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HABEMUS PAPAM

"HABEMUS PAPAM"!
Eh oui vous l'avez entendu dans tous les sens ces jours-ci cette phrase que la plupart de vos amis Facebook bien content de savoir dire au moins un autre mot que "libido" en latin se sont empressés de mettre en statut!
Ô grand Dieu que vivement toute cette histoire de nouveau pape se termine pour qu'on puisse reparler enfin de ce qui est VRAIMENT important dans la vie: la faim dans le monde, la pauvreté, la retraite...
NAAAAN, je plaisante bien sur, nous ce qu'on veut c'est juste savoir si La Fouine à enfin réussi à tuer Booba, si Nabilla à montré ses seins en plastique ou si demain on va pouvoir aller travailler à cause de toute cette saloperie de neige qui tombe...
Mais avant de clore le sujet, laissez moi vous parler d'un film de circonstance.
Un film qui parle de prêtres, de Papes, d'églises et de religion catholique.
Car, oui, j'ai voulu coller à l'actualité comme un timbre sur une enveloppe [ou comme un puceaux sur Youporn], moi j'suis comme ça, un mec qui colle...
ET je promet, de ne faire aucunes blagues sur la pédophilie, JE LE JURE!

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: HABEMUS PAPAM !

Bonjour les ENFAAAAAAANTS! [ET MEEERDE! J'ai pas pu me retenir!]
Alors les enfants, aujourd'hui on va parler d'un film qui vous ai destiné, à VOUS!
Vous allez voir mes petits, un film qui va vous rappeler de bons souvenirs de catéchisme avec Père Martin dit "Martin la main" et Père Marcus dit "Marcus l'anu..." OUI ENFIN les enfants ne soyez pas vulgaires hein!

Daft Punk? Pfff, Bocelli bien sûr!
Bah oui c'était quand même de belles années hein, tout ces gros messieurs en robes avec des chapeaux-pancakes et des colliers bling-blings qui chantaient en cœur des chansons d'Andréa Bocelli en latin au coin du feu... Et puis rappelez-vous comme on s'amusait au colamaya ou au 1,2,3 soleil! Et attention, je parle bien du vrai 1,2,3 soleil, pas celui avec Faudel, Rachid Taha et Khaled! Mais celui ou on tape sur un mur en comptant jusqu’à trois et en se retournant et si quelqu'un à bougé ou dit quelque chose on lui défonce la gueule... bon en fait c'est les mêmes 1,2,3 soleil...

Mais savez-vous les enfants, que tous ces gentils messieurs d’Église ont eux aussi un chef?
Non pas Dieu voyons ne soyez pas stupides, je veux parler de son bras droit, celui qu'on appelle "Pape"!
Et pas Pape Diouf le président de l'Olympique de Marseille (une autre institution de croyants)
Alors le Pape comme je vous disais, c'est une sorte de guide suprême pour tout les catholiques du monde, un peu comme l'était Zidane pour tous les footeux ou Cyndy Sanders pour tous les recalés des télé-crochets...
Mais, mes chers petits, la Pape n'est pas désigné Pape par un claquement de doigt, mais par une érection [ÉLECTION PARDON!]

Voyons un peu comment ça se passe.
Un nouveau pape est élu chaque fois que le précédant "détenteur du titre" meurt ou abandonne (avant de mourir en général).
L'abandon ne peut être déclaré que si le Pape lui même ne se sent plus capable de tenir les reines de l’Église, ou si il est déclaré mentalement ou physiquement incapable de poursuivre son règne. Mais aussi (c'est écrit en petit astérisque dans son CDE, Contrat à Durée Éternelle), si le Pape commet une erreur allant à l'encontre des lois de l’Église comme divulguer les secrets du Vatican ou bien tripoter un enfant [enfin se faire prendre quoi!]

