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AMOUR SUR PLACE OU A EMPORTER


Je sais, je sais ce que vous allez me dire...
« Mais où t’étais ? »
« Ca fait des semaines que tu n’as pas publié d’article ! »
« T’as plus de carte UGC ? »
« T’as plus de sous pour aller au ciné et les distributeurs veulent plus t’inviter à leurs avant-premières parce que tu t’intéresses seulement au buffet ?! »
Alors à ceux là je leur réponds : « Non », « Non », « Non » et « Non mais vous pouvez m’envoyer vos chèques à l’ordre d’AJTPV,
238, rue de Vaugirard 75015 Paris »
Faites un geste pour les pauvres... DONNEZ!
Bah oui chers lecteurs, vous comprenez, j’ai pris un peu de repos, bronzette, plage, les vacances toussa...
Mais je reviens en forme, et en plus cela faisait longtemps que je n’avais pas craché un peu de venin sur un film. Alors c’est parti, vous reprendrez bien un peu de...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: AMOUR SUR PLACE OU A EMPORTER !

Avec un titre aussi accrocheur, ça sent bon le film qui parle aux jeunes ça non ?
Donc a priori, on devrait bien rigoler là non ?
En plus ça devrait être cool car dedans jouent Noom Diawara et Amel Chahbi, non ?
Et le must est que le film est l’adaptation de la pièce de théâtre du même nom !
Non ?
Non...

Bah non, le film n’est ni accrocheur, ni drôle, ni représentatif du talent de Noom et Amel, et encore moins une adaptation réussie de la superbe pièce qui n’a de commun avec ce film que le nom...
En fait c’est dommage (et triste) car, personnellement, je les aime bien Noom et Amel !
Comme beaucoup d'entre vous, je les ai découverts dans le Jamel Comedy Club. L’énergie incroyable que dégage Amel Chahbi sur scène est inexistante ici...
Quant à la repartie et le rythme imposés par Noom dans ses sketchs ou dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » (critique à lire ici), on repassera, complètement...

Avant d’entrer dans les détails, voyons de quoi ça parle.
« Amour, sur place ou à emporter ? » est une comédie relatant l’histoire d’amour entre deux jeunes trentenaires modernes. Travaillant tous les deux dans un célèbre café américain (Starbucks pour ne pas le citer), nos deux amis vont d’abord être collègues avant d’être amants.
Sauf que, si Amel est une pure parisienne active, carriériste et dépensière, Noom lui, est plutôt banlieusard pantouflard et crevard, un peu obligé par ses parents de trouver un travail.
Alors forcément, quand ces deux mondes vont se rencontrer derrière le comptoir, on peut s’attendre à pas mal de déboires.
Euh... la pause c'est à quelle heure?
Mais en fait, non...

Comme je vous l’ai dit, « Amour SP ou E » est censé être l’adaptation de la pièce de théâtre initialement jouée par Amel Chahbi et Noom Diawara...
Sauf qu’on l’a déjà vu par le passé, adapter un one man show au cinéma, ça ne fonctionne pas. Baser une heure et demi de film sur un seul personnage ou moment d’un spectacle signifie meubler au moins autant qu’un magasin Ikéa. A la fin, c’est le grand fouillis et on finit par mélanger les torchons « IGUEBRUK » avec les serviettes « MIKIBIKR ».
Et les exemples sont nombreux : « Coco » de Gad Elmaleh, drôle, mais oublié. « Les Profs » de Kev’ Adams, pas drôle, et oublié. « Cinéman » de Franck Dubosc, euh... et je ne parle pas des nombreuses tentatives de Michaël Youn...

