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LES GARÇONS ET GUILLAUME A TABLE !


Il y a des bandes annonces de films qui vous disent « Regarde comme j’ai l’air mortelle ! Regarde ces pures scènes d’actions, ces bastons, ces effets spéciaux et ces blagues trop drôles ! Allezzzzz viens me voir, c’est pour ton bien ! »

"PROUPROUUUU" (bruit du pigeon en rûte,
et même quand il l'est pas en fait...)
Et comme un con, souvent, vous tombez dans le panneau.
La scène d’action se révèle n’être en fait qu’un vulgaire carambolage, les bastons de simples disputes, les effets spéciaux d’immondes images de synthèses camouflées par une 3D infâme, quand aux superbes blagues promises... Les 5 vannes du film se trouvent toutes dans la BA...
Autrement dit, la différence entre la place San Marco à Venise et une
salle de cinéma, souvent, c’est un peu la même chose.
Heureusement, l’inverse est aussi possible !
Et justement...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LES GARÇONS ET GUILLAUME A TABLE !

Franchement, quand j’ai vu la bande annonce de « Les garçons et Guillaume à table ! », j’ai vraiment pas accroché...
Voila ce que j’ai compris de la BA : Guillaume (ou « Guigui » pour les intimes) est gay, il aime se travestir et son fantasme, c’est s’habiller en sa mère. Pas « sa mère » comme « SA MÈRE COUSIN SISI ! », non s’habiller en sa maman quoi...

Hum... ok... donc je vais aller tester ça...
Étant un fan de Michael Jackson, j’y vais à reculons (en Moonwalk quoi).
Assis dans la salle, je suis le premier... apparemment le film n’intéresse pas (n’intéresse plus, vu que j’y suis aller en APRÈS première, soit un bon mois après sa sortie).
Ouf, fausse alerte, deux filles arrivent, en plus elles ont l’air à mon goût ! Si le film est naze, j’aurais de quoi m’occuper (je plaisante bien sur hein, je suis humoriste... hum...).
Y'a de la bonasse au MK2 Bibliothèque!
(photo réellement prise par mes soins après le film)
Le film commence, la salle n’est pas pleine mais le public attendu pour ce film est présent. Quarantenaires, cinquantenaires, je me sens enfin jeune tout à coup...
Bah oui, il y’a des films comme ça qui visent un public bien précis et je doute que ce public soit franchement intéressé par « La reine des neiges » ou « Le Hobbit ». Après, ce sont des préjugés hein, mais ils sont majoritairement
avérés.

Et en parlant de préjugés, et en particulier ceux qui comportent une exception, la fameuse qui confirme la règle (cette expression me retourne la cervelle à chaque fois que j’essaie de l’analyser...). « Les garçons et Guillaume à table ! » fait partie de cette fameuse série de films pour laquelle la bande annonce repousse, et que le film rattrape.

Le film raconte l’histoire vraie de Guillaume Gallienne (qui interprète son propre rôle), ce jeune homme qui toute sa jeunesse a été pris pour un gay à cause de son côté efféminé et sa passion pour l’imitation des femmes, et en particulier sa mère.
Cette mère justement, admirable mais glaciale, avait tendance à parler à ses trois fils en ne faisant allusion qu’à deux d’entre eux, et Guillaume.
Ce dernier, pour continuer à garder cette singularité aux yeux de sa mère qu’il admire tant, fait tout pour lui ressembler, certain que celle-ci voulait une fille, et le prenait comme telle !
C’est ainsi que Guillaume est devenu gay aux yeux du monde... sauf aux siens...

La mère et le fils, joués par la même personne.
Dans la vraie vie, cela s’appelle « une étiquette ». Elle colle à la peau comme les draps d’un ado pubère, et on en porte tous une, qu’on le veuille ou non.
Souvent péjoratives, certains portent celle du gentil « bonne poire », d’autres celle du méchant « tyran », d’autres du con de service et Guillaume, lui, c’est celle du gay « grande folle ».
Cette étiquette est devenue si lourde pour lui qu’il en est lui-même venu à se convaincre qu’il est bien cette fille ratée qu’on lui impose d'être
.

Le rôle interprété par Guillaume Gallienne est magnifiquement bien joué, même s’il a eu le temps de le peaufiner (le film étant l’adaptation de la pièce de théâtre du même nom, jouée par le même acteur, ndlr).
Guillaume nous raconte sa vie sur scène, et à travers de nombreux flashbacks, nous revenons sur les principaux moments qui ont forgé ce personnage. Ses voyages, ses études, ses rencontres avec les garçons et LA rencontre qui changea sa vie, le tout grandement supervisé par sa mère, toujours présente et si pesante.

Il aura fallu 3ans pour me décider mais... ça valait le coup!
Formé au Cours Florent, il est aujourd’hui pensionnaire officiel du théâtre de la Comédie Française, cette institution nationale datant de 1680 sur ordonnancement du roi Louis XIV.
Les acteurs des troupes permanentes du « Français » comme on surnomme ce théâtre, sont sélectionnés après de longues auditions où seuls les meilleurs et les plus charismatiques sont retenus.
C’est donc après trois longues années de représentations et de peaufinages que Guillaume Gallienne nous livre son œuvre, sa vie, sur nos écrans !

