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LA BELLE ET LA BÊTE


Raconter des histoires d’amour, c’est bien !
Raconter des histoires d’amour entre deux êtres radicalement opposés, c’est mieux !
Raconter des histoires d’amour entre deux êtres radicalement opposés et liés par la domination de l’un sur l’autre, c’est encore plus mieux !
Raconter des histoires... OUI BON VOUS AVEZ COMPRIS...
Mais raconter des histoires d’amour entre une belle et une bête... faut vraiment qu’on me donne le nom de son dealer à l’auteur...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LA BELLE ET LA BÊTE !

Et quand je parle de dealer, je n’en parle pas seulement pour faire une enième vanne vaseuse dont moi seul ai la recette !
Je pense, en effet, que si - de base - l’histoire de « La Belle et la Bête » est un conte sublime, le côté métaphorique et féérique (évidemment c’est un conte hein) n’a de sens que s’il est écrit...
Je m’explique. Si vous lisez le conte, les descriptions de la Bête et de ses lieux seront construits et imaginés dans VOTRE tête. Ce qui signifie que la Bête et ses lieux seront façonnés à VOTRE image ! C’est vous lecteur, qui avec votre propre culture, vos propre peurs et vos propre « fantasmes » de bête qui allez lui donner vie !
En plus j'aime pas ma gueule le matin...
A ce titre, je pense que l'image qu'un occidental se fera de la Bête sera forcément différente de celle que se fera un oriental ou un asiatique. Et c’est ce qui est beau. Car, dans le livre, la Bête est toujours décrite de la même manière : « Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. » et ce, quelle que soit la traduction !
Et j’en viens là où je voulais en venir (haha), l’adaptation au cinéma d’un tel conte pose un problème qui va forcément jouer sur le spectateur : l’identification.

Moi c'est Bonne, BELLE, pardon!
Si Belle reste une fille jolie, douce toussa toussa à laquelle on peut à peu près tous s’identifier, l’image de la Bête, elle, est en fait la représentation que s’est faite le réalisateur, et donc pas nous ! Et cela pose un réel soucis car la Bête est censée être terrifiante, effrayante, mais si le réalisateur a donné une tête de lion à sa Bête et que moi, les lions, je trouve ça mignon... ça ne fonctionne pas...
Vous avez donc bien compris le premier problème de ce film (à mon goût), et qui vaut pour
toutes les autres adaptations de « Le Belle et la Bête », et des contes en général.
C'est moi où... on a des têtes de culs?
Passons donc au second problème, le vrai, le grOs, l’énOOOOORME : LE FILM !
Nous parlerons un peu plus loin de l’aspect visuel du film, mais intéressons-nous d’abord à sa construction quelque peu... bancale.
D’abord, le scénario.

Ok, c’est un conte imaginaire.
Ok, il en existe 8 autres adptations, les plus connues étant la version de Jean Cocteau de 1946 et la version de Disney en 1991.
46>91>14 (et le numéro complémentaire...)
Ok, le film se veut le plus proche possible de la version Livre (de DeVilleneuve en 1740).
MAIS, le nombre d'incohérences scénaristiques est tellement énorme que ça en devient gênant !
Je vais donner deux exemples parmi la bonne 20taine que je pense avoir relevé.
Premier exemple : lorsque Belle se réveille dans une chambre inconnue, épuisée de son long « voyage » nocturne jusqu’au château de la Bête, elle trouve dans sa geôle une belle robe de princesse sur un mannequin.
Et vous savez ce que fait Belle en la voyant ? (Quoi ? Qui a dit « elle la met sur Le Bon Coin » ?!) ELLE LA MET TOUT COURT!
N-O-R-M-A-L !
Deuxième exemple : la Bête a envoûté le cheval du père de Belle pour que, lorsqu’on lui murmure à l’oreille une formule magique, il aille de lui-même au château !
Plus tard dans le film, un brigand veut aller piller le château de la Bête, monte sur son cheval et murmure ladite formule à l’oreille de sa bestiole, cette dernière s’exécute... ALORS QUE C’ÉTAIT MÊME PAS LE MÊME CHEVAL PUTAIN !!!
Et j’en passe des molles et des pas mûres...
Héhé, t'as beau être con, tu l'a sens la douleur!
Continuons avec les acteurs qui jouent... trop...
Trop est un euphémisme...
En fait, « La Belle et la Bête » est un film français, avec des moyens américains.
Et vous savez quelle image colle aux films français (hors comédies) comme des morpions sur la verge d’un Rom ? Un très mauvais jeu d’acteur !
La ver... OUPS!
Oui, il faut se le dire, le jeu français est mauvais ! (évidemment pas tous hein, mais en grande majorité). Et « La Belle et la Bête » ne déroge pas à la règle !
-Léa Seydoux, (ATTENTION VANNE HARD-CORE) après avoir bouffé de la chatte avec Adèle tente de s’attaquer à un gros chat > Raté !

-Vincent Cassel, en prince vaillant et Bête puante, (ou prince puant et Bête vaillante ça marche aussi) merci qui ? Merci les images de synthèse > Raté !
-André Dussollier, père aimant qui perd sa fortune en mer (pourtant 6 enfants, ça paye les alloc’) et cherche un retour à la dignité en allant... cambrioler un château > Raté !
-Audrey Lamy, drôle dans « Scène de ménage », dramatique dans « La Belle et la Bête », ici aussi, l’inverse fonctionne parfaitement... > Raté !
-Je passerai mon chemin et ne perdrai pas mon temps avec tous les acteurs secondaires aussi médiocres que... secondaires !!
Je pense particulièrement au méchant de service Eduardo Noriega (Perducas dans le film) ou la voyante Astrid qui donne pas franchement envie de connaître son avenir (ni même la fin du film en fait...)
_ HAN! Comment peut-on dire des choses pareilles!
_ La ferme greluche!
Finissons quand même avec une note positive du film, le visuel.
Car il en faut bien une, alors soulignons-la !
Si « La Belle et la Bête » ne brille pas par son originalité ou son interprétation, l’aspect visuel, lui, est sublime !
Je dois l’avouer, j’en ai vus des films à effets spéciaux dans ma vie, mais là, il est clair que celui-ci est l’un des plus beaux !
Les décors, les costumes, les effets spéciaux et les images incrustées sont de toute beauté!


