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ASSASSIN'S CREED


"L'attente"
Rembrandt, 1896
Dans les trucs que j’ai vraiment attendus cette année il y avait, en vrac :
- La victoire de Thomas dans « Secret Story 10 ».
- La chute lamentable de Valérie Damidot dans « Danse Avec Les Stars ».
- Les primaires DEMOCRATIQUES des Républicains.
- Les bleus champions d’Europe de foot
ET SURTOUT : mon tour dans la file d’attente à la Sécu...
Mais tout ça n’a jamais eu lieu... (NON, le Portugal n’a JAMAIS gagné en finale de l’Euro !)

Non, en vrai mes plus grosses attentes étaient « Batman contre Superman », « Inferno », « Rogue One, a Star Wars story » et SURTOUT...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: ASSASSIN'S CREED !

DE QUOI CA P...
AVANT DE COMMENCER, petite précision (ATTENTION, IL RACONTE SA VIE) !
Je suis un TRES gros fan de la série de jeux-vidéo « Assassin’s Creed ». Parce que OUI, pour ceux qui ne le savent pas (encore), « AC » est - à la base - une série de jeux vidéo développée par Ubisoft (le fleuron français de l’industrie vidéo-ludique).
Ce que j’adore aussi (dans le cinéma en tout cas), ce sont les adaptations (jeux vidéo, BD, mangas, livres...) car je prends un malin plaisir à comparer.
Oui j’adore comparer des trucs du genre : les costumes des personnages sont-ils aussi détaillés que dans le livre, l’histoire est-elle aussi complexe que dans le jeu, qui a la plus gross... euh, oui j’adore comparer !

Du coup, lorsqu’un film est adapté de l’un de mes jeux favoris, vouvous en doutez, j’ai de quoi m’amuser.
Alors pour ceux qui ne connaissent pas le jeu vidéo, je vais commencer par là
(l’histoire a l’air complexe à première vue, mais je vais tenter de la vulgariser au maximum).

Nous sommes en 2012 et Desmond Miles est un barman newyorkais solitaire et plutôt instable.
Un soir il est enlevé par des hommes et se réveille plusieurs heures après dans une chambre vide ressemblant à un hôpital.
Jamais compris l'interêt de bander les yeux d'un mec que t'enlèves...
C'est la bouche qu'il faut bloquer, non ?
Les personnes qui l’ont enlevé travaillent toutes pour « Abstergo Industries », un groupe pharmaceutique très puissant, et lui expliquent qu’elles ont besoin de lui pour « sauver le monde »...
Enfin, ce dont Abstergo a besoin c’est surtout de sa mémoire génétique.
En effet, le groupe pharmaceutique a mis au point une machine, l’« Animus », qui est capable de lire la mémoire génétique d’un individu, et de lui permettre ainsi de revivre ses souvenirs et surtout ceux de ses ancêtres sous forme de réalité vitruelle. 

Au cas où tu cherches tes clés,
l'Animus peut t'aider !
Le but de cette prouesse scientifique n’est pas de sauver tous les ptits enfants myopathes (ce qui nous aurait permis d’éviter Sophie Davant, le Téléthon et les Miss France par exemple) mais de trouver un objet détenu par les ancêtres du sujet (ça va vous suivez ?).

Eh oui, Abstergo s’est donné pour mission de trouver un artefact sacré et très puissant qui aurait été laissé sur Terre par « ceux qui étaient là avant » (une civilisation bien plus avancée que la nôtre qui aurait disparu de la planète il y a plusieurs milliers d’années).

Cet artefact serait « la pomme d’Eden » et aurait le pouvoir de contrôler l’esprit des Hommes.
Desmond se retrouve dans l’impossibilité de refuser cette mission et, grâce à l’Animus, il va revivre au travers de ses ancêtres différentes vies étalées sur différentes époques historiques.
Dans « Assassin’s Creed 1 », il est Altaïr Ibn La’Ahad, et il découvre qu’il fait partie d’une lignée d’assassins qui combat les Templiers.
Nous sommes en 1191 et durant la Troisième Croisade, les Templiers y cherchent « la pomme » pour remporter la Guerre Sainte. Les assassins vont tout faire pour les en empêcher, au prix du sang...
Dans « Assassin’s Creed 2 » Desmond est Ezio Auditore da Firenze, un noble italien du XVème siècle qui voit toute sa famille traquée et décimée. Etant l’un des seuls survivants, Ezio apprend que lui aussi descend d’une lignée d’assassins et que les hommes qui ont perpétré ces massacres étaient Templiers.
A travers plusieurs épisodes de jeux, Ezio traverse l’Italie de la Renaissance, de Florence à Rome en passant pas la Toscane ou Venise, pour finir à Constantinople où le mènera cette quête de vérité et cette chasse à « la pomme ».
Enfin, dans « Assassin’s Creed 3 », Desmond est Connor Kenway, un jeune amérindien qui deviendra un acteur clé de la révolution américaine de 1715 lorsqu’il découvrira que « la pomme » se trouve en Amérique et qu’évidemment beaucoup la convoitent, à mauvais escient...

Alors oui, je vais m’arrêter là, on va pas se taper les 19 jeux, 6 romans, 6 BD ou 3 courts-métrages, vous z’avez compris !