Alors, me direz-vous, ai-je eu raison d’aller voir ce « Les garçons et Guillaume à table ! » ?
Et devriez-vous aussi tenter l’expérience ?
Et bien ma réponse est un grand OUI !
Certes, ce film n’est pas vraiment destiné à tout public.
Le film n’est pas franchement drôle (c’est loin d’être son but en même temps) et évidemment, un mec qui nous raconte sa vie pendant une heure et demi ça peut vite nous lasser.
Et pourtant, la réalisation est si juste, le jeu d’acteur est si crédible et l’histoire si prenante qu’on veut savoir comment elle se termine.
On veut savoir ce qui peut arriver de pire à Guillaume que ce qui s’est produit juste avant !
Nous sommes (nous, spectateurs) dans sa tête, dans ses pensées, ses envies, ses désirs, ses peurs... jusqu’au dénouement final.
Et justement, cette fin : SUBLIME !
Si personne ne vous la raconte, elle est impossible à deviner. Une énorme surprise que vous devriez ouvrir !

La vie d'Adèle? Pfff une histoire de tarlouze à coté de moi!
Au final, j’ai adoré, et étant plein de préjugés que j’essaie de combattre, « Les garçons et Guillaume à table ! » est une preuve de plus qu’il ne faut pas pré-juger.
Mais bon, je crois être l’exception, qui confirme la règle...


Bande annonce!

LA REINE DES NEIGES


HO HO HO !!!
C’est le moment les enfants !
Dans quelques heures maintenant, le père Noël va passer pour vous apporter des jouets par milliers !
Bon ok, peut-être pas par milliers car c’est un peu la crise en ce moment et puis, vous savez les enfants, en ce moment « Papa Noël & co », la société qui fabrique vos jouets, tenue par des lutins chinois, vit un plan de licenciement sans précédant. Plusieurs usines ont du fermer leurs portes, les lutins chinois se sont retrouvés sans le sou et certains se sont mis à récupérer les cadeaux distribués l’année dernière pour se payer à bouffer (Eh oui, le pull qui gratte de tatie Jacqueline n’a pas disparu tout seul hein ! QUOI ? Ne me dites pas qu’ils ne l’ont pas récupéré celui là ?)
Bref, après vous avoir un peu gâché l’envers du décor (je l’espère), il y en a un que les chinois n’auront pas, c’est bien Disney !
Et lui, ses cadeaux, croyez-moi, il les distribuera quoi qu’il arrive !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LA REINE DES NEIGES !

Parfois, il arrive que l’on reçoive des cadeaux disons... de mauvais goût. (Traduction en langage direct et franc : « C’est quoi cette merde ? »)
Ok, je sais, ça ne se fait pas. Un cadeau, c’est un cadeau et même si pour ma part j’ai déjà un compte premium sur eBay que j’actualise bizarrement, seulement en Janvier, un cadeau c’est quand même la marque d’une personne qui a pensé à vous. Enfin à vous... le livre NON ILLUSTRE sur la bataille de Sainte-Foy en 1603 était-il bien utile tata ? Non parce que si des soldats qui s’entretuent pour remporter la ville de « Bousieux-sur-Yvette » te fait penser à moi... Va vraiment falloir qu’on prenne un café ensemble un de ces quatre... Au fait, il va bien ton fils ? Tu n’as pas de fils ? Hein, mais qui êtes-vous madame ?


- Ah mais c'est un gilet ! Il y a des trous plus grands pour mettre les bras !
Je me disais encore hier soir qu'il me manquait quelque chose pour descendre les poubelles.
Je suis ravi Thérèse !

Bref, vous l’aurez compris (ou le comprendrez demain), la famille c’est sacré, jusqu’au 25 décembre, après, c’est eBay qui décidera si vous les aimez encore...
Mais revenons-en à notre film.

Allez, vieeeeeens t’assoir sur ma...
CHAISE!
 


Disney, à sa grande tradition (avant 2001) nous pond UN grand film par an. Après 2001, c’est plutôt 2, voir 3. (Ben Laden nous fera souffrir jusqu’au bout le bâtard...).
Ce grand film, c’est le film de Noël, celui dont on parle en général dès février de l’année en cours et qui fait monter le buzz chez la p’tite souris (et non pas Buzz SUR la p’tite souris).





Alors pourquoi à Noël me direz-vous ? Bah parce que c’est le moment de partager un cinéma en famille voyons ! Les enfants n’ont plus école et les cadeaux se font attendre, alors voir un Disney au cinéma c’est commencer à vivre la magie de Noël ! Et puis, si les mômes ont aimé le film, vous saurez quoi acheter comme cadeaux (merci les produits dérivés !)
Cette année, le film en question c’est « La Reine des Neiges », la version Disney du conte danois d’Hans Christian Andersen « Sneedronningen » (traduction : « La Reine des Neiges » et non pas « Table basse noire en acajou »).
Le film nous conte l’histoire de deux sœurs, Elsa et Anna vivant dans une contrée montagneuse de Norvège.


