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GRAVITY

Le cœur de la RS6 vous propulsera
"Vers l'infini et au delaaaaa"!
560 chevaux sous le capot dans un moteur V8 biturbo de 4L, 4 roues motrices, un 0 à 100km/h torché en 4 secondes, le tout dans un habitacle prévu pour 1 pilote et ses 4 passagers avec un coffre permettant de transporter les vivres nécessaires jusqu’aux confins de la galaxie !
Le pilote ouvre la portière, s’installe aux commandes, enclenche l’allumage des moteurs, installe sa sangle de sécurité et… THREE, TWO, ONE, IGNITION !
Audi RS6 AVANT, un vaisseau spatial qui défie la gravité !

Pas comme vous car :

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: GRAVITY !

Configuration de salle "Dolby Atmos"
Vous l’aurez compris, la seule chose que j’ai aimé du film, c’est la pub Audi diffusée avant le film et
qui est en fait une démo technique du nouveau programme de gestion sonore utilisé dans le film « Gravity ».
En fait, la pub ne nous montre le véhicule qu’une seule fois, puis l’écran devient noir, et seuls les sons et leur position dans la salle forcent votre imagination à imager ce qu’il se passe. En plus de fonctionner, je dois avouer que le travail sonore de l’encodage du logiciel « Dolby Atmos 7.1 » fait des merveilles… dans cette pub !


Mais nous ne sommes pas là pour parler chiffons, mes chers amis, l’heure est grave!
Car les jours qui suivent vont être (malheureusement) gravés dans la roche du cinéma !
Si pour la plupart d’entre vous, les choses vont se faire sans gravité, pour moi le scandale est gravissime !
Que l’on soit bien clair, même gravé sur un DVD pirate des pakpaks du métro, « Gravity » ne dois jamais venir aggraver votre dvd-thèque de nanards !

Avant de commencer, coup de gueule !
OUI mÔssieur ! Coup de gueule à tous ces films proclamés chefs d’œuvres avant même leur sortie ! Coup de gueule à ces films et ces réalisateurs à qui on lèche les pompes juste parce qu’ils ont reçu les honneurs de grands maîtres du cinéma (qui n’en restent pas moins humains et peuvent se tromper. CF : James Cameron qui, dans un élan de gentillesse et certainement de Vodka, a balancé que « Gravity est le meilleur film sur l’Espace qui existe »).
OUI madÂme ! Coup de gueule à ce bouche-à-oreille qui te fait te sentir obliger d’aller au cinéma voir telle ou telle merde sous peine d’être un « has been » et un inculte « QUOI ? T’as pas vu « Kill Bill » ? Non mais allô quoi ! T’as des yeux et t’as pas vu « Kill Bill ?! »
NON J’AI PAS VU « KILL BILL » CAR C’ÉTAIT TELLEMENT DE LA MERDE QUE JE ME SUIS ENDORMI ! ET J’AI PAS DES YEUX J’AI UN CERVEAU !

"GNAVETEYYYYY"
Bref… je suis allé voir « Gravity »… pour la même raison que celle citée ci-dessus… honte à moi seigneur, pardonnez-les parce qu’ils ont pêché !
Qu’on se le dise… je travaille dans un endroit proche d’un cinéma. Et tous mes clients du jour étaient munis d’un billet pour « Gravity ».
Hum, je le sens mal. Ma carte UGC me dit d’y aller sous peine de punition mais mon cerveau me
dit….baaaah en fait il me dit la même chose car il a peur d’être à court d’arguments le jour où, dans une soirée non-alcoolisée, on me demandera « Alors, t’as toujours pas vu « Gravity » ? »
Putains de geeks… (en même temps dans les soirées alcoolisées, les sujets de conversations tournent rarement loin de la culotte, sujets que je préfère, mais de temps en temps c’est bien de changer).

Alors me voilà dans la salle, lunettes 3D-migraine-Doliprane500mg-moches sur le nez, la pub Audi qui met dans l’ambiance et le début du film.

Il faut l’avouer mes chers lecteurs : le film est beau. Certainement parce que la Terre (vue de l’Espace bien sûr) est magnifique et que le côté épuré du visuel (seulement 2 astronautes, un vaisseau, la Terre et l’Espace infini) est intéressant.
Nous passerons aussi sur le côté sonore remarquable du film, entre musiques de tensions et bruits sourds de l’Espace, du calme de l’intérieur des scaphandres de nos héros aux bruitages de l’intérieur des vaisseaux... Autant d'un point de vue visuel que sonore, le film est un spectacle assez divertissant, un peu comme ces attractions futuristes au Futuroscope…
"Mon contrat chez Nespresso m'oblige à réparer les machines moi-même"
Mais voilà… la 3D ne sert à rien, le scénario ne sert à rien et le choix des deux acteurs principaux (les seuls quoi) est fort douteux…
Avant de crier au scandale sur ma chronique, laissez-moi me justifier.
Wahhh c'est trop beau la 3D!
Ah, ça avait pas commencé?...

La 3D : je ne l’aime pas ! Je trouve qu’elle n’a pas sa place au cinéma et ce, quel que soit le film ! On
ressort du ciné migraineux, porteur d’un strabisme et pour certains de vomi sur le coin des lèvres, et franchement, à part pour amuser les enfants, la qualité (résolution) des écrans ciné est encore trop faible comparée aux écrans Ultra HD qui commencent à arriver sur le marché et sur lesquels la 3D peut vraiment être agréable…


Le scénario : c’est l’histoire de deux astronautes qui s’occupent de l’entretien du satellite Hubble pendant une sortie dans l’Espace que la pollution spatiale va interrompre.
[C’est ce qu’on appelle l’effet « Kessler », ces débris d’anciens satellites plus ou moins gros, de la taille d’un boulon ou d’un autobus qui volent librement et sans contrôle dans l’atmosphère].
Après une alerte de la NASA, nos héros sont sommés de rentrer se mettre à l’abri dans leur navette car une nuée de ces débris va s’abattre sur eux. Trop tard, ces « missiles » les séparent et détruisent leur navette, nos deux victimes sont livrées à elles-mêmes, à 600km de la Terre.