Mais pour en revenir à Desmond (celui de 2012), il découvre au fil des aventures qu’il est lui aussi un descendant des assassins et qu’Abstergo est en fait une planque de Templiers, d’où l’intérêt du groupe pour le barman.
Il comprend bien vite que le point commun de tous ses ancêtres est qu’ils ont tous - à un moment ou un autre de l’Histoire - été en possession de « la pomme ».
Reste à savoir qui l’a eue en dernier et... où elle est planquée !
Ezio detenant "la pomme" au XVème siècle.
TOP 2 DE POURQUOI C'EST GENIAL « ASSASSIN'S CREED »
(sponsorisé par Topito)

1. « AC » pour les intimes est un jeu d’action/aventure/infiltration dans lequel le joueur doit enquêter, traquer et tuer des méchants-pas-beaux pour trouver « la pomme » avant les dits méchants-pas-beaux.
La construction des jeux est toujours la même : on découvre une ville, on la rénove pour se mettre les habitants dans la poche (on les vole aussi parfois, haha), on cherche des informations au travers d’enquêtes et énigmes pour savoir qui traquer, et une fois la cible identifiée, on lui fait cracher le morceau pour trouver l’endroit suivant où chercher...
Le jeu est basé sur un « monde ouvert » (on peut aller où on veut, interagir avec tous les personnages, et faire les missions dans l’ordre de notre choix, sauf quête principale évidemment).
La réalisation est toujours extrêmement soignée, c’est magnifique, intuitif, et le réalisme est maximal. Mention spéciale à la bande originale qui est toujours magistrale d’un jeu à l’autre !
Des consoles toujours plus puissantes pour finir par jouer aux dames...
2. Le scénario des jeux est hyper prenant.
Et pour cause, il se base sur des faits historiques réels (on apprend énormément de choses au travers des jeux) auxquels est ajoutée un partie de fiction dans laquelle on peut facilement s’identifier. Le tout, saupoudré d’une pointe d’ésotérisme, de légendes et de magie, résulte en une série toute aussi addictive qu’un « Game of Throne » ou « Julie Lescaut ».
De plus, de nombreux personnages historiques réels tels que Richard Cœur de Lion, Léonardo Da Vinci, Cesare Borgia, ou encore Gilbert du Motier de La Fayette interagissent avec le joueur pour faire avancer l’histoire, ce qui renforce la crédibilité du scénario.

"Frère tkt j'ai rencontré une zouz là, j'vais lui tirer le portrait fissa
elle va rien capter poto ! J'vais l'appeler La Joconde OKLM !"
Léonardo Da Vinci
                                                                    Bref, histoire de ouf 
                                                                         + personnages de ouf
                                                                         + jeux de ouf 
                                                                         + américains 
                                                                 ---------------------------
                                                                         = FILM !
Mais... on a vu ce que ça donne les adaptations de jeux vidéo au cinéma...
« Super Mario », « Mortal Kombat », « Street Fighter », « Prince of Persia », « Tomb Raider », « Silent Hill », « Hitman », « Resident Evil », « Doom », « Max Payne », « Dead or Alive », « NEED FOR SPEED PUTAIN » !
Alors « Assassin’s Creed » relèvera-t-il la piètre qualité cinématographique de jeu vidéal (oui, vidéal) ?

DE QUOI CA PARLE (pour de vrai cette fois) : Dans « Assassin’s Creed », le film, on oublie Desmond et ses ancêtres pour s’intéresser à Callum Lynch, lui aussi enlevé par le laboratoire pharmaceutique « Abstergo ».
Enfin pas toutafé, car ici Cal est un prisonnier condamné à mort pour meurtre.
Le jour de son exécution, le docteur Sofia Rikkin récupère son corps (pas vraiment mort du coup, grâce à un incroyable subterfuge : le liquide censé arrêter le cœur de Cal à été remplacé par un liquide qui l’a juste endormi AHHHH, incroyable) pour l’emmener chez Abstergo, société dirigée par son père.
Abstergo va utiliser l’Animus pour remonter 500 ans en arrière dans la vie de Cal, et ainsi retrouver Aguilar dans l’Espagne du XVème siècle.
Le but est simple : Aguilar est le dernier personnage connu à avoir été en contact avec « la pomme », reste à savoir où il l’a cachée !
"Bien mon fils, je sais que vous êtes majeur alors on va tâcher
de faire ça vite..."
ET DONC ? : Dit comme ça, la licence « Assassin’s Creed » semble être parfaitement respectée.
Pourtant, de (trop) nombreuses libertés ont été prises à mon goût sur ce film.
Rappelez-moi donc de vous parler de : Aigle, Violence, Musique, Visuel, Pédagogie, Personnages familiers.
Mais avant, le public ciblé...
Parce que non mesdames messieurs, le film ne s’adresse pas à tout le monde, et c’est là le premier reproche que je lui ferai.
On aurait pu penser qu’un scénario aussi réfléchi, crédible et réaliste que l’est celui du jeu toucherait un public aussi large que celui de Dan Brown par exemple (univers similaire,  science-fiction en moins). Mais... non.
La manière dont les faits sont relatés ne s’adresse qu’à un seul public : les joueurs.
En effet, seules les personnes étant déjà familières avec les termes, les personnages, les lieux et les « objets » (machines, artéfacts, armes) profiteront vraiment du film pendant que les autres se demanderont encore ce qu’est l’Animus...


Parce que c’est LE soucis majeur du film : il n’explique rien...
"Vous zavez pas oublié le I.M à Animus là ?"

On se retrouve devant l’Animus (pour ne prendre que cet exemple), et Marion « Sofia » Cotillard nous explique en 2-4-6 que cette machine va lire la mémoire génétique de Cal...
Hum..
ok...
pourquoi ?
non ?
Idem pour l’arme principale des assassins, la lame secrète (sorte de gros bracelet duquel jaillit un couteau permettant de tuer en toute discrétion), qui est collée sans aucune raison à notre cobaye juste avant de connecter ce dernier à l’Animus. Puisque que je le rappelle, tout n’est que souvenir...
Et puis l’Animus du film... Non mais c’est quoi ce truc ?... bon, même pas envie d’en parler...