Lorsqu’elles sont enfants, Elsa et Anna sont très proches. Mais Elsa possède des pouvoirs magiques qui lui permettent de créer de la glace et de la neige à volonté.
Enfants, ce n’est qu’un jeu pour les deux sœurs. Mais les pouvoirs d’Elsa grandissent et deviennent de
plus en plus incontrôlables et après un « accident », la séparation des sœurs devient inévitable...
Après un énième accident, lors d’une cérémonie de couronnement, Elsa finit par fuir, loin dans la montagne.
Sa sœur Anna, qui l’aime malgré tout, part à sa recherche, bravant tous les dangers, y compris le plus grand de tous, sa propre sœur...

Vous l’aurez remarqué, « La Reine des Neiges » est (encore) un film en images de synthèse.
Techniquement, on repassera. Ce n’est pas plus impressionnant que ce qui a été fait avant. Le film est très ressemblant avec le précédant Disney « Raiponce », d’ailleurs les personnages
ne sont pas super fouillés et se ressemblent aussi beaucoup (trop ?).



Les effets spéciaux quant à eux (neige, glace) ne sont pas si mal mais bon, on est en 2014 les cocos, pas de quoi s’extasier la nouille...
Alors, si à première vue le film n’a rien d’exceptionnel, pourquoi en parle-t-on me direz-vous ?
Et bien c’est là que se trouve le petit « plus » de cette « Reine des Neiges » !
Disney qui renoue ENFIN avec ce dont on attend de lui, la MAGIE !
Bah oui, vous connaissez bien cette expression « La magie Disney », pourtant, depuis les films de princesses, il y a bien longtemps qu’on ne l’avait pas vue cette coquine (la magie hein, pas la princesse).
Et la magie Disney c’est quoi au juste ?
Et bien c’est une histoire, forcément teintée d’amour, d’amitié, de bons sentiments. Des étoiles, des cœurs et des animaux gentils. Des personnages attachants, rigolos et SURTOUT, des chansons...
De vraies chansons, celles qui donnent des frissons, celles qui font fondre comme neige au soleil, celles que l’on aime, celles qui rappelle que « C’est moi Simba, c’est moi le roi » n’est pas la seule chanson que vous aurez envie de garder en tête !
Et justement, « La Reine des Neiges » est quasiment une comédie musicale ! Près de 40 minutes de chansons, de la plus humoristique à la plus... belle, toutes font avancer l’histoire. Elles sont divinement bien interprétées (en V.O. only) et croyez-moi, vous les garderez en tête !



Alors, faut-il aller la voir cette « Reine des Neiges » ? Et bien OUI, je le conseille vivement.
Si visuellement le film n’apporte rien (tout comme la 3D, encore), le scénario est plutôt bon et je peux vous garantir qu’à certains moments, vous en aurez des frissons !
La relation entre les deux sœurs est vraiment belle et la fin... OUF !
Les personnages secondaires sont plutôt drôles et attachants. Entre Sven, le renne chien-chien à son pépère et Olaf, le bonhomme de neige câlin, le fou rire est garanti !
Sonoriquement, et comme je le disais plus haut, la magie Disney opère !
Le son Dolby Atmos et les chansons touchantes vous en donneront la
chair de moule , et ça, ça n’était pas arrivé depuis un moment...

 
HOP, j'tai volé ton nez!
Petit cadeau bonus (bah oui c’est Noël les enfants), les projections françaises diffuseront avant le film un court métrage « Mickey à cheval ». Un petit dessin animé très mignon, à cheval - justement - entre les films d’animations des années 30 en noir et blanc et... ceux d’aujourd’hui TRÈS modernes !
Je suis certain qu’il ravira aussi bien les petits que les grands enfants ! A consommer de préférence avec les lunettes 3D ;)

Sur ce, je tiens sincèrement à vous souhaiter un très Joyeux Noël.
Si pour certains, Noël est vue comme une belle fête de famille ou entre amis, c’est aussi le moment de penser à ceux qui sont seuls, malades, ou pire...
C’est du vécu personnel alors si il y a bien UN moment dans l’année où l’on se doit de penser à autre chose qu’à soi, faisons-le.
C’est un peu à ça aussi que sert la magie, qu’elle soit de Disney, ou de Noël...


Bande annonce!

LE HOBBIT 2


Quand j’étais enfant, pour moi les hobbits c’était des nains très jovials qui couraient et sautaient partout, ne parlaient pas, mais pourtant on comprenait toujours ce qu’ils voulaient dire. En même temps, ils montraient toujours ce qu’ils avaient avec leurs doigts...
Bah oui, jusqu’à aujourd’hui, les hobbits, j’étais peu habitué à les voir... en dehors... du Fort...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LE HOBBIT 2, LA DESOLATION DE SMAUG !