Vu comme ça, nul doute que le scénar’ est intéressant ! Voulu à la base comme un film « concept », ne suivant qu'un ou deux personnages que la camera ne quitte JAMAIS, l'effet escompté est raté. Il existe pourtant des exemples du genre parfaitement réussis comme « Phone Game » ou « Open Water » !
Mais là non, l’effet ne fonctionne pas et bien souvent, je me suis demandé où le réalisateur voulait en venir…
ATTENTION SPOILE :
Je veux dire, entre le suicide incompréhensible de Matt (joué par Clooney) qui ne sert à rien, la
Bullock qui - lorsqu’elle enlève sa combi - est en débardeur culotte genre « à l’aise Blaise », la Bullock toujours qui, a elle seule, et je tiens à m’énerver [sisi, j’y tiens] détruit non pas UNE, mais DEUX stations spatiales!!! Non mais, par un geste qu’un enfant de 4 ans n’aurait pas fait, l’ingénue détruit à elle seule ISS, la station spatiale à plus de 50 milliards de dollars ET la station spatiale chinoise « Tiangong » par la même occasion !
Et ça, c’est NORMAL !?
L'International Space Station (ISS) détruire par... une porte mal fermée!
Ayé, j’suis énervé ! Je vais passer mes nerfs sur le choix des acteurs : George Clooney et Sandra Bullock !
Attendez je le répète car vous n’avez pas entendu : George Clooney ! George Clooney dans l’Espace ! Mais What else?!
Mais bordel ça choque que moi ? On dirait un vieille blague genre : « c’est George Clooney et Sandra Bullock dans l’espace, leur vaisseau explose qu’est-ce qui se passe? »
Et le pire dans tout ça, c’est que des acteurs comme Scarlett Johansson, Robert Downey Jr, Nathalie Portman ou encore Angelina Jolie avaient été dans un premier temps annoncés…
Désolé, mais pour moi, un acteur très connu décrédibilise complètement un film dans lequel le spectateur DOIT s’identifier pour créer l’empathie…

Ma prochaine capsule?
Une capsule spatiale offcourse!
Bon allez, il est temps de conclure, surtout qu’il s’agit de ma chronique la plus longue en bientôt 50 articles.
Techniquement, le film est bon. Très bon même ! L’immersion spatiale est juste et fonctionne à merveille, les mouvements des acteurs sont réalistes et quant on sait que 40% du film est - en fait - en images de synthèse, sans qu’on le remarque, bravo, c’est tout !
Mais, si le scénario à la base semble alléchant, tout comme la bande annonce, à la fin le film ne laisse pas vraiment de marque…

A peine la séance finie, les conversations tournaient autour de « tu vas manger quoi ce soir ? », « t’es plutôt PSG ou St Étienne ? », « t’as déjà vu Kill Bill ? »
Bref, parler du film après la séance revient à choisir entre « Kazaar », « Dharkan » ou « Livanto ». Des noms accrocheurs mais au final c’est juste du putain de café! (Attention, je n’ai rien contre Nespresso hein mais là c’est juste un énième film sur l’Espace, qui, avec un bel emballage ne réussit pas à vous laisser ce doux goût amer qui incite à partager son avis)
Finalement, dans l’immensité de l’espace (de la salle quoi), je me suis senti seul car oui, pour AJTPV, je n’ai pas d’autre choix que de partager avec vous, pourquoi pas, un Nespresso…

Bande annonce!

PRISONERS


C’est l’histoire d’un mec (« Gran Torino », « Léon », ou n’importe quel autre film avec un mec dedans).
Ce mec vit quelque part aux U.S.A (« Pulp fiction », « Scarface », ou n’importe quel autre film qui se déroule aux states).
Ce type a une fille qui se fait enlever (« Taken », « 12heures », ou n’importe quel autre film où un papa perd sa fille).
Le papa en question c’est [pas « Outais » mais] Hugh Jackman (« Wolverine », « X-men », « Lipton Ice Tea », ou n’importe quel autre film avec Hugh Jackman)
Bref, rien d’original me direz vous…
Pourtant…

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: PRISONERS !

Elle est où ma fifiiiiiiille!
Oh la la… 2h33 à l’affiche… dur dur pour un film dans lequel je sais très bien ce qu’il va se passer…
Une bande annonce qui donne pas envie, une famille heureuse qui tout à coup perd l’un des ses membres… La fifille à son papa qui se fait enlever, le papa qui sort les griffes et tous les autres moyens à sa disposition pour tenter de la retrouver et un détective chevronné qui lui aussi de son coté tente de tout mettre en œuvre pour retrouver la môme…

PFFFF, super… Au moins Liam Neeson défonçait tout le monde à coups de poings (et pieds et toutes les autres parties de son corps, et CA, c’était bon dans « Taken » !). En parlant de drôle justement, dans « 12heures », on pouvait trouver encore une nouvelle façon de se moquer (légalement) de Nicolas « Ghost-rider » Cage, et son charisme à faire pâlir d’envie un Tip-ex !