Quand je parle de « meublage » j’utilise, certes, une image, mais on est très proche de la réalité.
Comme son nom l’indique, un « one man show » est le spectacle d’un seul « man » (ou deux en l’occurrence avec Amel Chahbi).
DONC, au cinéma, tenir une heure et demi avec un seul mec à l’écran... A part Tom Hanks dans « Seul au monde », j’ai rarement vu quelqu’un réussir cet exploit. Par conséquent, il faut remplir avec des situations et des personnages secondaires...
Et c’est là le soucis de ce film... Déjà, les situations n’ont aucune spontanéité comparé à une version live sur les planches. Mais alors les persos secondaires... c’est une catastrophe !
Entre le pote relou de Noom, la copine nympho d’Amel, le prof de gym pervers des filles (en la personne de Fabrice Eboué pourtant) ou les employés bidons du Starbucks, c’est un florilège de clichés ratés...
Ils ne sont ni drôles, ni intéressants.
"Ecoute-moi petite, j'suis le prof de judo ok ? De musique... De gym pardon !"
(Oui il ne sait pas très bien ce qu'il fout là en fait)
Pour prendre un exemple et montrer à quel point le film est vide, prenons le meilleur pote de Noom et la copine nympho d’Amel.
Les personnages principaux épuisent leur stock de vannes à une telle vitesse que pour réussir à accrocher l’heure-vingt de film, les réalisateurs se sont sentis obligés de créer une histoire d’« amour » entre les deux persos secondaires cités plus haut...
C’est triste et au final on passe d’une histoire nulle à 2, à une histoire nulle au carré !
"Alors en fait, ces trois pages là, c'est le scénario?
LoooooooooL!"
Et ça, ce n’est que pour la forme ! Sur le fond, le film est encore pire !
Les dialogues sont extrêmement attendus, aucune surprise ne vous sautera à la figure, et c’est joué avec une telle profondeur que cela ferait passer un épisode de « Plus belle la vie » pour du Woody Allen...
De plus, et cela est mon coup de gueule perso (même si je l’ai déjà poussé lors d’une autre critique), le placement de produit intempestif, y’en a marre !
Chaque jour, nous sommes exposés à des milliers de pubs, de marques et autres agressions visuelles dans la vie. Je n’ai rien contre la pub, mais au cinéma, on se tape déjà 20 minutes de réclam’ avant le film, je pense qu’il n’est pas nécessaire de faire autant de sous-entendus à peine cachés, surtout quand le film ne valorise même pas les marques citées.
Entre Hippopotamus qui passe pour le resto des crevards, Apple qui passe pour la marque indispensable des jeunes d’aujourd’hui, ou Starbucks qui passe pour une boite qui paie ses employés comme des ministres... franchement, ça va 5 minutes.
"Hahaha, on les a bien niqué sur la pub déguisée les blaireaux!"
Donc, au final, je ne vous conseille évidemment pas d’aller voir « Amour SP ou E ». C’est dommage, mais là, je suis vraiment déçu.
D’autant plus qu’ayant assisté au tournage, j’attendais ce film avec impatience...
En conclusion, si vous voulez rigoler avec Noom, allez voir « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » et si vous voulez rigoler avec Amel, allez la voir sur scène.
Pour le reste, « Amour, sur place ou à emporter ? », pour moi, ce sera à emporter, loin, très loin hein...

Bande annonce!

X-MEN: DOFP


Vous savez ce qu’est le TOP du TOP en ce moment au cinéma ? Le super-héros !
Et vous savez bien sûr qui est l’acteur français qui est au TOP de sa popularité aux States (prononcer « staïteus » comme le font ces bons vieux texans), Omar Sy bien sûr (« Omar Saï » en anglais ou « Omar Oui » à Porto Rico) !
Et vous savez certainement quelle franchise de super-héros avec Omar Sy est actuellement au TOP de l’affiche hein ?!

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: X-MEN: DAYS OF FUTURE PAST !

Et pour fêter la sortie de « X-Men, DOFP », j’ai décidé de marquer le coup en réalisant un TOP 9 de « Pourquoi faut-il aller voir « X-Men : DOFP » au cinéma ! » pour toi, TOPITO.
 
1. X-Men, la franchise mutante.
Si pour le commun des mortels l’an 2000 c’est Optic 2000, Sports 2000, Assu 2000, pour le cinéphile l’année 2000 c’est d’abord l’avènement des super-héros.
Et en 2000, souvenez-vous qu’au cinéma on était « Seul au monde » comme un « Gladiator » dans l’arène (et pas dans « la reine »). Même si « Aniki, mon frère » était très fort, en ce « 15 Août », « 60 secondes chrono » n’ont pas suffit à éviter « Charlie et ses drôles de dames ». Bref la « Chicken Run » était lancée, jusqu’à la « Destination finale », une mutation de héros, vers le SUPER-HEROS, les X-men !

2. Un scénario en béton (comme le gel Vivel Dop, mais en mieux).
Parce que oui, c’est important, un peu comme un film X, mais sans plombier...
Et justement de quoi ça parle ?
Un méchant nain a créé des robots capables de détecter et combattre les mutants existants sur Terre pour les éradiquer. Les derniers X-men encore vivants, grâce au pouvoir de Shadowcat - voyager dans le temps - envoient le plus fort et résistant d’entre eux (Wolverine) dans le passé pour interrompre la création de ces robots, et ainsi sauver les mutants, l’école de Charles Xavier, la Terre, mais pas Jean-François Copé (ça c’est chaud).
Ah oui il y a un PETIT air de ressemblance...
3. Retour vers le passé pour tout changer comme Valérie Damidot mais sans la peinture.
Parce oui, depuis quelques années, on aura plus de pétrole et encore moins d’idée. Alors, la seule chose qu’on a trouvée, faire des préquels...
« Man of steel », « Amazing Spider-man », « Godzilla », « Christine Boutin »... Tous n’ont ni idée, ni imagination... Alors du coup, ils regardent dans le passé.
Mais dans le cas de « DOFP », c’est intéressant de voir comment nos héros étaient jadis, beaux et jeunes. Comment Xavier marchait - avant évidemment de devenir « Intouchable » - et comment le monde des mutants n’aurait pas été si Charles et sa bande n’avaient pas été là dans le futur pour revenir dans le passé sauver le présent du futur incertain d’il y’a 50 ans... (j’ai la tête qui tourne !)