C’est beau, coloré, réaliste, et le réalisateur a souhaité un décor proche de l’univers d’Hayao Miyazaki («
 Voyage de Chihiro », « Mononoké »...) qui est en effet très réussi !
Pour tout vous avouer, je ne suis resté dans la salle que pour la claque visuelle que j’ai prise (en tendant l’autre joue d’ailleurs) et que je ne regrette pas.
Pour le reste... il y a Mastercard (pour les Pop corn et le Coca).

J'aime regarder des fonds verts!
En conclusion, si vous avez une carte cinéma illimitée (comme moi), ou que vous êtes riche (pas comme moi), allez voir ce film juste pour faire honneur au travail des artistes qui l’ont réalisé.
Sinon, passez votre chemin et déconnectez quand même vos cervaux de la réalité en regardant un peu de télé-réalité devant « la Belle et les Princes »...


Bande annonce!

LES 3 FRÈRES: LE RETOUR


ATTENTION: QUAND C'EST BLEU, CLIQUEZ POUR VOIR LES SURPRISES! ;)

OOOOUUH... ATTENTION, là, c’est du TRES TRES lourd !
Avant de dire quoi que ce soit, sachez-le, mes chers lecteurs, je suis un grand passionné de comédies françaises au cinéma. Mais au dessus de ça, je suis un fan incontesté des Inconnus !
Je connais absolument TOUT leurs sketchs par coeur, je connais toutes leurs vidéos, leurs films, leurs répliques, leurs chutes, leurs vannes, TOUT !
Pour moi, la meilleure comédie de tous les temps, toutes nationalités confondues au cinéma, c’est « Les Trois Frères », de 1995 !
Je pourrais en  réécrire le script de tête tellement je suis fan !
Vous l’aurez compris, c’est donc sur la pointe des pieds que je suis entré dans la salle de cinéma cette semaine.
Honnêtement, je ne voulais pas le voir, j’avais trop peur, au même titre que le prochain « Star Wars » m’effraie d’avance, je n’ai jamais eu autant d’appréhension pour un film au cinéma !
Mais cette rubrique s’appelle bien...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LES 3 FRÈRES: LE RETOUR !

Cela faisait 18 ans que les Inconnus étaient perdu de recherche. Disparus de la télémagouille et malgré quelques apparitions ciné à trois dans « Les Rois Mâges », à deux, dans « Le Pari », ou « L’Extraterrestre », à un dans « Jacky au royaume des filles », cela faisait une éternité qu’on ne les avait pas revus !
Vous imaginez, 18 ans, un bébé aurait pu naître, s’appeler Isabelle, avoir les yeux bleus, et devenir une femme sans même avoir connu les Inconnus !
Mais là, ils reviennent, et comme Jesus II, ils commencent par les salles obscures...
Salut, c'est nous, tu nous reconnait?
Alors soyons bien clairs, quand j’ai appris qu’une suite aux « Trois Frères » allait sortir, c’était Ushuaïa dans mon froc ! Vous n’imaginez pas le drame !
Au stade 1, je me suis dit : « mais quoi ils veulent des sous-sous dans la popoche ou quoi ? Pourquoi tenter une suite à un film aussi bon que « Les Trois Frères » ?! »
Au stade 2, j’étais plus nuancé, c’est à double tranchant – certes - mais les Inconnus resterons les Inconnus ! Et puis je ne suis pas Madame Irma, qu’est-ce qu’on risque au pire ?
SILVOUPLEEEEEEEEEE!
C’est donc l’heure, les bandes-annonces des prochaines grosses sorties comme « Exterminabeur » ou « Les Miséroïdes » se terminent, hop la pub Seinoise et les slips Kiajauni, le film commence...
Comme un chasseur, j’attends la moindre gaffe, la moindre vanne pas drôle, le moindre raté, mais rien... En même temps, suis-je un bon ou un mauvais chasseur ?
S’il est long au démarrage le rire finit par arriver !
Les personnages s’installent gentillement, et le ficelage du scénario prend vraiment une bonne direction ! Les trois demi-frères sont là, les Inconnus sont là, et vice et versa !
C’est drôle, les gags sont bien choisis, les références au premier film sont très nombreuses (d’ailleurs « Les Trois Frères : Le retour » s’apparente plus à un remake arrangé qu’à un film original, mais on pardonne tout aux Inconnus !) et certaines références s’inspirent directement de leurs sketchs !
Si ce film n’est pas une révolution, c’en n’est pas moins un très bon film !
Quel plaisir de revoir ces trois humoristes s’éclater comme il y a 20 ans sur les planches ! Quelle joie de rire avec les Inconnus, ces légendes françaises comme l’étaient Desproges ou Coluche !
La secte des humoristes qui tiennent sur la durée n’est pas très grande, et si aujourd’hui grâce à des gens comme Ruquier ou Jamel - comme des envahisseurs- le nombre d’humoristes au m² est énorme, soyez-en sûrs, tous se sont forcément inspirés des Inconnus un jour ou l’autre !
Une partie de la troupe du Comedy Club de Jamel
Alors oui, c’est le fan qui parle, je ne suis pas franchement objectif à cet instant, mais que voulez-vous, j’ai été agréablement surpris d’éviter l’hôpital en voyant ce film, et je tiens à vous le faire partager !
Mais je vais tout de même parler de son petit côté négatif.
Le manque d’originalité :
Comme je l’ai dit, le film est plus un remake qu’un film original. Par conséquent, ce retour des trois frères est comme le premier volet, un road-movie social, où nos trois compères se retrouvent dans des situations de la vie quotidienne, mais à leur manière !
On est pas quoi?
Kaïra shopping :
Dans le film, nos héros sont confrontés à un moment donné à des dealeurs de drogues de cités. La rencontre entre ces deux univers aurait pu être drôle si le choix de ces « racailles » avait été plus recherché. Par exemple, le gang du « Kaïra Shopping » aurait vraiment été le bienvenu... Au lieu de ça, ce passage n’est pas drôle et met limite mal à l’aise.
Salut bande de bâtards!
Guest-star :
Oui, des guests, plein de guests ! Pourquoi il n’y en a pas ?! Même Dubosc (que j’adore au passage) arrive à avoir plein de guests dans ses films ! Pourquoi les Inconnus eux-mêmes n’ont-ils pas attiré les stars d’aujourd’hui ? Qui ne rêverait pas d’approcher le trio légendaire plus connu que les bioumans ou le groupe « Douceur de vivre » ?
Le Palmashow et Norman l’ont bien compris et ont même tourné une vidéo avec eux !
Heureusement, un gros guest fait son apparition mi-film ! Quelle joie de revoir le Mickael  -alias Juliette (Antoine DuMerle) - du premier film, avec 20 ans de plus !