Bref, inutile de vous dire que ce « Prisoners » m’a autant donné envie d’être vu que voir une vidéo volée d’un mec à vélo roulant à vau-l’eau, dévalant à grande vitesse et dans un vacarme avide les voies des véhicules vagabonds dans les vallées du Vars…
Traduction, ça ne m’intéresse pas… (et j’aime « V pour Vendetta »)

Mais je vous l’ai dit, je vais tester pour vous !
Etttt… en fait, j’ai énormément aimé !
Le film est un thriller haletant qui vous tient en haleine mieux qu’un dentifrice Colgate !
En fait, la réalisation du film vous laisse constamment dans la suspicion, le doute et la recherche d’indices.
Très peu de musique, une atmosphère volontairement épurée, peu de couleurs, une météo toujours agressive et des jeux d’acteurs sublimes, mais nous y reviendrons.

Alors oui, l’histoire n’a rien d’extraordinaire mais le déroulé de l’action, lui, est vraiment génial !
Plans fixes, fixation sur les visages, visages tristes, tristesse des évènements, évènements oppressants, oppression emprisonnant…bref, ce « Prisoners » va vraiment vous en faire voir de belles !

Comme je vous l’ai dit, la réalisation est très particulière. Nous suivons durant tout le film uniquement deux personnages, le papa, joué par Hugh Jackman et le détective joué par Jake Gyllenhaal.
Ces deux personnages ont un objectif commun, retrouver la petite mais de deux façons et pour deux raisons différentes !
Le père, guidé par la rage, la passion et l’amour de sa fille, prêt à absolument TOUT pour la retrouver (même à la torture, mais je n’en dévoilerai pas plus).
Hugh Jackman campe formidablement bien ce rôle et la tristesse, le désespoir et la haine sont très palpables!
"Je vous chercherai, vous trouverai et vous je vous tuerai!"
Notre détective, lui, jouit d’une réputation qu’il ne peut se permettre de trahir. Aucune affaire dont il a eu la charge ne lui à résisté ! Maniaque, persévérant, extrêmement impliqué et dur avec lui-même, cette affaire-là lui tient à cœur, et Jake Gyllenhaal, en plus d’être formidablement crédible, est d’une justesse incroyable !
"Bon chance!"
A vrai dire, je dois l’avouer, nous tenons ici un véritable chef-d’œuvre !
Je n’ai pas peur de le dire et je sais que beaucoup ne seront pas de mon avis, mais, même si on est encore loin d’un « Seven » ou d’un « Zodiaque », cette enquête policière réussit largement là ou bon nombre de films du genre ont échoué, la douce amertume que doit laisser un film à sa fin !
Vous savez, celle qui vous donne envie d’en reparler avec votre entourage, d’en débattre, de proposer d’autres théories… Cette douce amertume qui fait que VOUS, spectateur, étiez complément impliqués dans l’histoire !
Et « Prisoners » a parfaitement réussi son pari !

En conclusion, je ne vous conseille pas d’aller voir ce film, je vous y OBLIGE !
Attention quand même, certaines images peuvent choquer la sensibilité des lopettes, mais quel plaisir de voir enfin Hugh Jackman dans un rôle de composition!
Et puis, de temps en temps, ne plus se sentir prisonnier de ses clichés, c’est peut-être là que se trouve le secret du bonheur [bonheur de spectateur hein je ne vous demande pas comment va la vie en ce moment hein, nan mais parce que moi ça va pas fort vous savez...OOOOH LA FERME !]

Bande annonce!

EYJAFJALLAJÖKULL

Ahhhh les films français…
C'est bizarre, la France est le seul pays au monde dont les habitants ne sont pas fiers...
C’est vrai pour plein de domaines, et lorsque vous dites aux gens que telle ou telle chose est française, votre interlocuteur a tendance à faire une moue du genre « mouais, c’est bien hein… » (entendez « j’men bats les cacahuètes »)…
Et lorsqu’on parle de cinéma c’est pareil… Quand on vous dit : « tu vas aller voir le nouveau film d’untel ou d’un autre tel » (des français), beh… cette même moue revient.
Personnellement ça me fait chier car (et j’en ai déjà parlé dans « Les Miller »), cracher sur le cinéma français, c’est cracher sur des réals comme Luc Besson (qui fait tourner Robert DeNiro dans « Malavita » au passage), c’est cracher sur des légendes comme Jean Reno (qui sauva l’Amérique contre « Godzilla »), c’est cracher sur des stars comme Jean Dujardin (à qui le tout Hollywood lèche les bottes en ce moment), ou encore cracher sur les comédies françaises jouées par de VRAIS humoristes comme Dupontel, Debbouze ou encore Boon dans…

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: EYJAFJALLAJÖKULL !

Oui je sais je suis désolé mais je me devais de passer ce petit coup de gueule en temps que passionné de cinéma (et de TOUT le cinéma).
Et puis, pour fermer cette parenthèse, n’oubliez pas mes amis que le cinéma français est la 3ème industrie du cinéma dans le monde, derrière l’Inde et les U.S.A, alors au lieu de bouder les films français, soyez en fier car en ce moment, c’est un peu le seul domaine où la France excelle…

Bon, alors maintenant qu’on s’est débarrassé des coups de gueule, parlons un peu d’« Eyjafjallajökull » ! Oui, je sais, c’est chiant à dire, c’est pour ça que les producteurs ont eu la bonne idée d’ajouter un sous-titre « Le Volcan » sur les affiches !
Mais pour ceux que ça intéresse, « Eyjafjallajökull » se prononce en phonétique :
« É-YA- FIAT-LA-YEU-KEUTL » !

