Facebook

LES 7 MERCENAIRES


AHHHH, je sais ce que vouvous dites :
« Mais...
Mais, oui, c’est lui, il est revenu pour nous sauver à nouveau !
Revenu pour nous. Pour voir des films de merde à notre place et ainsi épargner nos yeux du Malin !
Ô merci grand AJTPV de ne pas nous laisser souffrir et de te sacrifier durant toutes ces longues heures à attendre durant les avant-premières pleines de filles sexy, de cadeaux et de buffets à volonté... GRATUITS !
Au nom donc de tous les lecteurs de ton site, je te remercie d’être de retour avec ton humour acerbe et bigrement intelligent, tes analyses poussées, tellement poussées que tu pourrais être chroniqueur dans « Touche Pas à Mon Poste » et ta plume si affûtée qu’on dirait du BHL ! »
Enfin... j’espère que vous le pensez vraiment hein ;) !

Alors, OUI, mes chers lecteurs, je suis officiellement de retour dans la critique ciné !
(Pour ceux qui se demandent, mon voyage s’est bien passé, c’était génial, c’était super et c’est super bien résumé sur ma page « En-vie d’ailleurs » toussa toussa !)
Je suis donc TRES heureux de pouvoir casser du navet à nouveau et de vous faire partager mes coups de cœur, mes coups de gueule, mes coups de soleil, mes coups d’amour, mes coups de je t’aime...
D’ailleurs, vous l’aurez compris, le but est de le faire avec humour hein...(bon ok, c’était pas ma meilleure vanne mais d’habitude on rigole bien... HEY REVENEZ !!!)
Bref, pour ceux qui sont restés, on commence bien l’année avec le super pourri « Django...euh, Les 8 salopa... euh...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LES 7 MERCENAIRES !

J’avoue que j’me suis pas mal emmêlé les pinceaux.
En même temps la ressemblance entre toutes ces affiches, avouez que ça porte à confufu...
Avouez quand même qu'il y a une ressemblance ?!
En plus, tous réalisés par le même réalisateur, c’est fou cette incroyable imagination qu’un seul type peut avoir : des westerns, des noirs qui meurent pas en premier, des gros mots, des gens qui transpirent sur des chevaux...

Allez, ça fait rêver hein ;)
Ah, minute ! On me dit dans l’oreillette qu’apparemment « Les 7 mercenaires » n’est pas réalisé par Tarantino mais par un autre mec, papa de « L’élite de Brooklyn », « La Chute de la Maison Blanche » ou « Training Day (v.2016)»... hum... que des films avec des gros muscles, des gros flingues et des gros flics. COOOOL (-_-‘)
D’ailleurs, ça se remarque assez vite que Quentin n’y est pour rien (pour une fois)...
Antoine Fuqua est à Tarantino ce que les « pétales de riz soufflées au chocolat » sont aux « Chocapic » : des contenants qui se ressemblent (quand t’es myope), un contenu plus ou moins identique (quand t’y a pas touché) et puis en fait... non.