Au moins du côté de « la pomme » on y passe des heures !
Ca, pour nous dire à quoi elle sert et pourquoi les méchants-pas-beaux la veulent, on est au courant !...
Par contre, on ne nous parle jamais de « ceux qui étaient là avant », et c’est dommage car c’est personnellement l’intrigue que je préférais dans les jeux.
On ne nous dit pas non plus comment les Templiers ont découvert que c’était un ancêtre de Cal qui avait eu « la pomme » en dernier...
Bref, pour suivre le film, va falloir réviser un peu avant (le début de ma chronique devrait vous y aider) !

En vrac 1 : l’aigle.
Je sais que le symbole de l’univers d’« Assassin’s Creed » c’est l’aigle, pour sa grâce, son esprit libre, sa beauté, etc. Mais dans les jeux, l’aigle n’apparaît quasiment pas en tant qu’animal... Il est évidemment rappelé en tant que symbole (la capuche, les logos, les bruitages) mais c’est tout !
Alors qu’ici (dans le film), il vient pour matérialiser le changement d’époque entre 2012 et le XVème siècle.
Autrement dit 5 ou 6 fois en 2 heures de film !
L’aigle n’est donc plus un symbole mais un accessoire inutile qui perd toute sa splendeur, et en fin de compte son « message »...
D’ailleurs, ça nous amène au point suivant.

"CUIT CUIIIIIIIIIIIIIIT !!!!"
En vrac 2 : le visuel.
Bon, c’est vrai, esthétiquement « AC » est plutôt réussi. Les acteurs sont classes, les costumes et accessoires sont sublimes et fidèles aux jeux, quant aux lieux, ils sont très bien choisis (ou créés lorsqu’il s’agit de décors.
Mais certains plans se rapprochent plus du foutage de gueule de la démo technique que d’un plan de transition. Et c’est justement à cause de cette histoire d’aigle.
En effet, à de (trop) nombreuses reprises, lors des transitions d’époques, on (le spectateur) survole le décor aux côtés d’un aigle.
Sauf que ces séquences durent vraiment trop longtemps et n’apportent absolument rien à l’histoire. Pire, je trouve qu’elles cassent totalement le rythme, ce qui est vraiment dommage..
Alors, je sais bien que lorsqu’on met autant de bif dans le budget décors & effets spéciaux on est tout fier de le montrer à l’écran, mais là ça donne ça :

- Eh Thierry, met moi des effets de fumée sur les 500 figurants qu’on a payé à gueuler sabre à la main dans le studio qu’on a loué une fortune !
- Azy J.M (Jean-Michel), on les verra même pas tes 500 figurants t’façons !
- T’inquiète, j’vais te coller un aigle qui va survoler toussa pendant 5 minutes, tu verras que les spectateurs y z’auront même le temps de tous les compter HAHAHAHA !
- ...
- Tiens, du coup, ajoute des flammes aussi ! Et oublie pas le sang hein, je ferai des zooms !

Ce qui nous amène au point suivant.
"Bon les gars derrière Chabal agitez bien les drapeaux hein,
genre match du PSG !"
En vrac 3 : la violence.
Parce que justement, autant c’est un film qui parle d’assassins, de mort et de combat, autant là, la violence est un peu trop présente.
Je m’explique.
Dans les jeux, la violence SERT l’histoire de façon à la faire avancer.
Ici, c’est l’histoire qui sert à faire avancer la violence.
Les personnages se battent tout le temps, il y a du sang en veux-tu en voila, des plantages de couteaux (entre autres) par-ci, par-là et Marion Cotillard...
Non laisse tomber, c’est vraiment trop violent !
Et c’est vicieux à tel point que même le prétexte de la mission d’Abstergo est de trouver un remède à la violence... PAR LA VIOLENCE !!!!
Mais MDR !
Bref, c’est gratuit et ça nous amène au point suivant.

Tuer tout le monde ou juste s'enfuire, il faut choisir..
En vrac 4 : la pédagogie.
Comme je l’ai dit au début de mon roman (désolé, j’écris avec le cœur... et un clavier), les jeux « AC » sont extrêmement enrichissants. On y apprend énormément de choses. Personnellement, ils m’ont vraiment donné envie d’en savoir plus sur la Troisième Croisade, la Renaissance italienne ou la Révolution américaine.
Mais dans le film... point d’instruction.
Pourtant à deux doigts de pieds d’effleurer l’Inquisition espagnole, le film se concentre uniquement sur l’histoire des personnages (fictifs en plus) et nous laisse vraiment sur notre faim...
[MINI SPOILE ICI :
Le PIIIIIRE, c’est qu’on comprend vers la fin que « la pomme » a été remise à Christophe Colomb pour qu’il la cache (en Amérique donc, puisque c’est avant son départ, ce qui fait bien le lien avec le 3ème épisode du jeu, au passage), mais le nom de ce dernier n’est prononcé que DEUX FOIS dans TOUT le film...
Frustrant !
FIN DU MINI SPOILE]
Ce qui nous amène à notre avant dernier point.
Dans "Unity" on revit même la prise de la Bastille.
En vrac 5 : les personnages.
Bon, c’est un nouvel épisode d’« AC » qui colle bien à la série de jeux donc ok, pas de soucis pour introduire des tonnes de nouveaux personnages.
Mais par contre, en tant que fan du jeu - et je pense que je peux parler au nom des nombreux fans de la saga -, quelle déception de ne pas voir apparaître (même en guest, merde) des personnages venant des jeux...
Et piiiiire
[MINI SPOILE ICI AUSSI :
Vers la fin du film, quand tous les cobayes assiègent Abstergo et que Cal les voit au travers de leurs ancêtres (par un tour de passe-passe inexplicable et inexpliqué lui aussi), il n’y a pas l’ombre d’un Altaïr, ni d’un Ezio, ni d’un Connor, ni rien !
Pourtant quel dommage car on voit clairement des assassins de toutes les époques apparaître, et on a beau chercher... rien... trop deg’ !
« RT SI CEY TRIST »