Un volcan s'éteint, un être s'éveille!
En 2010, le volcan « Eyjafjöll » situé au sud de l’Islande a repris du service. Après 187ans de sommeil, le réveil est plutôt difficile, et le monde entier doit savoir que tonton Eyja, Eyla, Ey… Et MERDE, s’est réveillé !
Si l’éruption de lave n’a pas été si importante que cela, la calotte glacière qui le couvrait et les gaz qu’il contenait ont créé une éruption de cendres volcaniques de plusieurs milliers de kilomètres, paralysant l’Europe entière, mettant un terme au trafic aérien pendant plusieurs jours, et rappelant aux hommes que la nature a toujours le dessus, même quand une simple montagne éternue…

Le cours de SVT est terminé, on passe à la suite, cours de théâtre et de cinéma !
Quel est le rapport entre Dany Boon et un volcan me direz-vous ?
L’histoire raconte que Valérie et Alain furent autrefois mariés et eurent une fille.
Le temps a passé et nos deux compères se détestent désormais. Leur fille a grandi et invite ses deux parents à son mariage en Grèce.
Valérie et Alain se retrouvent dans le même avion partant de France pour Corfou, une île au sud de la Grèce où se tient cette fameuse cérémonie.
Mais… le fameux Eyjaföll en a décidé autrement, et c’est après un atterrissage d’urgence en Allemagne que nos deux amis vont devoir rallier la Grèce par leurs propres moyens…
Produits 100% Halal en plus! (sauf la viande)
Quand on parle de comédies, en général, mieux vaut NE PAS regarder la bande annonce avant d’avoir vu le film. Mieux vaut faire confiance au casting, au scénario ou même au titre si vous voulez.
Mais, regarder la bande annonce, c’est un peu comme goûter un plat avant de le manger : vous savez déjà à quoi vous attendre, vous connaissez déjà votre sujet, et du coup, plus de surprises… (donc comme au kebab, autant regarder la photo floue, le nom en turc très « exotique » et l’artiste qui va découper la « viande » car une fois goûté… ce n’est plus trop ça…)
Surtout qu’en ce qui concerne les comédies au cinéma, on vous vend le film en vous montrant les meilleures scènes dans la BA, et puis une fois devant le film bah…plus de surprises, les gags fonctionnent moins bien, et puis c’est moins bon quoi…

Mais…. et je dit « MAIS » car il y a parfois des exceptions (et dans le cas présent, une très bonne), pour « Le Volcan », même en regardant la BA avant (et vous l’avez sûrement de toutes façons vue 10 fois à la TV ou dans les cinés), vous ne serez pas au bout de vos surprises.
En fait, et je l’avoue aussi, j’ai eu ce mauvais préjugé de pré-juger le film.
La BA est, certes, drôle mais on se dit que le film n’ira pas plus loin… Et pourtant !
Croyez-moi, les meilleurs moments du film ne sont pas dans la BA !

Le film est drôle, très bon, le scénario est excellent, et la complicité de Dany Boon et Valérie Bonneton est très palpable (normal, ils ont commencé en même temps dans le même théâtre du Ch’nord il y’a 20ans)
Les blagues et les gags ne sont ni trop grossiers, ni trop lourds, ni trop, en fait, ils sont juste ce qu’il faut ! Et, un point très important pour moi dans une comédie, le rythme !
Le rythme, c’est quand on vous fait une blague, vous rigolez et puis… c’est tout… alors que c’est pendant que vous rigolez qu’il faut ré-enchérir ! C’est LA, le moment !
C’est un peu comme un mec qui tombe de sa chaise, c’est drôle, on rigole et c’est tout. Mais…s’il retombe en essayant de se relever, c’est LA le moment où ça devient intéressant !
(L’apothéose étant  le moment où il se casse la jambe hein !)
Et bien pour « Le Volcan », le rythme est LA ! Les blagues s’enchaînent toutes parfaitement, parfois on s’y attend et parfois pas du tout (à titre personnel, la scène se déroulant en Albanie pour la « Fête du printemps » est l’un des gags les plus drôles du film et bien évidemment, personne ne peut s’attendre à ce qu’il va se passer !)
Je vais bien, tout va bien...
Parlons voyages justement !
Le film est un road movie à travers l’Europe de l’est, de l’Allemagne à la Grèce en passant par l’Autriche, la Slovénie, l’Albanie, et vous fait réellement voyager !
Les contrées visitées sont magnifiques, et les pays traversés, les paysages, et ce couple totalement déluré vous donnent presque envie de voyager avec eux !
Je sais pas ce que j'fais, mais j'suis sûr qu'on va se marrer!
Du point de vue de la réalisation, le film n’a rien à envier aux super-productions de chez tonton Sam : crash d’avion, courses-poursuite, cascades en tout genre, et même destruction totale d’une Porsche Panamera sur les autoroutes autrichiennes!
C’est bien filmé, le film passe joliment de plans larges et grandioses pour magnifier l’Europe aux plans serrés et intimistes pour dévoiler notre couple.

En conclusion, je ne vous cache pas que j’ai flashé sur ce « Eyjafjallajökull » !
Une très bonne surprise, un très bon moment, une grande comédie française, et je vous invite sincèrement à vous rendre dans les salles prochainement pour voir ce « Volcan » !

Et puis, au lieu de cracher sur le cinéma français sans l’avoir testé, demandez-vous pourquoi le cinéma que vous adulez tant (le cinéma U.S) aime à ce point nos vedettes de la comédie en France…
Peut-être qu’il serait temps de bomber le torse et de se sentir fier lorsque au moins on réussit quelque chose !
Et ne vous en faites pas, pour continuer à tester le cinéma français, vous pouvez toujours compter sur ma Rubrique, AJTPV !