Ok, ça va, je sais ce que vous vous dites : « Ah le salo, il vanne les nains de Fort Boyard, ça se fait pas ! »
Ca se fait pas... mais en fait... c’est marrant !
Enfin j’veux dire, cette émission c’est abusif quand même, les candidats cavalent de droite à gauche, de haut en bas, ils montent, ils descendent et tout ça en courant ! Les mecs sont de taille dite « normale », et à coté d’eux, des nains...
Sérieux, vous avez déjà essayé de courir avec un enfant à vos cotés ? Toi tu fais un pas, le môme en a fait son 6ème  (le tout 6 mètres derrière) !
Et les nains du Fort, c’est pareil ! Les pauvres, quand ils montent les escaliers c’est... TROP MARRANT !
Bon, je m’éloigne hein, c’est pas un AJTPV « Fort Boyard » non plus. Bien que j’en aurais des choses (choses=vannes) à dire sur cette émission qui a bercé mon
enfance.

Qui veut voir MON hobbit?!

En fait, je m’éloigne aussi pour une autre raison, « Le Hobbit 2 », j’ai rien compris !
Déjà parce que je n’ai pas vu le premier. Ensuite parce que, bien que j’aime la série des « Seigneur des anneaux », l’héroïque fantasy n’est pas mon genre de films (films, livres, etc).
Alors, pourquoi suis-je allé voir ça me direz-
vous ? Bon, je l’avoue, je suis coupable, j’ai été gracieusement convié à l’avant-première du film (ça a du bon d’être bloggeur quand même, merci Adrien et son site www.cineaddict.fr).

Alors, on va passer sur le film assez vite pour vous dire ce que j’en ai pensé en deux mots :
Tout d’abord,
(Voila, c’était les deux mots...)
Bah oui, j’ai pas vu le premier, j’ai pas vraiment suivi l’histoire car je ne connais pas les nombreux personnages de ce film (surtout qu’apparemment, de nouveaux apparaissent entre le premier film et celui-ci) et, en plus, je n’ai pas apprécié la non-fin.
Comme pour le « Seigneur des anneaux : Les deux tours », le film se termine sur un cliffhanger des plus frustrants, obligeant le spectateur à patienter jusqu’à la suite !

J'tai jamais vu toi!

Pour ce qui est de la technique, (ça au moins je peux en parler quelque soit le film), c’est du bon boulot. Le film est sublime, les paysages Néo-zélandais sont à tomber, les décors fabriqués (comme le village sur l’eau) sont très réalistes et les scènes d’actions plutôt convaincantes.
Pour en revenir aux scènes d’actions, c’est tantôt répugnant (l’antre des araignées géantes), tantôt un jeu vidéo (la cascade des tonneaux), ce qui parfois rend l’intrigue bien secondaire.
Le film est, comme vous l’imaginez, en 3D et est - fait un peu plus rare - TOURNE en 3D.

J’ai souvent parlé des technologies au cinéma dans mes critiques. Animations dans « Le monde de Nemo », plans séquences dans « La Corde », son Dolby Atmos dans « Gravity »...
Aujourd’hui, le cours sera : la 3D !
Et plus précisément les différentes techniques employées par les cinémas pour fournir du relief à des films qui souvent en manquent...


Sachez d’abord que les premières images en relief ne datent pas d’hier. Déjà en 1839, peu après l’invention de la photo, on met au point des techniques permettant de prendre des clichés simulant la vue humaine. Pour « lire » ces photographies, on inventa un appareil appelé le Stéréoscope qui, comme pour le son Stéréophonique, sépare en deux images (ou sons) différentes, le sujet. Ainsi, les yeux (ou oreilles) perçoivent en même temps deux signaux différents. Le cerveau, sauf pour ceux qui n’en n’ont pas, finit le travail et vous donne l’illusion de l’immersion.
Plus tard, en 1858, on inventa une technique de stéréoscopie encore utilisée aujourd’hui, bien que rare : l’Anaglyphe.
L’Anaglyphe, ce sont ces lunettes en carton avec un filtre bleu et l’autre rouge qu’on avait quand on était petit pour regarder des dessins ou images animées sur les boites de céréales !
Le fonctionnement de cette technique est exactement le même aujourd’hui :
Les yeux humains sont séparés d’environ 7cm l’un de l’autre. La variance de cette séparation d’un humain à l’autre est infime.



De ce fait universel, pour filmer en 3D, il suffit de prendre deux images d’une même scène tournée en même temps et sur la même pellicule, mais écartée de 7cm !
Simple non ?
En fait, la difficulté se situe, non pas sur la prise de vue, mais sur la restitution de ces images.
Car sur une pellicule 7cm, ce n’est pas évident à voir... C’est d’ailleurs souvent ce que me disent les filles, mais j’ai toujours pas compris pourquoi...
Bref, au 19ème siècle donc, l’Anaglyphe consistait à filmer avec deux caméras aux objectifs espacés de 7cm deux images appelées « homologues ».