Vas-y tu connais pas des mecs pour notre film cousine?
C’est le « cul-cul », c’est le « te-te », c’est le « culte » :
Le plus gros du film est très drôle mais, malheureusement, je ne pense pas que les scènes de cette suite accèdent à l’immortalité comme celles du premier volet...
Pourtant, il faut avouer que certaines trouvailles sont à mourir de rire ! La caravane, la police et surtout la banque ! Ce passage vous tirera probablement des larmes de rire !
Il a dit quoi là?
Bon allez, cessons de nous tournez ménages, courez vite voir « Les Trois Frères : Le retour » en salle ! Il est forcement moins bon que le premier, mais que voulez-vous, au dessus, c’est le soleil alors... (je deteste cette expression au passage).
Et puis, qui ne connait pas les Inconnus ? Lequel d’entre vous n’aurait pas assez de curiosité pour aller voir le film dont tout le monde parle ?
En plus, on en est sûr, ce n’est pas une question pour du pognon ! En effet, les producteurs ne voulant pas miser sur les Inconnus jugés ringards (pfff), Pascal Légitimus, Bernard Campan et Didier Bourdon ont donc travaillé pendant 3 ans, gratis....
Scénario, répetitions et tournage à l’oeil ! Ils ont accepté de ne toucher qu’un intéressement sur les ventes de billets... à partir d’1,5 millions d’entrées en salle...
Autrement dit, Auteuil, Neuilly, Passy, ce n’est pas pour tout de suite, et si - et seulement si - le film marche, le trio pourrait remonter sur scène l’année prochaine...
Alors, va donc au ciné, cé ton destain !

 
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STREET FIGHTER


Nous en avions déjà parlé dans un précédent article, mais, dans les années 90, les adaptations d’un peu tout et n’importe quoi étaient nombreuses au cinéma. En fait le cinéma, c’est un peu comme la mode, c’est par période.
Les 60’s coloration... (les premiers films en couleurs)
Les 70’s gangsta-nation... (les années « Parrains »)
Les 80’s science fiction... (les années « StarWars » (le vrai))
Les 90’s adaptations... (héros de la TV et de la série portés à l’écran)
Les 2000’s animations... (les images de synthèse à leurs débuts)
Et les 2010’s rebootations... (dois-je vraiment en reparler...)
(Parmi tout ça nous eûmes (à mes souhaits) Fascination
, Tentation, Hésitation et Révélation mais ne nous fâchons pas de suite...)
Quoi qu’il en soit, il y eut des adaptations plutôt réussit comme « Mission: Impossible » avec Tom Cruise ou la « Famille Adams », tous deux adaptés de séries TV.
Mais il y eut aussi des adaptations qui, comment dire ça poliment... vous voyez Ribery ? Bon, maintenant imaginez qu’il est nu (allez allez !), maintenant imaginez vous seul à seul avec lui... euh.. disons... en Roumanie !
Et bien même CA, c’est moins pire que...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: STREET FIGHTER !

A la base « Street Fighter », c’est le titre d’un jeu vidéo très populaire des années 90.
C’est ce qu’on appelle un « beat’em up » ou « jeu de combat » dans la langue de Zahia (entre autre).
Le principe du jeu est simple, on choisit un combattant parmi une sélection variée et on se bagarre en appuyant sur tous les boutons de la manette jusqu’à ce que l’adversaire, la manette, ou les pouces du joueur décèdent !
Chaque personnage a ses propres caractéristiques et techniques de combat, et c’est là l’atout du jeu : les combinaisons infinies de batailles !
Select your player!
Alors que dans le jeu chaque protagoniste possède sa propre petite histoire (Robert a vécu dans un Dojo, Jean-Jacques a vu sa famille décimée par un raton-laveur géant, etc...), créer une histoire cohérente entre tous ces personnages est une autre paire de moufles !
Tu monte pas sale clandestin!
Mais... l’appétit d’Hollywood pour les licences qui rapportent est trop fort, et c’est ainsi que sont nés, dans les 90’s, tout un tas d’adaptations toutes aussi nazes les unes que les autres à partir de franchises vidéo-ludiques populaires...



