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AMERICAN NIGHTMARE

Par une belle journée d’été, James DeMonaco et sa femme se baladaient en voiture, lorsque qu’un chauffeur/chauffard de poids lourd leur barra la route et emboutit leur belle voiture…
Plus de peur que de mal certes mais sur le coup des nerfs, la femme de notre bon James s’écria «Si seulement on avait le droit au meurtre ne serait-ce qu’une fois par an».
C’est de là qu’est partie l’écriture du scénario de cette nuit cauchemardesque, où tout est permis…

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: AMERICAN NIGHTMARE !

James DeMonaco disais-je est autant scénariste que réalisateur et c’est après un séjour au Canada qu’il réalise à quel point les évènements relatés dans la presse canadienne sont si peu fantasmés et que notre héros se rend compte de la fascination qu’ont les états-uniens pour la violence…
Ajoutés à cela les évènements du camion, la phrase de sa femme et 30grammes de cannabis, et voilà, vous obtenez «American nightmare»!

Avant mon test, je tiens à faire passer un petit coup de gueule…
Je comprends tout à fait que les titres des films parfois ne correspondent pas trop à la culture française, ou ne soient même pas prononçables par la majeure partie de nos concitoyens et donc qu’il faille en faire une traduction ou trouver une alternative…
MAIS, ce film parle d’une purge annuelle, (sont titre original étant «The Purge») et même les québécois ont gardés le titre original «La Purge» tout comme la majeure partie du monde!
POURQUOI, messieurs les distributeurs vous sentiez-vous obligés de changer complètement l’identité du film? «American nightmare» CA VEUT RIEN DIRE !
Voilà, c’était mon coup de gueule…
Les pubs américaines ont quand même de la gueule!
Bon parlons du film maintenant :
D’abord le genre auquel il appartient…
Car oui messieurs-dames, ce film fait partie d’une catégorie qui n’existait pas il y’a encore 10ans. Il ne s’agit pas franchement d’un film d’horreur, ni vraiment d’un film de suspense, pas tant d’un thriller… En fait il s’agit d’un film dans lequel la violence est «gratuite», où le scénario est secondaire et où les acteurs n’ont qu’une émotion à faire passer: la peur!
Tu veux jouer avec moi?!
Ce genre de film, c’est ce que j’appellerai des «Massacre movies». Vous en connaissez certainement d’autres hein?!
De «Saw 1» à «Saw ssette» en passant par «Hostel» et autre «Destination final»?
Eh oui, ces films à l’instar des films de baston, d’horreur ou même de porno n’ont qu’un seul but, assouvir les fantasmes du spectateur sans qu’il ait à passer à l’acte! C’est propre, ça calme, c’est parfois drôle et plutôt sain [ou seins pour la dernière catégorie]. Comme pour les jeux vidéo, tuer des gens dans «GTA», les voir se faire torturer dans «Saw» ou bien visiter la Roumanie dans «Hostel», toutes ces horreurs peuvent se faire sans dommages avec ce genre de films! Et ça, c’est bien.

Pour ce qui est d’«American nightmare»
Le scénario est bien simple, nous somme dans un futur proche (2022), aux États-Unis. Les «Nouveaux» Pères fondateurs ont écrit une nouvelle constitution qui permet une nuit par an aux gens de purger leur haine et donc de tuer, détruire, massacrer tout ce qui leur passe par la tête. Durant ces 12h, tout est permis et les services d’urgences habituels (Police, Pompiers, Hôpitaux, La Poste) n’existent plus!
Le résultat de cette purge annuelle, un taux de chômage de 1%, une croissance en hausse, plus aucune violence le reste de l’année, bref, l’Amérique de rêve quoi…
L’histoire suit la famille Sandin, dont le père vend des systèmes de sécurité, justement en vue de cette fameuse nuit. Évidemment, la famille est très aisée et vit dans l’une des plus belles maisons du plus beau quartier huppé de L.A.
Mais durant cette nuit, l’un des enfants Sandin ouvre la porte à un homme semblant fuir le massacre…
Qui est cet homme? Jusqu’où ses poursuivants sont-ils prêts à aller pour avoir sa peau…
Le cauchemar peut commencer!