FIN DU MINI SPOILE]
Ce qui ne nous amène pas au dernier point que je voulais aborder.
L'une des scènes les plus belles de la série : Altaïr, l'ancêtre le plus ancien
lègue son héritage à Ezio, 300 ans plus tard.
Une scène comme il n'y en n'a pas dans le film :(
En vrac 6 : la musique.
Pour tout vous dire, je suis un passionné de bandes-originales. J’en ai plein mon iPod et j’adore écouter ce genre de musiques. Elles m’aident à me replonger dans les films ou les jeux que j’ai adorés et certains compositeurs me donnent la chair de moule à chaque BO.
John Williams, Hans Zimmer ou Harry Gregson Williams au cinéma sont parmi mes grands fav’.
Jesper Kyd, premier compositeur de la BO des jeux « AC », avait réussi à créer un univers sonore incroyable (pour un jeu à petit budget auquel personne ne croyait au moment de la sortie du premier volet).
C’est lui qui m’a donné envie de télécharger illégalement d’acheter toutes les BO des jeux « AC » et de les aimer tant.
C’est donc d’une lourde tâche (selon moi) que Jed Kurzel est chargé ici...
Voilà, maintenant vous avez
même la jaquette !

Et justement, je trouve qu’il manque quelque chose.
Si la BO de cet « AC » est toutafé honorable, elle manque cruellement d’âme.
La musique est très bien utilisée, rythmée, puissante, mais elle manque de... vous savez ce... enfin... ce petit rien qui fait ce grand tout !
Peut-être qu’un thème musical aurait été sympa pour « habiller » le film, à la manière du thème différent qui est créé pour chaque épisode vidéo-ludique...
Dommage car voilà un album que je ne téléchargerai n’achèterai pas...

ALLEZ, on va conclure car je sais que c’est « un peu » long.
Je n’ai pas détesté « AC », loin de là et bien au contraire !
En fait, j’ai bien aimé le film. Il tient toutes ses promesses et est à la hauteur !
Mais, en tant que fan absolu, j’avais des attentes encore plus grandes qui ne pourraient probablement être satisfaites par aucun réalisateur ou acteur.

De plus, d’un point de vue toutafé subjectif, le film respecte très bien l’univers des jeux et ses codes : l’histoire, l’action, les combats, les assassinats, et il y a même une scène de poursuite très bien faite qui rappelle vraiment celles des épisodes jouables !

Alors ma conclusion est simple : courez voir « AC » si vous connaissez un peu les jeux vidéo du même nom.
Pour les autres, il y a Michael Fassbender torse nu.
Bande annonce !

VAIANA


*mmmmh non non pas de blague pourrie, pas de blague*

Tiens, le nouveau Disney de Noël qu’on attendait tous !

*tente de se retenir de toutes ses forces, mais c’est dur*

En plus, c’est pas comme-ci tout le monde en parlait comme le nouveau « Reine des Neiges », le film d’animation le plus rentable de l’histoire !

*bon Dieu ça va sortir merrrrde !!*

Alors cette semaine j’suis allez voi... ♪♪ VAINA AH AH AH VAINAAAA AH AH AH AH AH AH AH AH AH ♪♪

*et merde... *

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: VAIANA, LA LEGENDE DU BOUT DU MONDE !

DE QUOI CA PARLE : Bon ok, j’avoue j’ai pas été très inspiré pour cette intro...
En même temps, je dois vous avouer un secret : quand j’aime un film, bizarrement, j’ai vachement moins d’inspi... Du coup je songe sérieusement à me remettre aux films-d’horreurs !
Quoi qu’il en soit, vous l’aurez compris, cette semaine j’ai vu « Vaiana, une légende du bout du monde ».
A ne pas confondre avec « Moana, une léchante du bout... tout court ».
Car oui, le titre français et italien du film est « Vaiana », mais pas dans le reste du monde pour une raison toute simple : « Moana » le vrai nom du personnage de Disney est aussi le pseudo d’une actrice porno italienne des années 90... Ca défrise hein ?
Alors, allez comprendre pourquoi pour nous aussi, petits français, le nom a été changé. Non mais franchement, tout le monde sait qu’on ne regarde que des porns US de toutes façons et que personne ne connaît « Moana » la porn-star italienne (oui je parle pour moi et alors ?)...
Ceci étant dit, de quoi parle cette histoire du bout du monde ?


La légende raconte qu’il y a près de 2000 ans, les peuples polynésiens réputés grands voyageurs et qui avaient colonisé des milliers d’îles du Pacifique Sud ont subitement arrêté toute exploration, pour une raison qui reste aujourd’hui encore un mystère.

Passionnant hein ?
Et bien c’est cette histoire que nous raconte Disney au travers de « Vaiana » !
Comme toutes les « princesses Disney » (même si je n’aime pas ce terme), Vaiana est une jeune femme (environ 14-15ans, je dirais) dont la vie est toute tracée.
Fille du grand chef de l’île de Motu Nui, la belle Vaiana n’a d’autre choix que d’accepter de suivre les traces de son père dans la hiérarchie de l’île, ce qui veut dire devenir chef, mariage forcé, reproduction infantile, esclavage toussa toussa...
Mais Vaiana ne l’entend pas de cette oreille et décide, contre l’interdiction de son père, d’aller au-delà du récif, là où il est interdit d’aller (idée récurrente chez Disney pour pousser les spectateurs à aller de l’avant comme Arielle qui avait l’interdiction de s’approcher de la surface de l’océan, Simba de sortir de la Terre des Lions, Quasimodo de quitter Notre-Dame ou Némo de quitter la barrière de corail...)