Tout commença en 1993 avec Super Mario. Deux frères moustachus (déjà...) et plombiers qui combattent des champignons (les sniffent aussi) et veulent sauver une princesse des griffes d’une... tortue géante...
Hollywood : « Moustaches ? J’ACHETE ! »







Double Dragon, des acteurs pitoyables, un scénario en carton, des effets spéciaux comme seules les années 90 (voir fin 80) nous en offraient et Alyssa Milano en... Diam’s... 1994, tu nous as bien eu...
Hollywood « Double quoi ? J’ACHETE ! »




Mortal Kombat, ou comment un jeu qui base toute sa qualité sur la violence de son gameplay, de ses graphismes et a inventé la « Fatality » (ses différentes façons d’achever un adversaire) s’est vu adapté au cinéma pour un film « grand public » et eut... DEUX SUITES !!!
Hollywood « Fatality ? J’ACHETE !)



Par respect (non en fait par manque de place dans l’article) je ne parlerai pas des « Dead or Alive », « Tekken », et autre « Resident-Evil » et revenons-en à notre « Street Fighter ».

Sorti en 1994, « Street Fighter » est donc l’adaptation du jeu décrit plus haut. Voguant sur le succès très relatif des adaptations précédentes décrites plus haut aussi (suivez quoi !), les producteurs se sont dit que le jeu de baston le plus populaire de l’époque pourrait rapporter pas mal de fric !
Mais... pour vendre un film comme ça, il faut au moins une star montante de l’époque... Et c’est qui-qui déchire tout dans les 90’s ? Eh oui ! C’est ce bon vieux Jean-Claude !
Et qu'a dit Hollywood
quand le nom de Van Damme a été énoncé ? (vous avez deviné en effet... « J’ACHETE ! »).
Tiens Hollywood!
Une quasi-quenelle dans ta gueule!
Alors le film, qu’est-ce que ça donne...
Et bien vous vous en doutez, c’est...
Le Colonel Guile (Jean-Claude Van Damme) dirige une vilaine imitation des Nation Unies qui a monté une opération commando pour arrêter le Général Bison, qui a pris en otage des soldats alliés.
En marge de cette intrigue, Chun Li, Balrog, et Honda, des journalistes-reporters (non mais lol !) ont découvert comment Guile et ses hommes vont s’y prendre pour démanteler l’organisation terroriste de Bison.
Et en marge de cette autre intrigue (oui y a plein de marges pour nous endormir), Ryu et Ken, deux escrocs à la petite semaine, se font enrôler par Bison dans son armée sans savoir qu’il est méchant-pas gentil (un peu cons Ryu et Ken) et finissent par se rallier (et frivoles en plus) à Guile pour le bien de l’humanité, des Etats-Unis d’Amérique of the U.S.A of the States...
Nous, on est les vainqueurs!
Vous l’aurez compris, ce scénario est à chier, et créer des histoires autour de personnages qui, à la base ne font que se battre, c’est franchement décevant. De plus, les personnages sont ridiculisés par le rôle (et par les acteurs aussi) qu’ils interprètent : Ryu et Ken sont des vendeurs d’armes, Sagat est un bookmaker à 2 balles, Honda, Balrog et Chun Li des journaleux et Guile est ROUX !!!!!!!!!!
Bref, pas terrible comme crédibilité (et dans crédibilité, y a « débilité », ne l’oublions pas)
De plus, comble de l’histoire, ce film a lui-même été adapté en jeu vidéo...
Oui oui, vous avez bien lu, un jeu vidéo>adapté en film> réadapté en jeu vidéo...
Ce jeu va-t-il être adapté en film un jour?
Au final, je vais vous raconter un peu ma vie.
Quand j’étais petit, j’adorais les jeux vidéo (toujours d’ailleurs) et à l’époque, Internet n’existait pas, les téléchargements encore moins et les DVD, même pas en rêve...
Donc, pour regarder les derniers films, il fallait aller au cinéma ou attendre qu’ils passent à la télé (ou qu’un de ses amis achète la vidéo-cassette pour vous la prêter. Et quand il l’avait c’était la consécration ! ).
Vous le suppliiez de vous la prêter, il vous disait « non ma mère veut pas » alors vous marchandiez un peu : « ta cassette contre 2 cartes DBZ », il disait non, vous passiez à « 5 cartes DBZ », ah... ça avait l’air de fonctionner !
Marché conclu, « 5 cartes DBZ, 3 Pogs Batman et 10 billes-Terre » plus tard, vous aviez le Graal ! (Vous n’avez rien compris ? Vous êtes trop jeune...)
Après tous ces sacrifices, c’était génial, Vous voyiez vos personnages de jeux vidéo favoris prendre vie sur l’écran, parler, se battre, c’était magique ! Vous trouviez ça magnifique et pour moi, ces films faisaient partie des meilleurs de l’époque !
Aujourd’hui, il ne reste rien de cet héritage... Quand un jeu est adapté au cinéma, les gens ne s’attendent qu’à des effets spéciaux de folie, des acteurs ressemblants et des poitrines à bonnets D... (ok ça c’est moi). De plus, il n’y a plus aucune joie ou excitation liée à l’attente. A l’époque, une simple jaquette de VHS nous excitait... Aujourd’hui il suffit de cliquer sur 3-4 sites et en 3-4 minutes, le film est dans l’ordi, prêt à être vu entre 3 SMS et 4 messages Facebook « kikoo-lol ».
C’est dommage d’en être arrivé là, et surtout de trouver ces films nuls...
Donc, en conclusion, regardez, « Street Fighter », regardez « Mortal Kombat », regardez tous ces films aujourd’hui... mais regardez-les avec votre âme d’enfant.
Fan de Van Damme et vos 12 ans...
Et je vous promets, que « Street Fighter », « Mortal Kombat » et « Double Dragon », ne vous laisseront que du bon...