Bande annonce!

INSIDIOUS CHAPITRE 2

Venez, venez mesdames et messieurs !
Bienvenue à la grande fête foraine de Bucarest !
Venez voir toutes nos magnifiques attractions, la grande roue et sa hauteur vertigineuse de 5m !
Venez voir notre grand sept, c’est comme les grands huit, mais celui là ne peut emporter que 7 personnes !
Venez déguster nos magnifiques Barbe à papa faites avec d’originaux poils pubiens de papas, et nos magnifiques Pommes d’amour avec à l’intérieur parfois des pommes et parfois… enfin bref on s’en fout, achetez mesdames et messieurs !
Mais surtout, SURTOUT, ne manquez PAS notre attraction principale, la MAISON HANTÉE !
Fantômes, squelettes, enfants qui pleurent et chiens qui aboient ! Toutes les choses les plus terrifiantes du monde se trouvent dans la maison hantée… Entrez et surtout…préparez-vous…A BIEN RIGOLER !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: INSIDIOUS 2 !

Alors voilà comment ça se passe. Vous êtes tranquillement assis dans le fauteuil du ciné avec votre meuf ou vos potes à regarder les interminables bandes annonces de films tout pourris que de toutes façons, y’a que moi pour aller voir quand ENFIN, les lumières s’éteignent…
OOOH ça fi peuuuur… Le film va commencer…après les 15 logos de productions tous plus chiants les uns que les autres [sérieux pourquoi autant de maisons de prod’ pour un film à si petit budget ? Sony Entertainement, FilmDistrict, Aliance Atlantis, IM Global, One Entertainement, Blumhouse production…Il est fou Afflelou!].
Bref ça y est mes yeux se ferment, je m’endors… QUAND TOUTACOU :


Ok le ton est donné, réveillé en sursaut, yeux qui piquent et nez qui coule !
AH tu veux jouer à ça « Insidious 2 » ?
Très bien alors, commençons… Déjà, vous le savez, je n’aime pas les films d’horreur. Je me suis déjà expliqué dans deux autres reviews (« Sinister » et « Dark skies »). Le truc, c’est que j’ai trop facilement tendance à la moquerie… Mais franchement, là, ça en devient comique.
Sivoupléééééé


Je ne tournerai pas autour du pot, ce film est NUL ! N-U-L ! Nul comme l’équipe de France de football,
nul comme la dernière émission TV de Sophia Aram, nul comme l’équipe de glands qui nous gouverne, nul comme Nabilla (mais en enlevant le L), nul, NUL, N-U-L!


Déjà, les clichés ! Ce film est un cocktail infini de tous les clichés les plus nazes de tous les films d’horreur les plus nazes qui existent !
Les rideaux qui bougent, les jouets qui marchent tout seuls, les fantômes, les esprits, les portes qui claquent et les murs qui cognent, les morts-vivants, les pianos, radios, TV, babyphones et vibromasseurs qui fonctionnent seuls et sans raison, les séances de spiritisme et d’hypnose de merde, les reflets dans les miroirs… PFIOU, je reprends mon souffle 2sec…
OUI ma bonne dame, tout ça EN MÊME TEMPS !
Et je ne parle même pas de l’ambiance générale du film !
Putain il fait toujours noir et sombre dans ces films à la con ! Ils sont tournés au foyer ou quoi ?

Et en plus bordel… Mais c’est mal fait, MAL fait !
Le piano, on sait TRÈS bien qu’il va jouer tout seul, le babyphone, accessoire de prédilection pour tout réalisateur moisi de films d’horreur, on sait TRÈS bien qu’il va faire des sons bizarres, les jouets pour enfants, ceux qui font de la musique et de la lumière, on sait TRÈS bien qu’ils vont (comme de par hasard) en pleine nuit se mettre a fonctionner…
Et je ne parle même pas du maquillage ou des costumes des acteurs !
Entre le mec qui devient mort vivant au fil du film et qui perd ses dents en plastique, les séances de spiritisme, où, dans la pièce en question, simplement les objets du décor te donnent la chiasse, et le fantôme de la femme en robe, au maquillage à mi chemin entre la pute roumaine et le clip de Michael Jackson « Thriller »… Franchement, je crie au scandale !
HAHAAA la pute roumai... Attends? Tu parles de moi là?
Et là je ne parle que du visuel ! Je vais vous résumer l’esprit du film en une scène [Non ne relevez pas mon jeu de mot avec « esprit », le film ne le mérite même pas].
Dans la scène de l’hypnose, l’hypnotiseuse, hypnotise un môme pour lui faire dire où se trouve le fantôme.
Le mioche se lève et montre du doigt un placard.
L’hypnotiseuse va vers le placard, ouvre la porte (je passe sur les détails de la musique de merde qui habille cette scène), pousse les vêtements dans le placard pour atteindre le fond et là : elle se fait griffer le bras en entier par un truc dans un vacarme (enfin la fameuse musique quoi) assourdissant !
La meuf sort de la chambre, revient vers le môme et sa mère et dit, d’un ton des plus naturels et de toute sa connaissance et son expérience incroyable du métier d’hypnotiseuse-mentaliste-demonstratriceshampoingàcarrouf : « Je crois qu’il y’a une présence dans cette maison, et elle n’est pas amie ! » DAFUQ ! Tu viens d’te faire arracher le bras, t’as même pas mal et en plus TOUT EST NORMAL !