DE QUOI CA PARLE : Refonte d’un remake, d’un reboot, d’un remix, l’histoire est on ne peut plus classique : un méchant, super méchant prend en otage une ville (un village plutôt... non un lieu-dit... bon en fait une rue) et rackette ses habitants.
"Blanche Neige et les 7 mercenaires"
Un jour, l’un d’entre eux, une femme qu’on appellera Blanche-Neige, cherche à se venger et demande de l’aide au plus gentil des cow-boys de l’Ouest : Black Lucky Luke (les noms des victimes ont été changés pour préserver leur anonymat).
Black Luky Luke accepte donc la quête contre quelques piécettes, mais il sait que, seul, il ne sera pas à la hauteur pour coller la pointe de ses santiags dans le troufignon de Bartholomé (tiens, j’ai pas envie de lui changer son nom à celui-là)...
Donc notre cow-boy va traverser tout le Mordor à la recherche de 6 autres gugus suicidaires prêts à se battre pour, en vrac (attention, cliché numéro 1) : de l’argent, la liberté, l’honneur, un kebab-frite-samouraï ou un cheval (un seul de ces exemples est faux...) !
Une fois la bande de (stéréo)types réunie, notre joyeuse bande de village people va entraîner tous les hommes de la ville à se battre (enfin à tenir un fusil) et à se tenir prêt le jour du combat final !
Bon, ne perdons pas de temps, à la fin ils tuent le méchant et 3 des 7 mercenaires meurent dans un héroïsme que seuls les films américains savent produire...
"Qui c'est qu'a peté ?"
C’EST BIEN OU PAS : Si je parlais des village people plus haut, je pense que je ne suis pas loin de la vérité.
En terme de cliché, ce film est une pub pour Photobox !
On a donc (attention, cliché numéro 2) :
- Le noir tout de noir vêtu qui est le gentil héros invincible.
- Le méchant repenti qui a perdu toute sa superbe.
- Un homme-ours (oui, et avec une voix de tarlouze).
- Un mexicain qui, bien sûr n’hésite pas à le rappeler en ponctuant chaque ligne de son texte d’un « cabr
ón »
"eh j'suis PÂ bourré mais ARRête de b'jer
j'TE vois plus tour DROit !"
- Le gentil cow-boy-beau-gosse qui fume et boit comme un cow-boy-beau-gosse (il reste beau et n’est jamais bourré même en alignant les bouteilles de sky)
- Un chinois ! Bon je dis chinois même si en vrai il est coréen et je sais que c’est raciste. Ce chinois donc fait du kung-fu bien sûr...
-
Et enfin, mon préféré...un INDIEN ! Mais OUI, évidemment ! Et pas celui qui vend des marrons à la sortie du métro hein ! Non celui qu’on imagine avec visage peint et plume dans le cul !
Donc un indien qui ne parle que commanche, qui mange des animaux crus et qui tire des flèches comme avec un sniper dans « American Sniper » ou « Quotidien » avec Yann Barthes...

"LOULOULOULOU !" (bruit d'indien)
Chaque membre de cette joyeuse troupe de cirque donc, surjoue son rôle au maximum pour nous offrir un spectacle aussi réaliste qu’une animation en mini-club de vacance (vous savez, le spectacle qu’on joue pour les enfants au Club Med chaque été pour espérer les fatiguer et qu’ils dorment enfin la nuit, pour que les parents puissent enfin avoir un moment d’amour à deux et ainsi aller picoler tranquille au bar à cocktails) !
"Gifi des idées de génie"... askip !
En fait, pour résumer mon ressenti, je vais vous décrire l’une des scènes les plus mémorables du film (-_-‘) :
Ca se passe dans un bar, lors d’une grosse fusillade genre Bataclan, v’voyez l’genre ?
La meuf du début (celle qui est allée chercher de l’aide) essaye de protéger son frère déjà bien amoché.
Et c’est là qu’arrive un indien, Kritraifort.
Et Kritraifort n’est pas n’importe quel indien, c’est un indien qui est avec les méchants ! OUUUUUH !
Et vous savez comment je le sais ? Il a de la peinture jaune sur la gueule !
Donc Kritraifort s’approche, armé de couteaux, et au moment d’abattre la donzelle, surgit de nulle part... Krimoinfort, l’indien qui est avec les gentils !!!
Et vous savez comment je le sais ? Il a de la peinture rouge sur la gueule !
Donc Kritraifort et Krimoinfort (le jaune contre le rouge) se bagarrent dans un vacarme incroyable, le tout dans un combat épique où la tension et le suspense sont interminables (pendant 15sec quoi) !
Sérieux, cette scène, on aurait dit une épreuve d’immunité entre les Tambors et les Baobao sur Koh Lanta pour savoir lequel des deux ira au conseil...

« MAIS POURQUOI, POURQUOI ÊTRE AUSSI CORROMPU !!! »
Hum... 

L'intelligence, tout est dans le regard...
CON-CLUSION : Bon allez, j’suis quand même un peu dur pour le coup. Et puis il faut l’avouer : franchement, à quoi peut-on s’attendre de ce genre de film ?
Alors évidemment, j’espérais pas voir d’aliens, de fusils laser, de voitures qui vont vite ou de filles à gros seins...
En fait, je m’attendais à voir un film avec des cow-boys, des mecs qui montent à cheval, qui tirent au Colt et des santiags de shérif...
Et c’est bien ça le problème ! Dans ce film, il n’y a pas de surprise. De la première à la dernière minute, tout est prévisible !
Et c’est dommage pourtant, car si l’on choisit de s’intéresser un peu à la technique, le film est beau, très beau même. Esthétiquement, chaque plan est minutieusement cadré, les cascades très bien réalisées et les décors et costumes sont beaux !
A côté de ça, la musique est bien composée (un peu répétitive, j’aurais aimé un thème musical distinct par personnage) et les bruitages crédibles (les balles fusent réellement dans la salle de ciné) .
Alors voilà, je ne saurais vous déconseiller d’aller voir « Les 7 Mercenaires », mais sachez tout de même que vous l’apprécierez certainement plus si vous êtes fan de far-west, de cheval ou de Chris Pratt...

