" et nos Minions verront le leur en 2014 sur nos écrans, pour notre plus grand bonheur!





En conclusion, je vous invite [enfin je vous laisserai payer votre billet hein] a aller voir ce "Moi, moche et méchant 2" car c'est un bon moyen de passer un moment sympa en famille, entre amis, ou en solo (bah oui ça arrive)!
Et puis, pour une fois que nous, français, on fait un truc bien à l'international, c'est pas Arnaud Montebourg qui vous reprochera de ne pas soutenir le "Made in France"...




Bande annonce!