Bref… je pense que je vous ai plutôt bien vendu le film… En fait, je dois l’avouer, c’est dommage.
A la base, « Insidious » partait d’une bonne idée… Dans « Insidious 1 », le fiston a la faculté de pouvoir voyager dans le « monde des morts ». Sauf que son esprit, lui, est convoité par le mal de ce fameux « monde ». Un jour, le petit reste bloqué dans ce monde et son père doit puiser en lui le moyen d’aller chercher son fils dans ce « monde ».
A la fin, tout fini bien sauf que l’esprit du père a été « échangé » et que le cliffhanger du 1, c’est bien sûr que le démon a prit possession du corps du père (Josh de son prénom).

Dans la suite « Insidious 2 », Josh (le corps, donc le mal) essaie tant bien que mal de tuer toute la famille pour l’amener avec lui dans l’autre monde. Josh (l’esprit, le bon quoi, celui qui est bloqué dans l’autre monde) essaie de tout faire pour les en avertir.

Et ce qui est dommage c’est que, finalement, c’est pas si mal fait ! L’idée est bonne, les deux mondes (réel et celui des morts) sont parfaitement distincts et l’atmosphère du monde des morts, qui reprend les mêmes décors et les mêmes objets que le monde réel mais le tout noyé dans le noir et dans le brouillard est une excellente idée !
Quant un esprit du monde des morts frappe à la porte pour entrer, cette même porte dans le monde réel cogne vraiment ! Idem pour les placards qui s’ouvrent, ou le piano qui joue tout seul.
Mais voilà, noyé dans les clichés, les jeux d’acteurs pathétiques et les costumes dignes des marchés aux puces (d’ailleurs les costumes et accessoires ont réellement été achetés sur les puces de Longbeach, lors du tournage à Los Angeles) , on obtient finalement un bonbon, enveloppé DANS DU CACA !
Oh mon DIEU! Mais quel est le secret de ce teint de pêche!
En conclusion, ne perdez pas votre temps. A moins de vouloir vous payer une bonne tranche de rire en vous moquant du ridicule, ok… Mais dans le cas contraire, ce film n’est pas un film d’horreur, c’est UNE horreur !
Pour moi ce film est clairement insidieux. Piéger le spectateur (appelé aussi pigeon) et ramasser un tas de fric en produisant un film d’occasion… bah c’est nul, N-U-L !

Bande annonce!

NO PAIN NO GAIN


Après les bonnasses de « Spring breakers », mon précédent test que vous avez certainement adorés, voici les bonnosses !
Eh oui, il en faut bien pour tous les goûts !
Si la majorité de mes lecteurs sont des lectrices (héhé), j’avoue m’être bien fait plaisir en chro-niquant « Spring breakers ».
Maintenant, j’aimerais vous fait plaisir mesdames !
A toutes celles qui ne regardent les films avec Ryan Gosling QUE pour Ryan Gosling.
A toutes celles qui pensent que la salle de sport est aussi bon pour leur cul que pour leur vue ! [Désolé, il me fallait une rime en « U »]
A toutes celles qui sortent dans les bars gay pour se sentir en relative sécurité, mais qui finissent par assister au strip-tease des chippendales en toute sérénité !
Pour vous :

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: NO PAIN NO GAIN !

Si les hommes ont tendance à aller voir ce « No Pain No Gain » en se disant qu’un film de Michael Bay, avec Mark Wahlberg et Dwayne Johnson, ne peut être qu’une bombe en terme d’action, les femmes, elles, sont plus cérébrales. Oui, vous savez, ce scénario tiré d’une histoire vraie sordide ; ces acteurs qui doivent incarner des kidnappeurs immoraux et sanguinaires ; ces rêves brisés d’une Amérique en peine qui à vu ses enfants grandir dans de mauvaises conditions ; ces pauvres âmes perdue qui… bla bla bla !
Tu parles, on sait bien pourquoi vous, mesdames [ou messieurs ?], avez accouru dans les salles pour MATER ce « No Pain No Gain » hein !
Une, Deux, Trois, euhh Trois encore..
Ces grands gaillards musclés qui transpirent assez pour que l’odeur arrive jusqu'à votre place de cinéma (à moins que ce ne soit celle de votre voisin). La testostérone, les biceps et autre fessiers stéroïdés vous attirent comme des pustules sur la peau des ados pré-pubères !
Ah elle est belle la morale hein ?
« Nan mais vous les mecs, vous êtes tous des porcs ! » PFFF !

Bon ok, j’en rajoute peut-être beaucoup.
En fait, moi-même je suis tombé dans le cliché en voyant l’affiche et la bande annonce la première fois…
Je me suis dit « pfff c’est quoi cette merde avec des mec musclés qui puent la gonflette, les drapeaux U.S. de partout et cette accroche : Leur rêve américain est plus grand que le vôtre ? » [NON J’SUIS PAS JALOUX !]
Et puis bon, entre les affiches sur les bus stipulant qu’il s’agit du meilleur film de Michael Bay, le mystère qui planait autour de ce fait divers particulièrement incroyable, et Pauline !
Quoi ? Comment ça qui est Pauline ? C’est une de mes plus fidèles lectrices pardi ! (et accessoirement, VRP de ce film tellement elle m’a saoulé (motivé) pour allez le voir …)
Au final, j’y suis. J’ai enfin vu ce « No Pain No Gain » dont tout le monde parle !