Image 3D avec ses deux
"homologues"


Ces homologues étaient superposés, mais la parallaxe (la différence des images d’une caméra à l’autre) était colorisée en bleu ou rouge suivant qu’elle s’adresse à l’œil droit ou gauche.
Les lunettes finissent le boulot en cachant à l’œil DROIT ce qui doit être vue uniquement par l’œil GAUCHE et inversement...




Aujourd’hui, cette technique n’a plus sa place au cinéma car, vous l’aurez compris, elle altère fortement les couleurs et la qualité de l’image et, forcément, à l’heure de l’UjfjffUltra HD, ça ne pardonne plus.
Depuis 4 ou 5 ans et les débuts de la démocratisation des films en 3D au cinéma (depuis « Avatar » quoi), deux technologies majeures de restitution se font concurrence, pour le plus grand plaisir de nos migraines...
Ces deux technologies sont identifiables à leurs lunettes.

La première est appelée : la 3D « active » ou technologie « XpanD ».

C’est celle avec les grosses lunettes qui tombent toujours de votre nez, les rouges (oui oui les moches !)
Cette technologie ne fonctionne qu’avec les films projetés en numérique. Autrement dit, pas de pellicule, uniquement un DVD relié à un projecteur.
Son secret ? L’écran diffuse par intermittence l’image faite pour l’œil droit et l’image faite pour l’œil gauche à une fréquence que l’œil nu ne peut détecter (120hz, soit 120 fois par secondes). En complément, les lunettes, elles, ferment par intermittence le verre droit, puis le gauche, sur la même fréquence. Résultat : l’écran diffuse l’image destinée à l’œil droit et les lunettes elles, ferment en même temps le verre de l’œil gauche !
Vous n’y voyez que du feu ? Normal, l’œil humain perçoit les mouvements à partir de 3 images par secondes... alors imaginez 120...
Les lunettes, elles, sont commandées par infrarouge dans la salle et le capteur est cette petite pièce noire sur le devant des lunettes. Mettez donc le doigt dessus, et la 3D, a pu !
AVANTAGES : 3D réelle, grande profondeur de champs, fonctionnent sur tous les écrans.
INCONVENIENTS: Lunettes lourdes, à piles, dépendantes d’un émetteur infrarouge, chères.

La seconde technologie, c’est la 3D dite « passive » , avec ses lunettes RealD.


C’est celle avec les lunettes cheap en plastique qu’on vous vend 1€ et qui s’accumulent chez vous parce que vous les oubliées à chaque fois mais que, quand même, faut pas les jeter hein, ça peut servir...
Cette technologie fonctionne d’une autre manière. En fait, la diffusion des deux images se fait EN MÊME TEMPS sur l’écran. Sauf que ces deux images sont polarisées (colorisées) différemment et le « décodeur », ce sont les lunettes !
La polarisation 1, destinée à l’œil droit n’est visible que parce que le filtre de l’œil GAUCHE, cache une partie de l’image. L’inverse est aussi fait pour le filtre DROIT, et ainsi les deux yeux voient deux images différentes en même temps, le cerveau, lui, fait le reste !
AVANTAGE : Les lunettes ! Elles sont légères, ne donnent pas la migraine, ne coûtent pas chères.
INCONVÉNIENTS: La perte flagrante de luminosité due aux filtres polarisants, ce qui nécessite de changer la toile qui passera du blanc au gris argenté.

Alors, je le disais plus haut, ce sont deux technologies majeures, il en existe d’autres mais elles sont extrêmement rares, et n’oublions pas qu’à la base, je teste pour vous des films...

En conclusion, que dire... Personnellement, je préfère la deuxième technologie.
Déjà, les lunettes RealD sont plus « Swagifiantes » que les XpanD et puis, souffrant régulièrement de migraines, si je dois en plus me taper un film avec Nicolas Cage en 3D (true story bro)...
Voilà, c’était mon 50ème AJTPV !
J’espère qu’il vous a plu et que les autres aussi car c’est quand même pour vous que je teste
les films hein ;)
Quoi ? Le Hobbit ? Ils en ont fait un film ?

Bande annonce!