«American nightmare» commence par des scènes de vidéo-surveillance de violences, de bagarres, de meurtres, bref des images insoutenables sur fond de musique classique des précédentes nuits de purge.
Alors si au début on croirait des images prises à Châtelet-les-halles un Samedi soir, ont se rend vite compte que le nom des villes est écrit en bas… Toute l’Amérique participe donc à cette nuit d’émeute, pour le bien de tous bien sûr!
Si cette scène d’introduction relève du génie, le reste du film met un peu plus de temps à s’installer.
Au bout d’un bon quart d’heure, on y voit la famille «bon chic bon genre» qui dîne en attendant l’heure fatidique d’annonce.
A 20h, les sirènes commencent, signalant par un message TV que tous les services d’utilité publique sont suspendus pour les douze prochaines heures, le film commence…
A la manière d’un «Panic Room», le film se passe exclusivement en intérieur, et les seules images provenant de l’extérieur viennent des caméras de surveillance.
Autrement dit, le spéculateur est lui aussi enfermé dans la maison, à la merci…des purgeurs…

C’est vraiment bien filmé, le sentiment d’insécurité est vraiment présent et le suspense est bien là!
Croyez moi, ici, pas de monstre, de fantômes ou je ne sais quelle horreur encore! Et CA, ça fout vraiment les chocottes [oui je sais «chocotte» est un mot qui n’existe plus dans le dictionnaire depuis 1995, mais moi j’suis un mec vintage!]
Surement encore des témoins de Johovah...

Vous l’aurez compris, le rôle du film, créer l’angoisse, la peur etc. Cela fonctionne, c’est plutôt bien fait même si certaines scènes de bastons sont «un peu» héroïques et que la fin est un peu bâclée. C’est un film qui vaut le coup d'oeil mais qui n’est pas pour tout public! Donc allez-y mollo et certainement pas avec votre patron, ça pourrait vous donner de mauvaises idées...

Il faut savoir que pour une (rare) fois, l’Amérique se regarde en face et donc regarde enfin ses défauts!
Pour une fois, un film américain ne fait pas la propagande de la violence mais montre les dérives que cette violence créée!
Si ce film est une fiction, il faut savoir que certaines nuits, dans les villes les plus pauvres des États-Unis, les services d’utilité publique abandonnent réellement certains secteurs du pays. De nombreux habitants de Détroit ou de la Nouvelle Orléans (notamment après le passage de l’ouragan Katrina en 2005) se sont retrouvés dans des situations identiques de violence…
Et je ne parle là que des violences dues à la pauvreté.
A cela s’ajoutent les lobbies pro-arme comme la NRA qui exercent des pressions énormes sur les gouvernements américains pour que le second amendement permettant à tout citoyen d’être armé puisse continuer d’exister!

En conclusion [on ne va pas débattre ici de tous les défauts de l’Amérique moderne, on est là pour passer du bon temps et s’amuser après tout!], je vous conseille ce film si vous avez le cœur bien accroché et que vous avez des tendances violentes ou agressives… Bah oui vous allez ressortir de là zeeeeeen, caaaaaalme…
Car après tout, ce n’est que du cinéma, et rappelons-le, on est en France, pas aux États-Unis…

Bande annonce!

LONE RANGER

Quand vous allez chez McDo, on est bien d’accord, vous avez le choix? Mais en général vous prenez toujours la même chose… En tout cas, moi je prends toujours la même chose… Un menu avec un BigMac… J’aime le Big Mac, y’a du bœuf, de la salade, des oignons, une sauce transgénique et du pain chimique, «c’est tout ce j’aime»!
Mais, normalement, lorsque je mange mon BigMac dans le Paris chic, dans le fin fond de mon 93, ou au milieu de la Creuse, même si je doute qu’il y’ait un McDo [est-ce qu’il y’a l’électricité par ici même…], logiquement, mon BigMac, il est censé être bon, pareil!
Ce sont les mêmes employés formés à le fabriquer, les mêmes ingrédients, la même enseigne… BREF, normalement je ne devrais pas voir de différences… et pourtant…

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LONE RANGER !

Alors me direz-vous ? Pourquoi cette publicité (ou pas) pour McDo…
Commençons pas le commencement… «Lone Ranger», avant d’être le dernier gros joujou de Disney est une adaptation d’une série radiophonique des années 50 que tous les américains enfants à cette époque [oui les autres sont morts hein] connaissent.