"Wesh tacru j'étais Macron ?!"
Vaioche (pour les intimes... et les piliers de bars oui, aussi) prend donc une pirogue et part suivre les traces de la légende sur les conseils d’une vieille folle-dingue complètement con (sa grand-mère oui...).
On apprendra que la légende raconte qu’un demi-Dieu, Maui, a volé le cœur de la vie (pour faire simple, une sorte de pierre précieuse) et qu’à cause de lui, la nature se meurt lentement.
Evidemment, il serait le seul à pouvoir réparer sa bêtise et c’est ce que Vaioche va tenter de lui faire comprendre...

ET DONC ? :  ♪♪ So what can I say except you're welcome ?
                             For the islands I pulled from the sea
                             There's no need to pray, it's OK, you're welcome
                             I guess it's just my way of being me
                            You're welcome, you're welcome...
♪♪
Ca rentre là ?
Haha, alors je sais, la première chose dont on va parler dans un nouveau Disney, c’est forcément la musique et les chansons...
Alors commençons par là (pour en finir).
Est-ce que les nouvelles chansons de « Vaiana » vont faire oublier le ♪♪ LIBEREEEE DELIIIIVREEEE ♪♪
TA GUEUUUUUUUUUUULE
 !!!!?
Et bien... selon moi, non.

Ca va trop loin les reprises de Matt Pokora
 Mais je l’avoue, je dis ça pour la blague. Perso, j’adore la chanson de la « Reine des Neiges » : Let it go (en VO bien sûr). Pour moi, c’est clairement l’une des plus belles chansons tous Disney confondus, et l’interprétation y est magistrale. Ce n’est pas pour rien que beaucoup de chanteurs amateurs tentent (s’y cassent la gueule surtout) de l’interpréter !
Pour en revenir aux chansons de « Vaiana », je les ai beaucoup aimées. En VO comme en VF, la chanson phare « You’re welcome » (« Vous les hommes » dans la langue de Momo) est vraiment entraînante, rentre facilement dans la tête et colle bien au personnage qui l’interprète.
Idem pour le deuxième titre « How far I’ll go » (« Bleu lumière » en VF, que je préfère d’ailleurs) qui sera certainement la reine des cours de récré et de la machine à café dans les jours qui viennent !
Et le film alors ?
Et bien c’est un classique CGI (animation en images de synthèse) comme il y en a malheureusement beaucoup trop...
Mais là, je dois tirer mon chapeau...
Disney a fait un travail plus qu’exceptionnel sur l’animation.
Les couleurs, les textures, les cheveux, les éléments comme l’eau ou la végétation : c’est à tomber par Terre de beauté.
C’est bien simple, mes yeux n’avaient encore jamais rien vu d’aussi beau dans un film en CGI...


Côté persos principaux, on a l’héroïne en quête d’un truc (Vaiana), le sidekick demi-Dieu narcissique qu’on adore détester (Maui), et comme dans tout bon Disney (pour vendre plus de produits dérivés), un compagnon de route mignon qui ici, je dois l’avouer, m’a bien plu. Et pour cause il est, certes, mignon, mais il est surtout très con ! Le coq Hei Hei est en effet à mourir de rire et amusera aussi bien les petits que les grands (satisfait ou remboursé).

Avant de conclure, j’aimerais aussi parler d’un sujet qui me tient à cœur, à savoir le travail que fait Disney dans la diversité de ses personnages en général...
Depuis près de 40ans, les équipes de Disney n’hésitent pas à faire voyager leurs spectateurs aux quatre coins du monde autour d’histoires et légendes toutes plus incroyables les unes que les autres.
Les personnages eux aussi sont hauts en couleurs, et grâce à Disney nous avons visité (entre autres) l’Amérique d’avant l’homme blanc (Pocahontas), l’Arabie (Aladdin), l’Amérique noire (La Princesse et la grenouille), la grande Chine (Mulan), l’Europe (dans tous les sens et dans quasi tous les films) et maintenant le Pacifique Sud...
Je trouve sincèrement que pour les enfants, grandir avec des personnages qui représentent tant au point de vue culturel est quelque chose de très important et appréciable !
D’ailleurs, je ne serais pas surpris qu’un prochain Disney se passe en Afrique noire ou en Inde (peuples encore trop peu « exploités » à l’écran).

 
En conclusion, vous l’aurez compris, j’ai adoré « Vaiana » et je vous conseille vivement d’aller au cinéma pour le voir (en VF comme en VO d’ailleurs).
♪♪ VAINA AH AH AH VAINAAAA AH AH AH AH AH AH AH AH AH ♪♪ putain Dave, fait chier...

♪♪ LIBEREEE DELII
♪♪
AAAAAAAAAAAAHHHHH


Bande annonce !
 

CIGARETTES ET CHOCOLAT CHAUD


Vous savez, j’ai un souci avec l’écriture...
Je ne comprends pas pourquoi il m’est si facile de trouver l’inspiration dans l’humour et l’écriture quand le film est naze, alors que quand il me plaît, j’arrive à peine à aligner deux mots (même d’amour dans un chocolat...)
Et c’est sûrement pour ça que j’ai eu tant de mal à vous pondre la critique qui va suivre...
Non pas que je n’aie pas eu l’envie de vous faire partager mon ressenti, mais je ne savais pas comment l’exprimer...
C’est donc un mois tout pile après avoir vu ce film en avant-première dans la magnifique salle privée de Canal + que je me décide enfin à prendre mon ordi, mes clics, mes clacs et...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: CIGARETTES ET CHOCOLAT CHAUD !