4. Comme le pain, « X-men : DOFP » est très complet !
Action, aventure, humour, suspense, sexe (on en reparlera plus bas).
Tout y est !
Le film vous fera vivre des émotions comme maman avec la machine à laver ! Certaines scènes sont incroyables comme celles tournées à Paris ou celles au ralenti (au vrai ralenti hein, avec des caméras qui tournent à 3600 images par secondes) notamment avec Vif-Argent, le héros précoce RAPIDE!
L’humour n’est pas en reste avec un méchant nain en costar et un Wolverine toujours aussi heureux de vivre. Bref, en ce moment pour rire et voir de la couleur au cinéma, il n’y a pas que « Qu’est ce qu’on à fait au bon Dieu » !
Vif-Argent est de loin le personnage le plus drôle de cet épisode!

5. Le plus réussi de la série.
Et non « la plus réussie des séries », même si le méchant est Peter Dinklage.
Après, ce n’est que mon avis.
Mais en même temps, tous ne se valent pas, et si « X-men » premier du nom était génial, peut-on en dire autant de « Wolverine, le combat de l’immortel » ? (même IAM en a fait la B.O.)
Franchement, les spin-off, c’est  comme l’alcool. Quelle que soit la sorte, on ne doit surtout jamais les mélanger, sinon c’est le vomi assuré (dixit, mon ami Dédé) !
IAM qui chante la B.O. d'un X-men...
IAM not fan anymore...
6. Roulez jeunesse ! (vous imaginez bien que je ne le suis plus trop pour employer des expressions comme ça...).
Et oui, qui dit retour dans le passé, dit revoir des personnages, plus jeunes ! Et quel plaisir de voir Charles Xavier, alias Professeur X,  Le Fauve ou encore Magnéto (qui deviendra plus tard DVD... ok je sors -->) !
En fait, revoir les têtes de ses anciens camarades, c’est mieux au cinéma car moi je me souviens de Madame Michu, ma prof de français en 6ème et franchement, j’ai pas tellement envie de l’imaginer jeune. Déjà qu’à son âge elle avait de la moustache, et pas que sur le menton...
X-men, un vrai film de culte!
7. Hugh Jackman/ Wolverine (ça c’est pour les lectrices).
Pour le plaisir de se dire qu’un homme peut encore être musclé même après 45 ans (2h de sport au réveil, en mangeant uniquement du poulet et des légumes vapeur toutes les 2h, 1h de muscu en fin début d’aprèm’ et 45 minutes d’étirements avant de se coucher. Donc un chômeur, forcément...).
Mais quand même, il faut l’avouer, le Hugh est au TOP de sa forme (sens propre et figuré).
Le corps criblé de balles, l’immortel héros Marvel nous invite à réparer les jours du futur passé (days of future past) et cela, pour le plus grand plaisir de ces dames !
D’ailleurs, fait amusant, Les impacts de balles représentent la constellation de la Grande Ours, celle-la même présente sur un autre invincible : Ken le survivant !
Au passage c’est officiellement ce cher Hugh qui est l’acteur ayant le plus incarné le même super-héros au cinéma, soit 7 fois (un peu comme moi avec les ongles)
Sans compter les tétons, ça fait bien 7 points de la constellation!
8. Jennifer Lawrence/Mystique (ça, c’est pour les lecteurs).
Bon ok, recouverte de maquillage bleu et coiffée d’une perruque en PVC tellement orange qu’on peut envoyer des SMS avec...
Mais quand même, la belle au corps parfait nous dévoile ses formes délicieuses dans des postures acrobatiques des plus sexy, le tout surmonté d’un regard de... OUI OUI, ON A COMPRIS !
Même si son pouvoir est de prendre l’apparence de n’importe qui, nous aussi, on aimerait la prendre...
Non, pas son apparence pourquoi ?
La Schtroumpfette est plus sexy comme ça!
9. Omar Sy, Sy la famille.
On ne va pas se mentir, je ne suis pas fan-fan des X-men, mais ne pas aller voir Omar (dont je suis fan-fan pour le coup) pour ses premiers pas dans la cours des grands, ce n’était pas concevable !
Bon alors, il est vrai qu’il reste un personnage secondaire, ne parle pas beaucoup et que Bishop, le héros qu’il incarne, n’est pas transcendant...
Mais au moins, il est là dès le début, et en plus - pour une fois dans un film américain - il n’est pas le « noir qui meurt en premier » ! Par contre, comme il est français, c’est bien lui qui gueule en premier...
En tout cas on a évité le pire... le fauteuil roulant de Professeur X roule tout seul !


En conclusion, allez voir « X-men : Days of future past ».
Moi j'ai vraiment adoré alors qu'à la base je ne suis pas particulièrement fan de la franchise.
Mais allez le voir parce que c’est bien, parce que 1,2,3,4,5,6,7,8,9, et parce que les mutants au cinéma, c’est mieux que ceux qu’on trouve dans le métro parisien !
Bande annonce!