Bah oui les amis, avant, la TV était un luxe et très peu de foyers en avaient chez eux. C’était la grande époque où pour se divertir, les enfants n’avaient pas d'autre choix que de jouer dehors avec un ballon ou faire des roulades dans l’herbe. Ils étaient obligés de jouer aux cowboys et aux indiens, aux pirates et aux policiers… Les enfants étaient en bonne santé et étaient heureux, ils avaient des amis et allaient à l’école en chantant, et le soir, les familles se réunissaient et écoutaient les émissions de la radio, où des histoires leurs étaient contées… Stupide époque que les années 50 hein…
L’une de ces émissions a presque atteint les 3000 épisodes, elle racontait les aventures d’un Ranger qui officiellement mort, aide la veuve et l’orphelin, accompagné de son acolyte, Tonto, un Amérindien.

Près de 70ans plus tard, les équipes de «Pirates des Caraïbes» ont senti la bonne affaire! Comme dit dans une précédente review, on est dans la grande période du dépoussiérage de vieux héros et ce "Lone Ranger" n’est absolument pas une exception…
Et c’est là que mon BigMac entre en jeu…
Nous avons donc la maison mère (celui qui détient les droits), Walt Disney Motion Picture.
Le producteur (celui qui paye les sandwichs), Jerry Bruckheimer.
Le producteur exécutif (celui qui distribue les sandwichs), Mike Stenson.
Le réalisateur (celui qui dit où, quand et comment), Gore Verbinski.
Le music designer (celui qui fait la musique), Hans Zimmer.
Le scénariste (celui qui écrit cette merde… non non pas maintenant calmes-toi), Ted Elliott.
Et la star (celui qui finit par vendre le film), Johnny Depp.
Bref, toute cette fine équipe est exactement la même (entre autres), pour ce qui est du pirate dans ses Caraïbes, ou du Lone, dans ses Rangers [hein?]



Alors, me direz-vous, si dans mon BigMac il y’a du Disney, du Bruckheimer, du Depp… Mon burger devrait donc être tout aussi délicieux hein? En plus, ils ont fait un super effort pour emballer mon BigMac dans le «presque» même emballage. (quand on regarde les affiches de «Pirates des Caraïbes 2» et de «Lone Ranger» c’est troublant!)


ET BAH NON !
Alors je tiens à vous le dire, mes chers lecteurs… J’en ai vu des films dans ma vie, de plus, je pense être intellectuellement dans la moyenne et je ne parle même pas du fait que je suis bon public pour tout genre de divertissements… Mais LA, j’ai putain rien compris au film!
Je vais vous le dire moi, car j’suis un mec qui dénonce moi! Je suis INCAPABLE de vous tenir un résumé de ce film!
C’est pas que je ne veuille pas faire d’efforts hein, c’est juste que quand on mélange autant de trucs dans un mixeur, faut pas s’étonner qu’à la fin, on ne sache même pas identifier le goût de notre mixture!

Alors je peux vous donner la grande ligne, c’est l’histoire d’un avocat qui poursuit un super méchant car… il a… euh… été méchant quoi, mais qu’au cours de sa poursuite, l’avocat se fait tirer dessus par ce même méchant.
Laissé pour mort, un indien découvre le corps encore en vie de cet avocat et l’aide à retrouver ce méchant. Finalement, le Ranger fait équipe avec l’indien et tous deux parcourent l’ouest à la poursuite des criminels…
Maintenant imaginez que ce film dure 8h50 ! [bon ok selon Allo ciné c’est 2h29, mais c’est des menteurs Allo ciné j’en suis sûr !] Oui mes amis, ce film est loooong, on s’ennuie, on comprend rien… personnellement j’ai décroché dès la fin de la première scène d’action… [en fait dès que les acteurs se sont mis à parler quoi].
Pourtant ça commençait bien ! San Francisco, 1933, un petit garçon rencontre un indien dans un musée itinérant. Cet indien lui raconte son passé, sa légende, celle de Tonto, le fameux Comanche, allié du Ranger…
Mais non… il à fallu une grosse erreur de tournage sur une cascade que je n’ai pu m’empêcher de relever dans la scène du train (Bonus en commentaires!) et des dialogues pas drôles pour m’endormir…