DE QUOI CA PARLE : C’est une histoire comme il en existe beaucoup, en vrai, dans la vraie vie des vrais gens. Une histoire qui vous rappelle que le cinéma, ce n’est pas seulement des robots intergalactiques, des flics en costard qui tirent méchants et gonzesses, ou des animaux qui parlent...
Le cinéma, c’est aussi fait pour mettre en Lumière (avec un « L » majuscule, comme les frères qui l’ont inventé pour ça) le quotidien du spectateur pour qu’il sache qu’il n’est pas seul et que d’autres partagent une vie similaire.
Denis Patar, lui, est cet homme qu’on appelle « papa », du moins, ses deux filles : Janine et Mercredi.
Sauf que le Denis est seul pour les élever. Et pour subvenir à leurs besoins, il n’a d’autre choix que de faire à lui tout seul le travail d’un papa et d’une maman. Professionnellement aussi d’ailleurs.
Mais quand Denis oublie une fois de trop d’aller chercher l’une de ses filles à l’école, c’est l’assistante sociale qui débarque...

"OOOHHH OH J'VAIS TOUT CASSEEEEEEERRR, SI VOUS TOUCHEZZZ
AUX FRUITS DE MES ENTRAILLES OOOH OOH"


ET DONC ? : Alors oui, vu comme ça, on dirait un téléfilm de Noël de TF1 ou un épisode de « Plus belle la vie », et pourtant... 
 Et pourtant, ce film est une comédie familiale comme il en existe encore trop peu ! Pour vous donner une idée « Cigarettes et Chocolat Chaud » est au cinéma français ce que « Little Miss Sunshine » est au cinéma américain.

Avec une justesse et une intelligence géniales, la vie ordinaire d’un papa célibataire nous est contée de la meilleure des façons.
Tout d’abord, c’est très drôle, l’humour est omniprésent dans le film malgré la gravité des évènements. Les personnages sont si attachants qu’on rêverait tous d’avoir Denis pour papa ainsi que Janine et Mercredi pour petites sœurs.
Quant aux tragiques évènements touchant les personnages, ils sont amenés d’une façon si naturelle qu’on a vraiment l’impression de les vivre en temps réel, notamment grâce à la superbe interprétation des acteurs (et croyez-moi, c’est très frustrant de se retenir de spoiler le film et de vous raconter ce qui arrive aux personnages) !
D’ailleurs, côté acteurs, on retrouve un Gustave Kervern magistral en papa-poule (en papa-dinde je dirais même vu le morceau), une Camille « Connasse » Cottin radieuse qui vous donnera des frissons jusqu’à la fin, et les jeunes Héloïse (Janine) Dugas et Fanie (Mercredi) Zanini ont sans aucun doute un très bel avenir ciné devant elles !


Bref, je vous conseille...
Non, en fait, je vous demande d’aller voir « Cigarettes et Chocolat Chaud » à sa sortie.
Oui parce qu’une belle histoire c’est bien, mais une belle histoire bien racontée c’est mieux !
Alors, je sais ce que vouvous dites : « quoi mais c’est pas possible que ce film soit si bien ! Surtout qu’on me dit dans l’oreillette que c’est le tout premier film de Sophie Reine (la réalisatrice) ? »
Et bien...
C’est vrai..
Ce film à un seul défaut...
Un gros d’ailleurs...
Il sort en même temps que « Star Wars Rogue One »...
Bande annonce !

SULLY


Vous avez déjà pris l’avion ?
Moi j’ai eu la « chance » de le prendre une centaine de fois dans ma vie...
C’est génial l’avion !
L’aéroport, les salons d’attente, les boutiques qui te volent tes derniers sous, les fouilles, les mômes qui pleurent, les vieux, les questions cons à la douane...



-Vous avez de la drogue ?
-les Kinder Bueno ça compte ?

-Vous transportez des objets dangereux ?
-ma femme...

-Avez-vous fait votre valise vous-même ?
-j’suis d’origine rebeu, chez nous, toute la famille ajoute un « petit » truc...

-Avez-vous plus de 10 000€ en liquide sur vous ?
-j’ai acheté une bouteille d’eau, donc je crois oui...

Bref, j’aimais bien l’avion (ATTENTION IL RACONTE SA VIE) !
Mais tout ça, c’était avant le drame bien-sûr.
C’était l’an dernier, lors d’un vol entre Hanoi (Vietnam) et Katmandou (Népal).
Déjà, le Népal c’est le pays le plus accidentogène du monde niveau aéronautique et quel que soit le mode de transport d’ailleurs.
Mais jamais je n’aurais imaginé « les évènements »...
C’est un vol de nuit (arrivée prévue vers 22h à KTM) et notre avion qui accuse plus d’une heure de retard commence sa descente.
Il fait nuit noire et une tempête se dessine au-dessus de la capitale népalaise...
Il faut savoir qu’à l’aéroport international de Katmandou, il n’y a que 2 pistes (une pour les vols internes et l’autre... vous aurez deviné).
Nous nous apprêtons à atterrir quand notre avion semble faire demi-tour...
Nous comprenons grâce au message (en anglais très approximatif) du capitaine que la piste est encombrée et que nous devons attendre notre tour... dans les airs hein, sinon c’est pas drôle !
Et que fait un avion quand il attend ?
Il tourne en rond...
Sauf que ce soir-là, il s’est mis à tourner en rond... dans l’orage !
D’un naturel très cartésien, j’ai toujours su qu’un avion « ça vole grâce à la portance des ailes et bla bla bla » genre « Le Blond » de Gad Elmaleh vous savez ?
Mais là c’était différent...
L’avion ne planait plus, il était juste soufflé par les vents violents de la tempête !
Les secousses étaient assez puissantes pour que la ceinture de sécurité prouve enfin son utilité, et le bruit de taule plus qu’inquiétant.
La panique atteignit son point culminant quand le capitaine décida d’éteindre TOUTES les lumières de la cabine pour ne laisser que les signaux lumineux de sécurité au-dessus des sorties de secours et au sol...
A ce moment-là, seule la lumière de la foudre éclairait l’intérieur de la cabine...
Les secousses étaient puissantes, on n’y voyait rien et de nombreux passagers criaient.
Je me suis personnellement dit que si le capitaine avait tout éteint, c’était pour économiser le carburant... J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’une manœuvre de sécurité bien pire : elle a pour but d’habituer les passagers au noir en cas de crash (pour pouvoir se repérer plus rapidement)...
Sympa non ?