L’histoire relate ce fait divers incroyable qui s’est déroulé d’octobre 1994 à janvier 1995 à Miami.
Un groupe d’entraîneurs du « Sun Gym Club » a monté un plan pour kidnapper l’un de leurs très riche clients pour s’accaparer sa fortune !
Mais…quand on est à peine trop doué pour monter des haltères sur une barre en métal… forcément, c’est tout le plan qui tourne mal !
Plus généralement, il raconte comment le rêve américain, plus grand, plus gros, plus fort, plus beau, bref plus que Cuisine Plus en a poussé plus d’un à toujours vouloir PLUS justement !
Le vrai Daniel Lugo, chef du "Sun Gym Gang", 1995
Alors le film, ça vaut quoi ?
Et bien….. j’ai A-DO-RE !
Je dois l’avouer, la surprise est totale et me laisse à la limite du sans voix !
Déjà le scénario. Michael Bay le dit : « On peut rire de tout à partir du moment où il s’est écoulé suffisamment de temps entre le moment du drame et le moment où on en rit ! » Là, ça fait plus de 18 ans, y’a prescription non ?
Peut-être que dans quelques années on rigolera bien en repensant à tous les radeaux de clandos qui finissent au fond de l’eau en Méditéranéo [lecture à la locale]. Bah quoi, c’est drôle quand on y pense ? Les mecs sont futés quand même. Ils fuient la misère et la famine chez eux, et viennent chez nous où la femme « in » fait tout pour cacher la misère !
C’est drôle non ? Non ? Bon, j’suis peut-être en avance alors…

Bref.. Ensuite, on à justement ces bonhommes bodybuildés qui jouent les gangsters.
Autant je ne suis pas fan de Dwayne « The Rock » Johnson et la dernière fois que j’ai apprécié un film avec Mark Wahlberg c’était dans « World War Z ». Quoi ? il a pas joué dans « World War Z » ? Ah c’est pour ça...
Mais là, leurs rôles sont justes magistraux !
Ils sont drôles, ridicules, mi-sympa, mi-méchants, bêtes mais surtout, il accentuent encore plus tous les préjugés qu’on peut avoir sur les culturistes !

Passer le scénario et les acteurs, le film est beau, TRÈS beau ! Déjà, sous le soleil de Miami, même Rossy DePalma aurait l’air de… bah Gad Elmaleh en fait.
Alors "Qui est Qui"?!
L’esthétisme du film est sublimé par des caméras dynamiques, des angles savamment choisis, des couleurs très vives et des tenues très 90’s qui nous rappellent que « c’était mieux avant » !

Alors je dois l’avouer, dans la droite lignée de « Pulp fiction » et autre « Inglourious basterds » (du Tarantino quoi), cette comédie noire est réellement hilarante ! On rit comme des sushis (riz > sushi > humour noir) du début à la fin, non pas parce que le film est drôle, mais parce que les situations de ces gangsters en herbe sont si bêtes qu’on se dit « NAN, ils ont pas fait ça en vrai quand même ! »…et pourtant…c’est bien une histoire vraie !
"Monk"? C'est mon coté "tapette"!
 En conclusion, je ne vous dirais qu’une chose : courrez voir ce film de toute urgence !
Il allie l’utile à l’agréable pour tous (et toutes bien sûr). C’est drôle, divertissant, et puis sortir de la salle en se disant qu’on s’est bien marré alors qu’on parle quand même d’enlèvement, séquestration, actes de barbarie, extorsion de fonds, vol en réunion, faux et usage de faux, escroquerie, usurpation d’identité, tentative de meurtre et d’homicides!

 BAH VIVEMENT TITANIC 2 A LAMPEDUSA ALORS !

Bande annonce!

SPRING BREAKERS


Salut à tous !
D’abord je tiens sincèrement à vous remercier car au moment où j’écris ces lignes, il y’a 164 fans confirmés sur le blog AJTPV, et, de plus en plus de lecteurs réguliers qui lisent mes lignes, et ça, c’est top-moumoute !
Et en parlant de moumoute justement, aujourd’hui, j’ai décidé de donner un petit coup de pouce à ma page !
Pour cela, il n’existe pas 36 solutions dans le milieu du marketing mais une seule, le SEXE !
OUI, j’ai dit « SEXE » !
Pas conséquent, et pour faire parler un peu plus de mon blog, on va parler de SEXE [oui le mot clé « SEXE » est l’un des plus tapés sur Google]
Mais en plus de parler de SEXE, on va parler aussi de CULS, POILS, SEINS, FESSES et tout les autres trucs super cool que Steve Jobs n’a jamais inventés…
A partir de maintenant, l’audience va GRANDIR, DURCIR, GROSSIR !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: SPRING BREAKERS!

Bah oui les amis, je sais c’est pas bien !
Mais que voulez-vous, c’est bon le sexe quand même, non ? C’est bon pour le moral, bon pour la santé et comme le disait ce très grand philosophe Professeur.Vincent, de son prénom Franky ; « Alice, ça glisse, au pays des merveilles. Bravo Franky, je sens tes groseilles ».
En effet, si l’homme était un fruit, il serait une banane et si la femme était un fruit aussi, elle serait une poire, un melon ou, une moule [hein ?].
"Tu l'as veux ma grosse pile?"
Et ça tombe bien car mon ex femme m’appelait  « la frite ». J’ai jamais su pourquoi d’ailleurs mais elle me disait « avec toi c’est comme le McDo ; ça a l’air bon, c’est bien emballé mais y’a rien à manger. Et comme au fast-food, ça dure pas longtemps et on reste sur sa faim ! »
Ah lala, les années bonheur avec elle… aujourd’hui elle est morte… électrocutée dans sa baignoire avec son sex-toy… pauvre sex-toy, obligé de subir toutes ces atrocités… en plus c’était un petit lapin rose.. vous savez comme dans la pub Duracell, avec de longues oreilles qui bougent indépendamment l’une de l’autre pour stimuler en même temps les NON MAIS OH ON SE CALME !