Et puis d’ailleurs on va en parler de ces scènes de cascades ratées sur les toits des trains…
Je DÉTESTE ça ! Je sais que c’est du cinéma et que c’est censé être spectaculaire bla bla bla ! Mais ma crédibilité a des limites! Je sais que dans «crédibilité» y’a «débilité» mais des gens qui se baladent sur les toits des trains C’EST IMPOSSIBLE! Même en roulant à 50km/h, on ne peut PAS se tenir debout sur un train en marche! La pression de l’air est bien trop forte et comme un avion de Ryanair, on à vite fait de se faire emporter par le vent!
Quoi?! Y'a les contrôleurs?
Et si je râle, c’est parce que c’est une mode ce genre de scènes! «Mission :Impossible», «Skyfall», le dernier «Wolverine»! Et j’en passe et des pires…
Sivouuuuplééééé [Si il vous plait, en roumain], messieurs les réalisateurs, faire vivre des dinosaures («Jurassic Park»), ou faire envahir la Terre par des extraterrestres («Independance day») c’est tellement plus crédible qu’une bagarre sur le toit d’un train…

Bon, parlons un peu de la seule chose qui m’ait attiré dans la salle de cinéma… [en dehors de la clim par cette canicule]. Johnny Depp.
Oui, je suis fan de Johnny. Ce mec a tout pour lui, beau-gosse, très bon acteur, charismatique, bref le genre d’acteur qui à lui seul peut vendre n’importe quel nanard. En plus il le fait toujours avec des costumes farfelus et rigolos et ça lui va toujours aussi bien (comme son maquillage dans «Lone Ranger» créé à partir d’une célèbre peinture de Kirby Sattler, "Iam a crow").

Son rôle ici, celui de Tonto donc, cet indien un peu foufou mais quand même sympa au but fort louable. Cela ne vous rappelle personne? Un certain Jack Sparrow, pirate un peu foufou mais quand même sympa au but fort louable…
T'as encore fait le con!
Si jouer un rôle d’indien ou de pirate n’a, en temps normal rien de commun, quand c’est Johnny qui s’y colle, on a du mal à faire la différence…
Et pour ma part, j’ai vraiment eu l’impression, dans ce «Lone Ranger», de voir un Jack Sparrow made in China, plutôt qu’un Tonto, héros made in USA…
Vraiment, après un rôle comme ça, et depuis «21 Jump street», on peut vraiment dire que Depp quitte de plus en plus le Paradis (des grands acteurs).

Bon, en conclusion, le film n'est pas vraiment mauvais, mais je n’ai pas du tout aimé.
Les acteurs jouent bien, les décors sont magnifiques et les cascades/effets spéciaux sont au top. Mais le scénario est totalement planté, et recouvre totalement les millions de dollars investis par Mickey dans ce film…


Au final, je ne peux malheureusement que vous conseiller de NE PAS aller le voir car il n’apporte rien au cinéma, et quitte à regarder un Ranger et un Indien, allumez votre TV sur TF1, c’est Dimanche, l’heure de "Walker Texas Ranger"!





Bande annonce!

LES SCHTROUMPFS 2

Qu’est-ce qui est bleu, petit, vieux, avec un voix chiante, coiffé de blanc et qui veux toujours se taper la petite dernière de la famille?
Non ce n’est pas papy, qu’on a encore oublié devant la télé en ces jours de canicule…

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LES SCHTROUMPFS 2!

Ahhh il est loin le temps où pour les vieux comme moi, les Schtroumpfs s’apparentaient à des bandes dessinées, des dessins animé, des verres à moutarde, ou des collections de jouets dans les Kinder Surprise…
Mais siiii rappelez-vous ! Ces petits jouets, destinés aux enfants, mais que sur la petite notice de
montage y’avait écrit «Interdit aux enfants de moins de 3ans». Alors forcément, le montage était fait par vos parents [qui ne comprenaient évidemment rien car ce n’était pas de «leur génération»] et vous, enfant impatient sautant partout car pressé de jouer [de casser en fait] avec cette idiote de petite figurine… [Qui à dit « on t’as reconnu » ? De toutes façon moi je jouais avec la boite jaune…]

Jouets Kinder Surpise "Schtroumpfs"