 
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JACK ET LA MÉCANIQUE DU CŒUR


ATTENTION: Article un peu spécial car cette fois, il a été écrit à deux !
(Enfin mon assistante et moi-même quoi, vous croyiez quoi ?)
Merci donc à Mélina (en rose), à moi-même (en bleu), au journaliste qui parle [entre crochets], et à VOUS surtout !
ATTENTION: Toute ressemblance avec des personnages ou situations réels serait purement fortuite... quoi que...

Il y a quelques mois, notre reportage nous emmenait à la rencontre de ce charmant petit couple venant d’une banlieue miteuse du Nord Pas de Calais.
Jean-Kevin et Cindy Bouvier-Tignon avaient testé pour nous le film « Il était temps » (à lire ici) qu’ils avaient plutôt apprécié... Même si ils ne sont plus ensemble aujourd’hui [pour le plus grand plaisir des assistants sociaux], notre émission a fait un beau pic d’audience grâce à eux.
Et pour fêter cela, « Confessions Intimes » vous emmène ce soir fêter la Saint Valentin dans la ville de l’amour par excellence [quoi ? qui a dit Amsterdam ? J’ai pas dit « baise », j’ai dit « amour » !], Paris, offcoursement !
Ce soir, nous partons à la rencontre d’un jeune couple sportif, beau, intelligent, classe, riche, en bonne santé... [des parisiens péteux quoi...].
Rencontrons donc Anne-Charlotte et Moukrane, nos deux amants du jour.
Anne-Charlotte De la Coquillette, 27 ans vit à Paris, dans les beaux quartiers. Elle aime la vie, manger des fruits à même les arbres, caresser les pitbulls qui passent et aider les vieilles dames à traverser la rue en rêvant bien sûr d’en pousser une un peu trop fort un jour. Oups, a pu la mamie !
Moukrane Foudhil Benbachir, lui, a 28 ans, mais pour la police il est mineur et s’appelle « Steve ». Il habite plutôt dans les moches quartiers [tié-quart comme ils disent par chez eux] de la banlieue nord. Il aime les putes, les biatches et les filles blondes. Son kiffe [son feu-ki comme ils disent là.... Non ? Ils disent pas ça ? ah...] c’est les grosses voitures, le rap et les films avec Romain Duris [mais à ses potes il dit qu’il kiffe seulement « Expendables » pour pas passer pour une tarlouze...].

Anne-Chacha et Momo se sont donc rencontrés dans un café américain très connu où madame dégustait sa boisson pendant que Momo tentait une approche discrète [pour lui faire les poches mais ça, elle ne l’a jamais su].
Ils prirent leur café ensemble, allèrent au parc papoter des heures...
Le français approximatif de Momo séduisit immédiatement Anne-Chacha.
Puis, vint le temps des cinémas entre amis, entre amours... [la vérité frère !]
Et les confessions devinrent plus qu’intimes, jusqu’à...


AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", ILS ONT TESTE POUR VOUS: JACK ET LA MÉCANIQUE DU CŒUR !

Nos deux tourtes aux poireaux sortent donc [Quoi ? C’est pas comme ça qu’on dit pour des amoureux ?], sortent donc, disais-je, du cinéma de Rosny.
Recueillons donc leurs impressions sur le film :

HISTOIRE :
Anne-Chacha : Oh mon Mokranou!
[Elle l’a appelé « Mokranou », oh le boloss !]
C'était tellement magique ce film !! L'histoire, les personnages, l'atmosphère, la musique, les décors... tout était parfait, féérique, touchant, tendre... Je me suis sentie comme une petite fille un matin de Noël, pas toi ?! Ce petit garçon avec une horloge en guise de cœur, et cette jolie petite chanteuse de rue aux lunettes cassées.. La manière dont ces deux êtres singuliers s'aiment sans se le dire, sans vraiment toujours le savoir même, sans le pouvoir vraiment... Il la cherche sans la trouver, puis elle le trouve sans le chercher... C'est tellement beau et onirique ! Ça m'a fait penser à nous !

Sauf que la tâche est quand même un peu plus compliquée pour Jack avec ces trois règles auxquelles il doit obéir... Ne pas toucher à ses aiguilles, maîtriser sa colère, et surtout ne jamais tomber amoureux !

Momo : Wesh, le film il était tranquil ‘avu ! Les personnages ils sont fré de ouf, il est des barres le chan-mé on dirait moi au collège réréréréré !
[Là, je crois que Moukrane rigole, bien qu’une substance visqueuse s’extraie de sa bouche...]

Sinon ‘avu, pour la StValentin c’est une belle histoire de love quoi ! C’est comme nous deux hein baby-girl sisi t’inquiet’ !
[Moukrane à de drôles de façons d’exprimer ses sentiments mais je crois que nous avons tous compris que le film lui a plu]
 

Sinon heu, j’ai pas bien compris là, le ti-peu « Jack », il a un coucou à la place du cœur mais comment il fait pour changer la pile ?
[Momo est parfois très perspicace]
Anna-Chacha, je crois qu'on a trop mé-fu!
TECHNIQUE :
Anne-Chacha : La qualité des images était époustouflante... Du rêve à l'état pur ! D'ailleurs, à un moment donné je me suis demandée si je ne m'étais pas endormie et que je n'étais pas en train de rêver !!
[Moi je crois qu’elle a bien piqué du nez...]