Quoi ? la critique ? Oups… j’ai divagué quelque peu… en même temps, la fin de l’été, la fin des jolies filles légèrement vêtues et le retour des jeans larges et gros manteaux…
La nostalgie s’est installée et comme les feuilles d’automne qui tombent sur le sol, ma libido d’homme me fait défaut…

Alors ce film justement « Spring Breakers » ? Des jolies jeunes femmes en bikini tout le long de l’intrigue [au moins la production ne s’est pas ruinée en costumes], le soleil de Floride, la mer, la drogue, l’alcool… Bref tout pour plaire hein ? (bon ok presque tout)
Quoi qu’il en soit, aux premiers abords, ce « Spring Breakers » semble surtout s’adresser à tous ces jeunes américains qui, pour fêter la fin de l’année scolaire et l’obtention de leur diplôme d’études secondaires (l’équivalent du BAC chez nous), s’en vont en vacances sur la côte Sud des États-Unis, ou la côte Est du Mexique. Là où tout semble permis.
Spring break 2013 à Cancùn, Mexique
Si dans les années 80 on aurait dit « Sea, Sex and Sun », et que dans les années 90 c’était plutôt « Sex, Drogue et Rock&Roll »… Aujourd’hui c’est plutôt « Sex, Sex et euh…Sex »…
Alors me direz-vous, pourquoi en faire tout un film alors qu’aujourd’hui on a tous un compte premium sur Youporn [Quoi ? vous n’avez pas le votre ?], pourquoi vouloir raconter les déboires de jeunes filles d’une intelligence physique si prononcée ?…

En fait, « Spring Breakers » - et à ma grande surprise - c’est plus PROFOND que ça !
Pour tout vous avouer, j’avais vraiment dans l’idée de vous faire partager ce film dans un but lucratif [une audience accrue de mon blog]. Mais… passées les 10 premières minutes du film, montrant des strings, des plages et des filles qui s’embrassent sur de la techno [en fait 2 minutes mais je me suis repassé la scène plusieurs fois], le film commence à se révéler vraiment intéressant.

"On a été de méchantes filles"
L’histoire est celle de quatre copines qui, las de leur vie, de leurs études et de leurs habitudes, décident de partir en vacances pour faire le fameux spring break.
Le souci : elles sont jeunes et n’ont pas d’argent pour payer leur voyage. Sur un coup de tête (ou de seins), elles décident d’aller braquer un restaurant pour payer leurs billets. Le braquage se passe sans encombres et les quatre voleuses partent pour la Floride, où elles passent leurs vacances comme il se doit… Sauf que dans « Sex, Drogue et Rock&Roll » il y a « drogue »… Nos quatre héroïnes, [« héroïnes>drogue>humour>rigolage] se font donc arrêter par la police et c’est un gangster encore plus malsain qui leur sauve les miches en payant leur caution en prison… mais pas sans quelques services en échange [et non pas « sévices »]…

Le scénario n’est pas super original, certes, mais la mise en scène, elle, est extrêmement bonne comme Vanessa Hudgens.
Pardon, comme Vanessa Hudgens donc, les couleurs des paysages, des costumes, des personnages sont magnifiées.
Comme Séléna Gomez, la douceur des filles tranche radicalement avec la violence du film.
Comme Rachel Korine, le rythme du film est aussi soutenu qu’un Wonderbra, mais aussi tendu qu’un string.
Et comme Ashley Benson, le film pue le sexe facile mais en même temps, l’ambiance malsaine a vite tendance à refroidir la moindre quéquette enflammée !
Les 4 fantastiques... (Même si'l y'en a 8 là!)
Vous l’aurez compris, l’argument « bonnasse » n’est en fait qu’un déguisement pour masquer une violence extrême dans ce film. La drogue, l’alcool, les règlements de compte, les guerres de gangs et les meurtres sont joliment habillés dans ces bikinis sexy, ces plages ensoleillées et ces voitures de courses, mais elle est bien là !

Le film, de plus, est aussi parfaitement maquillé d’un design sonore magistral !
La musique, d’abord, rythme parfaitement le film. Entre rap, techno ou dubstep pour les parties hardcores, mais à coté de ça, les thèmes représentant les filles sont doux, tristes et coupent radicalement le film en deux équipes. Celle de la douceur des jeunes femmes et celle de la violence des mecs.
Les transitions scéniques de ces deux équipes sont ponctuées de bruitages particulièrement travaillés comme des coups de feux qui ont vite tendance à faire monter… la pression et ainsi tenir le spectateur durant les 90minutes du massacre!

Que l’on soit bien clair, ce film n’est PAS tout public… Il est très violent et le choc de voir les princesses Disney que sont Séléna Gomez et Vanessa Hudgens changées aussi radicalement en criminelles met un coup.
Mais les images de violences sont crues, directes, le film ne fait pas dans la dentelle Aubade et même si la fin laisse sur sa faim justement [un peu comme à la fin de cette soirée où vous aviez raté une occaz’ de pécho la petite Emilie et ses gros nichons], le film va franchement vous laisser un goût amer.

Au final, voyez ce film si la violence gratuite, la misogynie et la jeunesse actuelle ne vous font pas peur. Regardez ce film si vous aimez les films basés sur une certaine esthétique, basés sur une beauté plus importante que celle qui remplit les soutiens gorge, basés sur une réalisation qui rendrait beau Franck Ribery.

En conclusion, regardez ce film mais… faites attention car, parfois, même derrière un écran, le sexe peut laisser des traces…
Bande annonce!