Dans les années 60 à 80, beaucoup de licences ont eu un grand succès (Astérix, Boule et Bill, Garfield ou encore les Schtroumpfs). A l’époque, ce succès se mesurait dans le niveau de dérivation des produits…dérivés…
Une licence à faible succès s’arrêtait à des jouets… Mais une série avec un peu plus de succès avait aussi droit à ses jouets… mais chez McDonald’s (la classe)! Et oui, si comme moi vous approchez la trentaine [Dieu m’en garde…], vous avez forcément joué avec ces personnages en plastique provenant de chez McDo sous les licences Astérix, Power Rangers ou Captain Planet !
Par contre, une série avec un succès mondiale, connu de tous les enfants, alors là, les produits dérivés dérivaient…complètement. Jeux-vidéo, Vêtements, Papeterie, Produits de beauté [pour enfants, avec plein de produits chimiques dedans, miam miam!]… Bref, n’importe quoi, sous n’importe quelle forme, du moment qu’il soit inscrit dessus le nom de la licence…
Aujourd’hui cela existe toujours (n’avez-vous jamais vu des enfants avec un sac "Cars", des chaussettes "Spider-man" ou une montre "Barbie"?)
En général, ce dernier exemple de succès devient tellement populaire que son ou ses créateurs trépassent avant même leur création…
C’est triste mais au même titre que pour Voltaire, passant à la postérité à travers Zadig, un gaulois qui dégomme des romains en utilisant des substances, c’est tout aussi louable.

Peyo (A droite hein!)
C’est en 1958 que naquirent les Schtroumpfs, ces petits lutins bleus vivants dans des champignons.
L’histoire raconte que Peyo et Franquin (créateur de Spirou) dînèrent ensemble lorsque Peyo (Pierre Culliford) demanda le sel à Franquin. Sauf qu’un trou de mémoire l’obligeait à utiliser un autre mot à la place et Peyo demanda "Passes moi le schtroumpf"…
Depuis, les petites créatures sont passées de la planche de BD à l'écran de TV. De jouets en plastique à ouvrages pédagogiques, de porte serviettes à porte clés, bref de posters glacé, à postérité…

Aujourd’hui, et grâce à l’avancée de l’informatique, il devient assez «simple et rapide» de donner vie à des personnages fictifs à l’écran… Mais encore faut-il avoir le talent de nos «ancêtres»… Alors pourquoi ne pas allier les 2?
Astérix, tourné avec des acteurs et des effets spéciaux moderne, Garfield ou Marsupilami animés en image de synthèse, Tintin et sa «motion capture» poussée à l’extrême. Depuis près de 10ans maintenant, on dépoussière, modernise ou rajeunit nos bon vieux héros de la BD franco-belge.
En 2011 sortait sur nos écrans "Les Schtroumpfs", version acteurs humains accompagnés en post prod’ d’images de synthèses.
Le film se déroulant à New York eu un tel succès qu’une suite fut signée après seulement 1mois d’exploitation… du premier film.
Nous sommes fin Juillet 2013, et c’est en ces jours que sort officiellement la suite.

Bon après cette interlude économico-nostalgique, parlons un peu de notre victime…
 "Les Schtroumpfs 2" raconte l’histoire de Gargamel (le méchant de l’univers des schtroumpfs, et seul humain de la BD) qui kidnappe la schtroumpfette pour lui soutirer la formule secrète qui permettra à Gargamel de créer des schtroumpfs… et ça… on sait pas pourquoi…
En fait le scénario [même si on peut comprendre qu’il soit pour des petits enfants, donc simple] est vraiment accessoire. Pourquoi créer des schtroumpfs? Pourquoi la schtroumpfette? Pourquoi une formule secrète? Pourquoi j’ai été voir ce film?!…

NPH
Bref passé les détails, le film se passe à Paris et pour tout vous avouer, c’est bien la seule raison qui m’ait poussés à mettre les pieds dans le cinéma (et l’abonnement très rentable de la carte UGC…)
En fait, il y’a deux choses. Paris et NPH (Niel « Barney Stinson » Patrick Harris)
Donc me voilà dans le cinéma, les bandes annonces enfantines passent enfin et le film commence…
LA LA LE SCHTROUMPF LA LA ! Cette PUTAIN de chanson ! OUIIIIII cette chanson qui vous donne envie de vous ouvrir les veines, d’ouvrir les veines de votre voisin, de manger un enfant et tout ça EN MÊME TEMPS !
Heureusement ça ne dure pas plus d’1minute [et une minute c’est LONG ! (enfin ça dépend parce que parfois avec les filles… ENFIN BREF !)]
Donc le film, qu’est-ce qu’il vaut ?
Vous l’aurez compris, ce n’est pas ma tasse de thé. Le scénario comme dit plus haut est naze. Pendant tout le film, Azrael, le chat de Gargamel communique par les mêmes bruits que fait votre oncle lorsqu’il rentre chez lui à 3h du mat’ bouré-déchiré et qu’il tente de communiquer avec vous [oui on l’a tous cet oncle là, faites pas semblant]. Les acteurs jouent mal et les schtroumpfs… Bah c’est les schtroumpfs quoi…