IL ÉTAIT TEMPS

Les comédies romantiques, c’est – après les tâches ménagères – ce qui divise le plus les hommes et les femmes.
Oui, je sais, les hommes ont un pénis et les femmes un vagin, y a ça aussi… sauf en Thaïlande… mais ceci est une autre histoire…
D’ailleurs, en Thaïlande les femmes transformées ont une plus grosse bi... BON BON BON ça va passons !
Donc, les comédies romantiques au ciné, pour les filles, c’est un peu comme choisir entre la petite robe rouge ou la petite robe rouge (OUI JE SAIS, l’une est « Carmin » et l’autre « Amarante » mais nous, les hommes, on s’en tape, ce qu’on veut c’est ce qu’il y a en dessous !).
Pour les mecs, le choix est déjà plus simple : « est-ce que je la tripote au début du film ou au milieu du film ? ».
Bah oui mesdames, ne croyez pas que vous allez nous emmener au ciné « voir un film de Meg Ryan » (comme dirait Foresti) si : SOIT l’homme qui vous accompagne veut vous « pécho », SOIT, il vous a déjà « pécho » et veux remettre le couvert sur la table (ou vous pour le coup), ou SOIT, il est gay… Et là, mesdames, inutile de vous conseiller d’espérer qu’il y ait AU MOINS Ryan Gosling pour vous faire oublier…
Mais avant de démarrer cette critique… mettons-nous dans la tête de ce gentil couple que nous appellerons Jean-Kevin et Cindy Bouvier-Tignon.
Jean-Kev’ comme l’appellent ses amis et Cindy vivent quelque part en France. J-K aime sa Fiat Punto Break Sport GTX de 110cv qu’il bichonne plus que sa femme. Il y a installé un super aileron arrière en véritable fibre de carbone de PVC coloré mauve-paillette, un volant en moumoute tout doux sur la peau, et un intérieur cuir en peau de nubuck vert des plus classes. Un investissement, selon lui.
Cindy, elle, son truc c’est sa chatte ! Nooon pas celle-là (elle ne s’en sert plus), je parle de sa chattonne marron-blanche, Frizette, adoptée il y a peu à la SPA.
Elle aussi la bichonne plus que son homme et lui achète tout plein de tenues extravagantes et hors de prix.

Sa femme, Nicole, 45ans, 1m60 de haut et de large, 89kg...
Mouai, j'aime bien sa caisse moi aussi!
Ils ont aussi un fils, Bryan-Steven, 3ans et demi (ou 42 mois comme on dit par chez eux), roux, et qui, lui, n’aime rien, même pas ses parents, mais en même temps ses parents…
Vous l’aurez compris, tous deux (enfin tout 5) sont originaires du Nord pas de Calais, mais ils ont déménagé à Dunkerque car, d’après eux, le Nord pas de Calais c’est bien trop cliché.
Et avant de regarder comme chaque Dimanche soir leur émission favorite, « Confessions Intimes », ils vont au cinéma. Et ce soir là :

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", ILS ONT TESTE POUR VOUS: IL ÉTAIT TEMPS !

Jean-Kev’ et Cindy sont donc assis à la terrasse de leur café favori, le bistro « Chez Bébère », où ils ont leurs petites habitudes.
Un p’ti noir pour Cindy, une 8-6 pour J-K, nos deux compères discutent du choix du film de cet aprèm’ :

Jean-Kevin : « Hé ma bibiche, ça te dirait qu’on aille se faire uneuh toileuh cet après-midi  ? » (Le parler « djeun’s », ça fait craquer les femme il paraît.)

Cindy : « Ah oui ? Il y a encore des araignées dans la chambre de Bryan ? »

Jean-Kev' : « Hein ?! » (prononcez « Gnéé » )

Cindy : « Euh... » (prononcez « Gnéé » aussi en fait)


Hum, il semble que la conversation passe mal entre ces deux là, allons direct au moment où il sortent de la salle, et donc retournent « Chez Bébère » pour débriefer...

Cindy : « Alors mon chéri, tu as aimé le film ? Moi j’ai adoré ! C’était vraiment une belle histoire ! Cet homme, timide, pas très beau, qui découvre son pouvoir de remonter le temps et tombe amoureux de la belle Mary ! Pour la séduire, il rejoue chacune des scènes ratées pour être toujours l’idéal de ce qu’elle attend ! C’est vraiment bien trouvé ! »

Jean-Kev’ : « Bah ouai heureusement qu’il y avait ce côté science-fiction parce que pendant un moment je me demandais si on était au milieu du film pour te tripoter ! »

Cindy : « Oh petit coquin ! Mais tu l’as vu, l’amour ce n’est pas que le sexe. Regardes Tim (le héros du film NDLR), même s’il est parfait aux yeux de Mary à force de corriger ses erreurs en remontant le temps, il se rend vite compte que les sentiments, eux, ne sont pas modifiables et que lorsqu’il se trompe en remontant trop loin, il perd Mary, alors que son cœur, lui, bat toujours pour elle ! »

Jean-Kev’ : « Ah ouai c’est vrai mais j’ai pas tout compris moi. Son père qui a aussi le même pouvoir tombe gravement malade. C’est pas normal ça, s’il peut remonter le temps ?! »

Cindy : « Bien sûr minou (oui les surnoms de merde existent aussi ailleurs qu’à Paris), la maladie du papa de Tim est le côté tragique du film. Tim est perdu entre gagner l’amour de Mary et fonder une famille avec elle, mais en même temps, vivre et revivre les moments les plus intimes avec son papa qui disparaît peu à peu. C’est beau mais en même temps si triste de devoir assurer l’avenir, tout en pouvant choisir de profiter encore du passé ! »

Jean-Kev’ : « Hein ?! (prononcer  « Gnéé », encore) Tu veux dire comme quand Bébère me sert ma 8-6 alors que j’ai à peine terminé le pinard ? Et que j’aimerais encore reboire du pinard mais que quand même la 8-6 ça aide à éponger la soif ? »