J'ai rarement vu un film aussi beau. Rien que pour sa qualité graphique il mérite d'être vu ! Un vrai petit bijou de poésie et de tendresse. Comme toi mon Mokranou d'amour !

Momo : Aaaïe !
[Onomatopée de Moukrane montrant qu’il a apprécié les graphismes du film, je pense]

Awai, le film il est beau comme le boule à Beyoncé !
[Une actrice x, je présume]

Les villes sont bien faites on dirait pas comme chez moi !
Sinon y’a des beaux effets ‘avu le temps qui s’arrête, les effets spéciaux pour décrire la peur et tout ! Vraiment, beaucoup de bonnes idées ! En plus Miss Acacia elle est grave booo....

[OUI OUI OUI on a compris Momo aussi a trouvé la qualité graphique à la hauteur des dernières sorties !]
Filmé en HD la véritééééé!
MUSIQUE :
Anne-Chacha : J'ai trouvé qu'il y avait un bon équilibre entre les parties chantées du film et le reste. La BO est vraiment de qualité elle aussi, et assez diversifiée. Toutes les chansons sont extraites de l'avant-dernier album du groupe pop rock français Dyonisos, alors forcément ! Certaines m'ont particulièrement touchée, notamment celle de la rencontre entre Jack et Miss Acacia ! L'un des moments les plus magiques du film je trouve ! Les paroles sont pleines de subtilité et de délicatesse, et la voix d'Olivia Ruiz colle parfaitement à l'univers !! Le slam de Grand Corps Malade aussi, quelle surprise !! Un vrai régal pour les yeux et les oreilles ce film finalement !

Momo : Ah ouai mon amourEUH, tu as raison, tu es tellEUment doucEUH et intelligentEUH !
[Putain quel canard ce Momo ! HEIN ? QUOI ? Non non j’ai dit : « j’ai pas éteint les phares de ma moto... OUF]

Les zik-mu elle sont che-frai, des ptites chansons comme ass, ça change de Kaaris et B2O awai ! Mais euh... c’est qui ce keum, Dyonisos ? J’le défouraille la-cui !

[Pauvre Moukrane, il à rien dans le crâne...]
Écoute cette VOIIIIIIIIIIIIIIXXXXXXX!!
CONCLUSION :
Anne-Chacha : J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce film que je retournerai d'ailleurs voir avec un de mes am...is.
[ Elle allait dire « amants », la salooope !]
Il m'a donné des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux ! Comme toi mon Mokrakra d'amour.
On n'est pas loin de l'univers de Tim Burton, mais avec un petit quelque chose de magique en plus. Et il est vraiment important de préciser qu'il n'y a pas d'âge pour aller voir ce film !

Momo : Moi j’ai grave kiffé la vibes avec ma meuf au ciné. Le film il est i-enb en fait et j’m’attendais trop pas à ça ! Ahré, ma biatch [Chez ces gens là, "biatch" doit signifier "copine" dans leur dialecte] elle m’a dit: « viens mon chéri, on va voir « Jack Bauer et la mécanique du cœur à Sarcelles » », alors moi j’ai pas cramé la disquette ! Mais en fait elle ma bien eut la put...
[NON MAIS OH ! On se calme hein Momo, sinon je sors ma bombe lacrymogène !]
Coucou!
Bref, nos deux amoureux ont apparemment apprécié le film et m’ont confié après l’interview qu’ils le conseillent à tous leurs amis et les « mek d’la tess et du tèrtèr », j’imagines que ça veut dire à tous les lecteurs d’AJTPV, bref à tout le monde...
Alors c'est ça le "tèrtèr" :(
Quoi qu’il en soit, allez voir « Jack et la mécanique du cœur », vous ne le regretterez pas, un film sublime, poétique, joyeux et triste à la fois, avec de superbes chansons, et une fin des plus féeriques... mais ça... ce n’est que mon intime confession...

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JACKY AU ROYAUME DES FILLES


AVERTISSEMENT :
CE QUI VA SUIVRE EST UNE CRITIQUE DE FILM BASÉE SUR L’HUMOUR, L’AUTODÉRISION ET LE SECOND DEGRÉ. ELLE NE REPRÉSENTE PAS FORCEMENT MES PENSÉES PERSONNELLES ET N’ONT POUR BUT QUE DE DIVERTIR ! ALORS, SOYEZ GENTILS DE NE PAS PLACER UNE BOMBE DANS MON METRO OU DE M’ENVOYER DES COLIS PIÉGÉS (t’façon vu la fainéantise des postiers par chez moi, le colis exploserait directement à La Poste).
DE PLUS, PARDON AUX FEMMES (qui représentent la majeure partie de mon lectorat) QUE J’AIME BEAUCOUP D’AILLEURS ET QUE JE VAIS CHOQUER.
CORDIALEMENT, DES BISOUS BIEN A VOUS !