Revenons en un peu aux acteurs là. J’en ai pas fini avec eux!
Alors déjà, les acteurs des films pour enfants, je peux pas les blairer. Je ne parle pas de la personne je parle du personnage ! POURQUOI jouent-ils si faux ? Tout leurs gestes sont exagérés, leurs paroles appuyées, leurs mouvements détaillés. Je sais qu’on parle de films pour enfants mais pourquoi j’ai l’impression qu’on parle de films pour enfant AU TELETHON ?!
Et puis comme je le disais, je suis fan de NPH… Mais NPH dans "How I met your mother" PAS ailleurs…
Mais je suis un peu sado alors forcément je vais le voir dans autre chose et là, c’est le drame… En plus de jouer faux, son rôle est… un bourgeois-péteux-cul-cul et peureux!
Enfin, c’est NPH quand même! Oké je ne m’attendais pas à ce qu’il utilise le Playbook pour se taper la schtroumpfette, qui soit dit-en passant est la seule meuf du village et qui, oh grand Dieu doit prendre cher la nuit tombée, MAIS, de là à ringardiser notre Barney…
Les autres acteurs sont du même acabit… On a dans l’ordre des vainqueurs, le beau père qui vend des saucisses panées et qui prend tout à la rigolade (de préférence quand c’est pas drôle). La mère protectrice qui ne comprend rien à l’action [et qu’on soupçonne de rien comprendre à son rôle aussi] et qui à pour seules lignes de dialogue des conseils bidons. Et bien-sur, ze winneur iz : Gargamel ! Hank Azaria de son vrai nom d’acteur, à qui on à dit «écoute mec, t’es un super méchant, mais on avait pas le budget de Loki dans «The Avengers» alors on va te coller des sourcils en plastique, des vêtements en plastique, des cheveux en plastique et des dents en… ah merde c’est tes vrais dents…désolé…»


Enfin, y’a pas forcément que du mauvais hein (comment ça «bien sur que si»?!)
Il faut l’avouer, les images de synthèses ne sont pas dégueulasses et on a bien là un film de 2013. Le rendu des échelles (taille des schtroumpfs VS taille du monde réel) est très bien rendu et les acteurs bien qu’en jouant faux regardent quand même aux bons endroits quand ils parlent aux schtroumpfs imaginaires (OUPS, fallait pas dire que les schtroumpfs n’existent pas aux enfants?)
Le chat aussi, bien que chiant à mourir à cause des bruits qu’il fait pour parler, même si il s’agit souvent d’un vrai chat dressé, il est parfois en CGI (images de synthèses, voir ma review sur "Le monde de Nemo"). Et on doit le dire, le rendu visuel est très proche de la réalité (mouvements, textures, poils, physique)
Bon et puis comme dit plus haut, le film se passe à Paris et étant pour ma part passionné d’Histoire et de Paris, il était évident pour moi d’aller voir ce film (la vision qu’ont les américains de Paris est parfois surprenante)
Mais en fait là, pas de clichés… La vision de Paris est correct, la ville est bien mise en valeur et je
dirais même que j’ai trouvé la ville réaliste (par rapport à la réalité quoi).

Bon allez, il est temps de conclure…
Vous l’aurez remarqué, j’ai même pas fait de vannes en remplacent un mot par « schtroumpf » (bon oké, à la place j’ai directement mis les gros mots, c’est plus drôle)
Alors, faut-il aller voir "Les Schtroumpfs 2"?
Et bien non… Si vous avez des enfants, emmenez les voir "Monstre Academy" ou encore mieux "Moi, moche et méchant 2"
Parce que déjà c’est mieux (je l'ai dit plus haut),
Parce que je suis désolé mais les Schtroumpfs c’est ringard,
Parce que franchement, un seul grand schtroumpf pour gouverner tout le village de schtroumpfs, ça s’appelle du communisme dictatorial, et franchement, pour prendre des grosses schtroumpfs dans le schtroumpf, on à déjà le socialisme…
Inutile donc d’inculquer ça à nos enfants…

Bande annonce!