Bref, depuis, je me chie littéralement dessus quand je prends l’avion, et hier, j’ai cru revivre ça...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: SULLY !

DE QUOI CA PARLE : Rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons !
Du coup je me suis dit que ça serait sympa d’aller voir « Sully ».
Le 15 janvier 2009, un avion qui vient de décoller de l’aéroport de New-York (LaGuardia) a un terrible accident : après à peine 5 minutes de vol, une nuée d’oies sauvages percute l’appareil. Les conséquences sont désastreuses car les deux réacteurs de l’avion sont hors-service ! Le pilote, qui est un homme très expérimenté, garde le contrôle de l’appareil et réussit d’un coup de maître à le faire atterrir en urgence... sur le fleuve Hudson, aux pieds des tours de Manhattan.
C’est cette folle histoire vraie que raconte le film, et plus précisément l’après.
Car évidemment, le capitaine Chelsey « Sully » Sullenberger a fait l’objet d’une enquête approfondie de la part de sa hiérarchie qui pense que l’avion aurait pu être posé dans un aéroport plutôt que jeté en mer...

ET DONC ? : Il faut savoir que je suis un grand fan de Tom Hanks (le premier qui me parle d’« Inferno » il prend une torgniole !
Je suis aussi un fan invertébré (c’est pas le bon mot ?) des films réalisés par Clint Eastwood.
Je trouve que son regard sur le cinéma moderne (pour quelqu’un qui ne l’est pas) est intéressant, d’autant que sa façon de raconter les histoires (même si le rythme n’est pas toujours là) tient bien en haleine.


L'oeil vif...
bon on le voit plus très bien mais j'vous jure qu'il est vif...
...des fois.
Du coup, le cocktail Hanks/Eastwood ne pouvait qu’être à la hauteur non ?
Et bien....
Et bien oui !
Encore une fois, le Clint réussit à faire d’une histoire extraordinaire un film tout aussi fou.
Pendant 1h36, nous sommes le capitaine Sully, pris dans la tourmente d’une affaire qui devait être simplement héroïque et qui se transforme en procès.
Les personnages transmettent bien les émotions et le montage maniant flashbacks et real-time aide grandement à l’identification.
Mais... pour pouvoir imaginer ce qu’ont vécu les passagers, eux, je suis un peu déçu...
Je sais que le film est majoritairement tourné vers le personnage de Sully, mais je trouve dommage de passer à côté des passagers...
Je crois que le film loupe une formidable occasion de mettre des millions de spectateurs dans un avion qui se crashe pour la simple et bonne raison que la caméra n’est quasiment jamais dans la cabine passager.
Et quand elle y est, ce n’est pas pour nous faire vivre le crash en live mais seulement pour nous montrer le professionnalisme et le calme des hôtesses au moment de l’imminence de l’impact.
De plus, je trouve que le rendu du choc est également raté côté cockpit...


Vous noterez ici mes talents de graphistes pour reproduire l'image.
Et oui, il se tient vraiment comme ça dans le film...
Sachant que la collision d’une voiture contre un mur à 40km/h projette facilement le conducteur (non attaché) à travers le pare-brise, imaginez l’amerrissage d’un avion à plus de 300km/h...
Et les pilotes ils font quoi pour se parer à l’impact ? (photo des pilotes qui se tiennent au tablo de bord)


Enfin, les images de synthèse...Sérieux c’est abusé de mochitude ! On dirait des images de « Flight Simulator ».

C’est moche et franchement on n’y croit trop pas !
Dommage pour ceux qui ne regardent pas les bandes-annonces et qui s’attendaient à un film à spectacle...

Pour conclure, le film remplit sa mission en se concentrant sur le pilote et sur les conséquences de cet « incident » sur sa personne, plutôt que sur l’incident lui-même.
Je vous conseille donc fortement d’embarquer.
Par ce film, Clint Eastwood se rapproche un peu plus du ciel, et je dis pas ça parce qu’il a 87 ans...

Bande annonce !