Toutes cultures confondues, la femme n'est souvent qu'un objet reproducteur, chianteur ou aspirateur...
Elle est bien
souvent soumise, malgré elle, aux désirs des hommes (souvent faibles sinon ça ne fonctionne pas) et forcément n’a pas vraiment son mot à dire sur quelque décision que ce soit.
Dans certaines religions, c’est pareil. La femme est cachée tel un beau diamant (bien brut hein) qu’on ne doit exhiber sous aucun prétexte aux regards des autres. Recouverte d’un beau voile de soie (avec deux trous pour les yeux quand même) aucune partie de ce magnifique être féminin ne doit créer le désir dans le regard des hommes, excepté celui de son mari (voilophile en général).
Fatima tu souris là?
Bref, l’instinct de préservation, de conservation et de protection d’une vie privée entre une jolie fleur et son mari (savamment sélectionné par les parents de la fille parmi une sélection de gentlemen tout ce qu’il y a de plus élégant) se doit de perdurer...
En bref, voilée ou dévoilée, la femme objet est et restera un long sujet de débat (tant qu’elle ne se débat pas...)
... mouai... et si on inversait les rôles ?

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: JACKY AU ROYAUME DES FILLES !

Pourquoi autant de violence, me direz-vous, pour introduire la critique d’un film qui se veut justement être une comédie ?
Et bien justement, comme toute comédie qui se respecte, à la base, le sujet traité est forcément grave.
Allez-y, pensez donc à toutes les comédies que vous connaissez (exceptés les burlesques de type « Hot Shot » ou la saga des « Y’a t-il un pilote ») et vous remarquerez que le sujet de base est en général loin d’être fendard !
C’est justement là que se trouve l’humour, savoir rire de tout mais d’abord de soi-même, et à part un clown, peu de gens vous raconteraient leur vie en vous disant qu’elle a été toujours drôle...
Nous méditerons là-dessus un peu plus tard, car le sujet du jour c’est le film de Riad Sattouf,  « Jacky au royaume des filles » !

*FLAP FLAP FLAP* (masturbation)
Epouse-moi!
Cette comédie complètement folle raconte l’histoire de Jacky, un habitant de la fictive République Démocratique et Populaire de Bubune, qui rêve d’épouser la plus haute gradée du pays, la Colonelle Bubune IV !
Dans ce film, ce sont les femmes qui détiennent le pouvoir et les hommes qui leur sont entièrement soumis !
Ils portent le voile, se font discrets, n’ont pas vraiment de rêves ni d’avenir (excepté celui d’entretenir femmes et enfants à la maison), et vénèrent tous un Dieu fictif (un pléonasme quoi) « Le grand Chevalin » qui, comme sont nom l’indique..., est un cheval !
Les parents des hommes choisissent donc quelle demoiselle ces-derniers vont épouser et, entre mariages arrangés et personnages dérangés, l’humour est garanti !

Tu ne finiras pas dans un surgelé Picard toi au moins...
Un beau jour, la colonelle dont Jacky est fou amoureux annonce qu’elle se cherche un mari et qu’une cérémonie au cours de laquelle elle choisira son « Grand Couillon » aura bientôt lieu.
Jacky se met donc en quête d’une belle voilerie et d’un beau capotin pour être le plus beau le jour de la cérémonie...

Le film de Sattouf est pour moi une grande réussite. Il arrive à mêler l’imaginaire total dans un régime totalitaire totalement loufoque à la dure réalité de la soumission féminine qui fait débat encore aujourd’hui (en 2014 les gars...).
De plus, il ajoute un humour tantôt subtile, tantôt graveleux pour le plus grand plaisir de tous et cela dans un parfait équilibre !
L’attention apportée à certains détails pour imager le monde réel de la femme voilée dans les pays radicaux est troublante. On en rit au premier degré et on y réfléchit au second. C’est bien joué, et ça mérite d’être signalé !
D’ailleurs, je ne parle pas seulement des mariages arrangés, je pense aussi au collier et à la laisse qui sont portés comme des bijoux, mais sur lesquels réside le lourd pendentif de la « femme-objet ».
Le Dieu chevalin, adulé de tous, en est un autre exemple. Pousser le fantastique de certaines croyances au point d’en rire est franchement osé, mais personne ne criera à la blasphèmerie car aucun manque de respect ne transparaît !


A MOI! A MOI! A MOI! A MOI!!!
En conclusion, Riad Sattouf réussit à nous faire rire avec un sujet plutôt grave, aidé notamment de l’équipe du film « Les beaux gosses », satire du monde de la mode, et d’un Didier Bourdon qui apportent au film le second degré dont beaucoup manquent !
Il est évident que ce film n’est pas pour le « tout public ».
Aller voir « Jacky au royaume des filles » demande quand même d’avoir un bon sens de l’humour et d’autodérision, mais une fois qu’on le tient...
... on peut rire de tout, mais d’abord de soi-même...

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DANS L'OMBRE DE MARY


Pour écrire le scénario d’un film, il n’y a pas 36 moyens...
En fait, 3 suffisent :
Le premier, s’inspirer de sa propre vie, (ou de la vie d’un autre), on appelle cela un « biopic ». Ces dernières années - vu que les scénaristes sont peu inspirés -, les biopics sont légion ! « Mandela », « Yves Saint Laurent », « Paul Walker » (« DIANA » pardon !).
Le deuxième, l’inventer de toutes pièces. On choisit un thème, on invente un personnage principal, des secondaires, un problème à résoudre, et c’est parti !
Enfin, le troisième moyen, c’est l’adaptation d’une œuvre déjà existante.
Un livre par exemple. « Millénium », la saga « Seigneur des anneaux » ou « Harry Potter »... Les exemples ne manquent pas.

Mais le film dont nous allons parler aujourd’hui est un mélange... un mélange de tout ça, saupoudré d’un peu de magie... mais de magie Disney bien sûr !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: DANS L'OMBRE DE MARY !