Bande annonce !

L'ENVIE



Nous sommes en hiver 97, à la période de Noël plus précisément, et je me prépare à recevoir l’un des plus beaux cadeaux (matériels) de ma vie...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS : L'ENVIE !
 
Quand j’étais à l’école primaire, j’avais un ami. Nous étions souvent dans la même classe, nous sommes partis plusieurs années de suite ensemble en colonie de vacances, nous dormions souvent l’un chez l’autre…
Ce qu’il y avait de bien, c’était que nos mères respectives étaient amies, du coup on se voyait très souvent.
Jeremy, c’était mon meilleur copain !

Bon ok, il ne l'avait pas celui-ci mais avouez que cette boite
vintage est à tomber !
Je n’ai pas à me plaindre de mon enfance. Je n’ai jamais manqué de rien malgré le revenu relativement faible de ma mère, et j’ai même toujours été assez gâté. Pourtant, à côté de Jérémy, ce n’était rien…
Lui, il avait tous les derniers « trucs » à la mode (de l’époque hein).
Les derniers vêtements de marque, les derniers jouets, les derniers jeux vidéo à la pointe…
Sa maman le gâtait autant que la mienne, mais forcément, avec un autre budget…
Bref, je l’aimais Jeremy, et je m’en foutais de ses jouets, même si j’adorais passer mes journées chez lui à m’amuser !

Et puis, un jour, sortit la Nintendo 64.
J’en rêvais jour et nuit. Je n’ai jamais vraiment rien réclamé à ma mère, mais la Nintendo 64… je la voulais !
C’était compliqué pour elle de mettre 999frs dans une console et 400 de plus dans un jeu. Un seul jeu en plus...
Et pourtant… à Noël 1997, je peux dire que j’ai été VRAIMENT gâté ! J’étais le gamin le plus heureux du monde !
Jeremy aussi d’ailleurs.
Vous vous en doutez, lui aussi a eu la Nintendo 64. Mais la sienne, elle était accompagnée de 6 jeux...
Pub Micromania de 1997

Pour la première fois de ma vie, j’ai été jaloux et envieux. Aujourd’hui j’en ai honte, et c’est pour ça que je l’écris.
L’un de ces jeux, celui auquel nous avons passé des heures à jouer Jérôme et moi, était un jeu de catch. Le jeu en lui même était pourri, et encore plus avec le recul, mais il nous a apporté tellement de bonheur à cette époque... Je ne gagnais quasiment aucun combat, mais j’y gagnais quelques-uns de mes meilleurs souvenirs.
Pourtant, c’était un bonheur mitigé... J’étais heureux de jouer avec mon ami, mais j’étais triste de voir que, lui, pouvait « zapper » d’un jeu à l’autre quand il le voulait, et que moi... je n’avais qu’un seul choix.

Aujourd’hui, je repense souvent à cette période de mon enfance.
Cela m’a beaucoup marqué et m’a appris la valeur des biens matériels. Avec le recul, je me rends compte aujourd’hui que ce qui a vraiment compté ce sont ces moments de joie et de partage que je passais avec mon meilleur copain, peu importe que l’on ait eu 1 ou 10 jeux..

Aujourd’hui, j’ai retrouvé ce jeu sur Le Bon Coin. Je me le suis offert, avec mon argent à moi. Le vendeur n’a pas du comprendre pourquoi je souriais comme ça en achetant un jeu aussi pourri.
J’étais heureux.
Ma jalousie d’enfant, saupoudrée de quelques grammes de patience (21ans...), venait de se transformer en une satisfaction décuplée par le nombre de ces années…

Aujourd’hui, je possède enfin ce jeu auquel je ne jouerai probablement pas.
Celui que je voulais tant à l’époque, mais que ma mère ne pouvait pas m’offrir.
Et ce pouvoir qu’elle n’avait pas, si je l’ai aujourd’hui, je sais que je n’ai pas besoin de lui pour écrire mes plus beaux souvenirs…

Alors, si l’adulte que je suis devenu n’est pas dépensier (certains diront gentillement « radin »), j’ai mes raisons.
Et l’une d’entre elles à maintenant un nom...