Cindy : « Ah laisse tomber mon grand loup, les comédies romantiques, c’est vraiment pas fait pour toi ! Allez viens, on rentre à la maison, il est quand même que 8h30 du matin. Par contre je me demandais : maintenant qu’on est sortis du cinéma, tu pourrais enlever ta main de ma poitrine là nan ? »

Sans dec'...
Bah oui mes amis, tout comme Cindy et Jean-Kevin, finalement les comédies romantiques ce n’est vraiment pas pour tout public.
Les femmes vont vraiment aimer « Il était temps », les hommes probablement moins, même si l’aspect « science-fiction » du héros peut attirer un public plus « barbu ».
A coté de ça, le film est bon, il est drôle et les acteurs jouent très bien.
Personnellement, je le recommande quand même. C’est un vrai bon moment de cinéma et j’avoue que la partie relationnelle entre Tim et son père malade (qui m’a personnellement touché car c’est du vécu) a vraiment produit son effet.

Pour ceux qui se demandent ce que sont devenus J-K et Cindy depuis, et bien Cindy a demandé le divorce, elle a pris ses deux chattes et le facteur, et a enfin quitté le Nord Pas de Calais pour un endroit plus chaud et ensoleillé, Cherbourg.


Cindy aime les facteurs qui ont du goût!
Jean-Kevin, lui, a revendu sa Punto, il en avait marre des voitures tape-à-l’œil. Avec l’argent, il s’est offert une PS4, mais ne comprend toujours pas comment elle fonctionne.
Enfin, Bryan-Steven a quitté le domicile familial, aujourd’hui c’est un adulte affirmé, bien dans sa peau, qui poursuit ses études de plombier-chauffagiste, et à maintenant 7 ans et 3 mois, il compte épouser sa cousine de 3 ans son aînée, pour le plus grand bonheur de tous...

Il est trop bô ton GTX Jean-Kev'! T'es trô un mécanô!
PS : Je rappelle bien sûr qu’il ne s’agit là que d’humour et de second degrés. Je n’ai rien contre les gens du Nord pas de Calais, d’ailleurs j’ai même fait un don au Téléthon alors hein... (quoi ? comment ça on a pas le droit de dire ça ?)
De plus, pour le respect des familles, j’ai juste changé les noms des protagonistes. Mais tous les faits rapportés sont bien inspirés de faits réels ! (SISI j’vous jure !)



Bande annonce!

DRAGON BALL Z: BATTLE OF GODS


Cet article est dédié à toutes les personnes qui nous ont quitté trop tôt, toutes les personnes qui nous ont quitté trop tard (oui y’a un moment donné faut laisser la place hein), et bien sûr, à toutes les personnes qui sont encore là, ET QUI VEULENT PAS CREVER PUTAIN !
Bref, sans vouloir citer des noms, je dois avouer que de grands héros nous ont manqués…
Songoku, tu sais, je t’ai aimé, je t’ai adoré, je t’ai vénéré même !
Mais cette fois, c’est toi qui me vénère avec tes films de merde !
Il fut un temps ou j’aurais tué pour toi ! Pour avoir ta photo sur un papier plastifié, ta représentation sur des petits bouts de plastique, sur des vêtements, des stylos… J’ai même dû subir les terribles ravages de celle qui détenait les clés de tes aventures, celle qui avait tout pouvoir sur ta vie, celle qui décidait, ou non, de nous montrer tes combats : DOROTHEE !

A une époque, j'aurais tué pour avoir ce genre d'objets...

Au final, tu as disparu, laissant derrière toi une légende parmi les plus grandes de l’univers, le tiens, celui de ta série.
Comme une chimère, on entendait parfois parler de toi, d’un film, avec de vrais acteurs, un vrai monde… Mais l’évolution n’a pas marché et « Dragon Ball Evolution » a définitivement fini de consommer la rupture…
Aujourd’hui encore, même en étant tombé bien bas, après la nullité, il reste encore des marches pour descendre…

Paul Walker, c’est pour TOI, même après ton dernier nanard (« Fast 6 »), il reste encore un nanarbre !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: DRAGON BALL Z: BATTLE OF GODS !

Vous l’aurez compris, j’ai été un fan inconditionnel de Dragon Ball et Dragon Ball Z (ET IL N’Y A RIEN APRÈS !). Je connais l’univers comme ma poche (tiens c’est quoi ce truc dans mon fute ?!) et j’ai vu et revu un nombre de fois incalculable la série et les OAV !
D’ailleurs mon préféré c’est « Baddack, le père de Songoku » que je trouve magnifique, l’histoire est top, et pour quelqu’un qui ne connaît pas Dragon Ball (je sais ça n’existe pas mais on sait jamais), c’est par là qu’il faut commencer !