ALLIES


ATTENTION : cette histoire est tirée de faits réels, wallah.
J’étais dans le bus, tranquillou en train de me battre contre un enculé d’Aspicot qui voulait pas rentrer dans la pokéball (sérieux, on est d’accord qu’ils sont vraiment relous les Aspicot hein ?) quand toutacou, un grésillement me chatoyat l’oreille...
Qu’entendais-je, me dis-je ?
Sont-ce des mamies qui médisent par le fond du bus ? Et bien en effet, ce doux bruitement était en fait la douce voix d’une jeune femme d’environ 72 ans qui venait apparemment de « se faire une toile » (comme disent les jeunes de 72 ans).
Elle racontait à sa copine Huguette (oui, nous l’appellerons Huguette parce que c’est mignon et que ça fait penser à une fleur... séchée et décrépie dans un pot pourri, mais fleur quand même) le film qu’elle venait de voir :
« C’est exagéré quand même, quand elle accouche sur le champ de bataille, c’est très américain ! »
MERCI JEANNINE !
En une phrase, elle a réussi à me donner envie de sauter sur ma carte UGC et d’aller voir...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: ALLIES !

DE QUOI CA PARLE : Bon, c’est vrai que les petits vieux c’est mignon (quand ça met pas une heure pour trouver son pass Navigo dans le bus ou que ça s’fait caca d’ssus), mais pour résumer un film, c’est une autre histoire.
Du coup, je prends le relais, merci Jeannine.
Le film commence en 1942, en pleine 2nd Guerre Mondiale, où le beau (on y reviendra, ne vous inquiétez pas) Max Vatan doit s’allier (le titre tombe trop bien putain) à une résistante française, Marianne Beausejoursalleàmanger pour remplir une mission d’assassinat.
-Et tu vis toujours chez tes parents ?
-Je ne compwends pas le fwancé !
Les deux « agents » ne se connaissent pas encore mais ils vont devoir jouer au parfait petit couple, se faire inviter à une soirée de l’ambassadeur (nazi) pour manger des Ferrero Rocher et accessoirement l’abattre.
Sauf qu’évidemment, le beau (attendez, on va y venir) Max n’est autre que Brad Pitt et il a bien l’intention de lui en foutre plein le Cotillard à la Marion (c’est pas pour rien qu’il s’est débarrassé d’Angélina, merde) !
Du coup, ils tombèrent amoureux et eurent beaucoup d’enfants (un en fait).
Mais le supérieur du soldat Vatan a une très mauvaise nouvelle pour lui : sa femme est peut-être une espionne nazie depuis le début ! AHHHHH SPA VREEEE !

"Tu m'avais pas dit que tu étais couturière ?

ET DONC ? : Hum, par où commencer me direz-vous (allez ! direz-le moi !) ?
D’abord, il est vrai que mamie Jeannine avait raison sur un point : le réalisme du film.
Franchement, on n’y croit pas des masses.
En dehors du fait que Marianne Beauséjoursalleàmanger nous chie son gosse au milieu des bombes-cey-un-film-américain-cey-bon-awai, l’action n’est pas crédible pour un sou.
Déjà le récit est mal construit.
L’histoire d’amour va tellement vite entre les deux personnages que Brad devient officiellement le premier héros au monde à être amoureux-précoce (c’est comme éjaculateur précoce mais en puceau).
L’action ne renvoie absolument pas l’image d’une situation de guerre. Franchement, dans tout le film y’a seulement deux scènes de fusillades et une scène de baise dans une voiture façon « Titanique » (scène qui dure d’ailleurs plus longtemps que toutes les scènes de dialogue de Brad Pitt réunies sur les deux heures de film) !
La scène de baise, pour ceux qui l'ont pas vue : ils sont dans une voiture
au milieu d'une tempête du desert, la caméra tourne, tout le monde vomi.
D’ailleurs justement, et Brad dans tout ça ?
Alors « OUIIII », c’est vrai qu’il a appris à marmonner le français façon Mike Brant parce qu’il est obligé de parler la langue de JUL de temps en temps avec Marion Cotillard.
Et « OUIIII », c’est vrai qu’il fut un temps ou Brad Pitt était l’homme le plus beau de la Terre !
Et « OUIIII », c’est vrai que si vous êtes une fille (j’ai bien dit fille et pas femme), 16ans, les seins qui poussent et les boutons qui pètent vous allez trouver ça génial...
MAIS C’EST TOUT !
Honnêtement, le rôle aurait pu être donné à n’importe qui d’autre, ce serait passé crème-dessert ! Mais là... on est d’accord, Brad a autant de charisme qu’une plante verte ! C’est pour le buzz hein ?!
Et puis la Marion là...
Ok, elle est censée être une espionne nazie, c’est cool d’être espionne nazie non ?
MAIS PUTAIN POURQUOI ON LA VOIT JAMAIS PARLER ALLEMAND ?!
Même pas une petite phrase, même pas un petit « deutsche qualität » RIEN !
Au moins Brad a fait l’effort d’apprendre quelques lignes de dialogue en français alors pourquoi pas toi Marion ?!!!!
Enfin, le film dure deux heures cinq (officiellement) mais en vrai ça dure six jouuuuuuuuurs...
C’est lonnnnnng !
Il y a suffisamment de longueurs que ça en épuiserait même Florent Manaudou...
Et c’est dommage car l’idée générale du film est sympa (une histoire de traîtrise, un peu d’action, un peu d’amour...) mais on s’ennuie ferme et en plus la fin est tellement bâclée qu’au générique il ne nous reste que ce goût amer qu’on a à la fin de chaque épisode de « Walking Dead » : on veut voir la suite !
Mais y’en a pas...
Alors voilà Jeannine, j’ai été un peu déçu par ce film que tu as semblé aimer.
Ce « filmdeguerre-romantique » (c’est comme une « comédie-romantique » mais avec des allemands) qui t’a fait vivre tes dernières heures de cinéma.
Et si aujourd’hui tu es probablement morte (oui je sais c’était y’a trois jours mais elle était déjà si vieille), je te dédie cette critique.
Jeannine, bus numéro 67 de « Place d’Italie » à « Pont Marie », 29-11-2016.
« Terminer »
Bande annonce !