Vous avez forcément vu « Mary Poppins » quand vous étiez petit, n’est-ce pas ?
Mary Poppins, cette nounou magique qui gardait des enfants dans les beaux quartiers de Londres et qui, pour obtenir d’eux une bonne tenue, effectuait quelques tours de magie bien rodés qui forcément les émerveillaient, comme nous d’ailleurs. Elle était belle, elle était gentille, elle chantait bien et avait de supers amis. La nounou idéale quoi, ça change de Katy...

Tu ne met plus tes doigts dans les fesses de ta sœur!
Et bien on ne le sait pas forcement, mais Mary Poppins est au départ une héroïne de bouquins écrits par une australienne du nom de P.L. Travers (incarnée par Emma Thomson) qui, au même titre qu’Harry Potter, a pour but de séduire les plus jeunes lecteurs.
Seulement, écrire des histoires pour enfants avec autant de joie, de bonheur et d’amour cache forcement quelque chose...
Et Walt Disney (incarné par Tom Hanks) l’a bien compris. Amoureux de cette héroïne qui a bercée son enfance, il rêve depuis toujours de l’adapter sur grand écran.
Et quand deux grandes âmes blessées par la vie se rencontrent, avec dans l’idée de répandre la joie, cela donne une histoire des plus merveilleuses.
Pam, voulez-vous, me céder les droits?
Le film raconte donc comment Walt Disney a fait des pieds et des mains pour convaincre P.L. Travers de lui céder les droits de ses romans pour qu’il les adapte, à sa sauce !

Plus tôt, je parlais de personnages blessés par la vie qui tentent de répandre la joie autour d’eux. C’est ainsi qu’est construit ce magnifique film.
En fait, il est divisé en deux parties bien distinctes : la joie, la peine.
La joie est caractérisée par la rencontre entre Walt et P.L.Travers en Californie où la confection du film « Mary Poppins » se déroule en 1961.
C’est drôle, le personnage de Travers est plus froid qu’un frigo tandis que la joie naturelle et la chaleur de Walt Disney réchauffent plus que le soleil de Californie !
Tom Hanks (inutile de dire qu’il s’agit de l'un de mes acteurs favoris avec Will Smith et DiCaprio)
y est magistral ! On y croit, et à titre personnel, connaissant bien le monde de Disney et l’histoire de Walt Disney lui-même, c’est bluffant de réalisme !
Le cheval, c'est trop génial!
La peine, de son coté, est caractérisée par de très nombreux flash-back sur l’enfance de P.L. Travers, cette australienne qui eut une enfance TRES difficile aux côtés de son père aimant mais alcoolique et d’une mère peu présente...
La tristesse de ce que vit Traverse durant son enfance est très palpable et l’empathie est immédiate, ce qui rend la rencontre avec Walt Disney - plus tard - encore plus réconfortante...
Les biscuits LU, au blé complet, uniquement...
En ce qui concerne le film, techniquement c’est vraiment du bon boulot !
Les deux époques (années 1900 et année 1961) sont bien distinctes, et si les années 1900 sont quand même plus difficiles à rendre à l’écran, faute d’images d’époque en nombre conséquent, l’année 1961, elle, est vraiment bien retranscrite !
Justement, au sujet de cette fameuse année 1961...
Comme je vous l’ai dit, je suis un passionné Disney et en connais un rayon sur le sujet.
Et si, pour vous, Mickey, Donald et les autres personnages ressemblent à ce que vous vous figurez (oui oui, je vous vois vous figurer), sachez qu’il n’ont pas toujours ressemblé à cela !
Et c’est justement là que je voulais en venir. « Dans l’ombre de Mary » a réussi a recréer un univers Disney de l’époque 1955 et l’ouverture du premier Disneyland en Californie. Les produits dérivés d’époque sont sublimes, en parfait état, et quand on connait leur valeur financière - car pour la plupart ils sont introuvables - c’est magique de les voir, même à l’écran !
Même mention spéciale pour le passage du film où Walt Disney en personne invite P.L. Travers à Disneyland. Si le tournage s’est bien déroulé dans le vrai parc à thème, il faut savoir que le travail des accessoiristes a été magnifique ! Les décors, les costumes, les personnages, TOUT a été fabriqué de manière a ressembler au Disneyland de 1955 !

Enfin, et vous le savez je ne spoile jamais les films, mais vous vous doutez bien que Disney finit par les obtenir les droits du livre (forcément, sinon vous ne verriez jamais « Mary Poppins ») et donc, durant le film, on assiste à la première du film dont parle le film (vous me suivez là ?).
En gros, le spectateur est assis aux cotés de Travers et Disney dans la salle du Chinese Theater en 1964, et là le film prend vraiment tout son sens...
Je n’en dirai pas plus mais c’est LA que le film va finir de vous faire fondre !



En conclusion, je vous SOMME d’aller voir « Dans l’ombre de Mary » le 5 mars !
Attention tout de même, fait rare chez Disney (et pourtant le film a été très encadré par la Walt Disney Company lors de la réalisation), ce film n’est pas un film tout public !
Alors ok, il n’y a, certes, pas de gros mots, de violence ou de sexe, mais psychologiquement le film est parfois TRÈS dur !

Les flash-back notamment auront vite tendance à faire couler les larmes faciles, et la fin, l’une des plus belles jamais vues pour ma part, donnerait la chaire de poule... à une poule !
Cela dit, le film est beau, les acteurs
jouent magnifiquement bien, le coté instructif et historique des personnages (et du film « Mary Poppins ») qui en découle est très prenant et il vous fera aimer Walt Disney, ses films, son Histoire...

Et vous savez ce qu’il y a de plus drôle dans cette histoire ?
Je hais Mary Poppins !
Alors Disney, bravo...

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