Mais j’ai précisé « j’ai été » et non « je suis » car oui, aujourd’hui, je suis un homme déçu, trompé, désabusé ! La saga aurait du se terminer en pleine gloire sur le deuxième film au cinéma (avec Bio-Broly) et sur le combat contre Bou (dans la série). Mais au lieu de ça, elle a continué.
Et par « continuer », j’entends « sombrer » ! Déjà, Dragon Ball GT…
Je ne sais même pas si en parler est une bonne chose…


La série - qui se passe dans le futur - est une véritable arnaque, les personnages du maître Toriyama (le créateur de la saga) ont été ni plus ni moins violés ! Entre Trunk adulte, devenu gay, Goku, redevenu enfant mais avec un corps d’adulte (un Rom quoi), ou encore Vegeta avec une MOUSTACHE ! Non non non, parlons d’autre chose…



Ce qui m’a bien aidé à faire mon deuil d’une série que j’ai tant aimée, c’est aussi le film « Dragon Ball Evolution ». Quand j’étais enfant, à l’école primaire, dans les années 90, déjà, j’en rêvais ! Un film avec de vrais acteurs, avec un vrai monde, des effets spéciaux ? WAAAAHOU ! Ce serait tellement bien ! En plus c’était la grande époque des adaptations cinématographiques de jeux vidéo ! "Mortal Kombat" avec Christophe Lambert (comment ça "qui est Christophe Lambert ?"), "Street Fighter" avec Van Damme, "Double Dragon" avec... des acteurs… Bref de GRANDS films… quand on a 10 ans ! Aujourd’hui ce sont de pures daubes certifiées, mais tellement cultes, et c’est de ça dont je rêvais !
Et puis, vint « Dragon Ball Evolution », la même merde, sortie 10 ans trop tard.
Bref, nous ne sommes pas là pour parler de ce « film », regardez-le à l’occaz’ et vous comprendrez (peut-être qu’un jour j’en écrirai une chronique tiens). 
Ainsi laissés pour mort, Songoku et ses amis sont réapparus dans « Dragon Ball Z Battle of Gods  »
Traduction: « Dragon Ball et le Lapin Crétin » !
Ah oui je vous l’ai pas dit ? Le super-méchant de ce film est… un lapin !
Alors oui, je suis conscient que les personnages de l’univers DBZ sont parfois farfelus !
Freezer a l’air de sortir de chimiothérapie et porte un nom de frigo, Cell est un cafard géant, Bou un gros Malabar (mais Malabar comme la marque hein !). Alors, ok un lapin rose c’est pas pire, mais là, en plus, c’est un lapin débile ! Il ne pense qu’à manger et à s’amuser avec son acolyte travelo qui aime le chant et les sushis !
Avec Bills, DBZ est bel et bien fini...

Laissez-moi vous résumer un peu tout ça. Bills, le Dieu de la destruction sort de sa longue hibernation. Il a envie de se divertir un peu et se souvient de l’existence d’un « Dieu Super Saïyan » avec qui il pourrait se dégourdir les jambes !
Sauf que… ce Dieu n’est qu’une légende, mais notre chaud lapin se rend sur Terre pour interroger les derniers Saïyans encore en vie pour en savoir plus.
Evidemment, il comprend vite qu’il perd son temps et menace de détruire la Terre si personne ne veut se battre avec lui… Forcément, un homme, un seul, est à la hauteur de l’ennemi, Songoku !

Bah oui les amis, c’est du vu et revu ! Tous les OAV de la saga se ressemblent en construction : un super ennemi qui veut détruire la Terre et à la fin c’est Songoku qui gagne.
Mais au moins, à l’époque de leurs sorties (entre 89 et 98), ces fameux OAV avaient quand même le charme de l’époque ! Des animations à vomir, des dessins faits à la main (avec une règle), des doublages dégueux et des bruitages identiques pour toutes les actions.
Mais on aimait ça ! C’était CA, l’esprit DBZ ! De la baston, de l’humour, du sang, des blessés, des morts, des cris et à la fin, une bonne morale : l’union fait la force (pour repousser les étrangers, mais quand même).

Alors que là…
« Battle of Gods » est NUL !
Les personnages sont massacrés ! Entre un Vegeta qui danse et un Goku amaigri dans son ultime transformation en Dieu… Nom de Dendé, c’est un massacre ! Le film est réalisé en images de synthèse donc forcément les animations sont TROP bonnes, les musiques sonnent TROP vraies, et heureusement que les bruitages ont pour la plupart été conservés car, perso, si je voulais regarder un Naruto, j’aurais regardé un film avec Naruto !

Au final, le film est un déchet ! Imaginez que des jeunes d’aujourd’hui découvrent DBZ par ce film ? C’est l’équivalent de… je sais pas, découvrir Matt Pokora avec « Robin des bois » !
Auriez-vous oublié qu’avant ça, il était dans les « Link-up » ?! (bon ok, mauvais exemple).
Franchement, c’est carrément cracher sur une légende que de commencer par la fin, cette fin. Et oui je l’assume, dorénavant, je ne serai plus fan de DBZ, car pour moi cette série a été rapide et dangereuse (« Fast & Furious »)…

Et on sait tous comment ça se finit…

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