Putain, quel job de merde... j'aurai du faire McDo...
Donc, au moment où j'écris ces lignes, nous nous trouvons dans le cas de figure numéro 2, le Pape Benoit XVI à dit un truc du genre: "J'en ai plein le cul de vos conneries, j'me casse et retourne vivre chez ma mère!" et comme un môme capricieux à quitté la table.
Après que le vieux est fait son pti baluchon et ai quitté la chambre avant midi, l’Église décrète 9 jours de tampon avant une élection durant laquelle, c'est le stagiaire appelé aussi le Camerlingue qui assurera l’intérim.
Après ces 9 jours, le collège des 120 cardinaux venues du monde entier (sorte de sous-pape, et à 120 sous-pape, l’Église est très puissante) vont s'enfermer dans la chapelle Sixtine pendant plusieurs jours, sans aucunes caméras, micros, téléphones, bref, ce qui se passe à Sixtine, reste à Sixtine...
"C'est toi le chat!" (Célèbre fresque de la Chapelle Sixtine)
"De toutes les matières, c'est la ouate qu'ils préfèrent, passifs ils sont pensifs, en négligé de soie"! Habillés de leurs plus belles robes, chacun va voter sur un bout de papier pour celui d'entre eux que tous pensent être assez fort (et honnête) pour prendre le pouvoir. A raison de 4 votes au maximum par jours, chacun des décomptes fera ressortir un ou plusieurs noms.
Si personne n'est élu au bout du 5ème jours, alors les cardinaux seront mis au régime pain sec+eau pour les crever et les forcer à accélérer leur choix.
Chacun des bulletins une fois comptés est brulé ainsi que toutes les notes personnelles des prêtres pour ne laisser aucunes traces. Une poudre est aussi ajoutée au combustible pour donner un fumée noire en cas de non-résultat ou blanche en cas de nouveau Pape élu.
Une fois le vote terminé, un protocole très précis se met en marche, le doyen des cardinaux demande au gagnant si il accepte d'être Pape, et de choisir son nom. Bon en général le pseudo choisi est rarement "Bogossdu77" ou "Mimid93sisigroslafamille" mais plutôt un nom de saint comme Jean, Pierre, François (Bonus: "je te survivrai, comme un océan..")
Ensuite, le nouveau souverain pontife est emmené dans la Chambre des larmes (Camera Lacrimatoria) pour se remettre de ses émotions et réciter ses dernières prières devant l'ampleur de la tache qui les attendent tous...
Enfin quand le nouvel élu à fini de chialer, il s'en va au balcon [certainement pour tenter de se suicider] et à la vue de la foule finit par lever les bras en l'air et danser le "Gagnam style" (nan je rigole mais quand même ça rendrait l’Église un peu plus fun).

Maintenant que vous avez vue comment ça marche, revenons-en à notre film "Habemus papam".
Imaginez les enfants qu'après l’élection du Pape comme expliqué plus haut, ce dernier finalement change d'avis juste avant de se présenter au public?
Sortie en 2011, le film de Nanni Morietti raconte de façon très ouverte comment le cardinal Melville, nouvellement élu, refuse d'être Pape et réussit d'ailleurs à s'enfuir du Vatican pour aller voir finalement comment se passe la vraie vie des vrais gens...

Si le film se veut un mélange entre comédie et drame, ce qui à mon goût est plutôt réussi, le mélange selon moi est un peut trop "distinct".
Je veux dire, on sait un peu trop en avance à quels moments du film on doit rire ou non.
Le film est construit de deux façons, la partie "enfermée" dans le Vatican où un psy venu aider le Pape finit par occuper tout les cardinaux s'ennuyant d'attendre, partie fun du film. Et puis la partie en extérieur où Melville apprend finalement la vraie vie qui est bien moins marrante.

Bref, film de circonstance que je vous conseil chaudement et puis entre Saint-Père (François 1er) et Paire de Seins (Nabilla), en ce moment à la TV, ça vous aidera peut-être à rééquilibré votre bonne conscience...ou pape ;)

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LA CORDE

Avant de tourner des pubs pour la nouvelle Citroën DS3 Black édition, (en bonus ici, et merci Citroën de me verser mon chèque)
Alfred Hitchcock à fait quelques petits trucs dans sa vie assez intéressants pour l'avoir conduit aux sommets qu'est la pub télé pour voitures...
Bah oui vous croyez quoi, que c'est donné à tout le monde de vendre du saucisson ou des tampons hygiéniques? [n'y voyez pas de rapports hein]
Eh oui les gars, avant ça, c'est des heures de boulot, de répétitions, de travail, de nuits blanches et journées noires!
Tous ces grands acteurs avant ça ont fait des choses pour agrémenter leurs CV, parfois démonstrateurs chez Carouf, parfois vendeurs sur les marchés, parfois défiler sur un podium (quand tu fais moins de 40kg)...
D'autre comme notre Alfred, à tourné quelques petites vidéos, certaines ont eu du succès sur le Youtube des années 50, (le cinéma pour les plus jeunes)
Et justement...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LA CORDE !

Ce test est avant tout dédicacé à Mathilde, une fidèle lectrice qui m'a un jour demandé un test plus "technique" :)
Carl Lewis

Mes chers lectrices et lecteurs, aujourd'hui on va apprendre des choses...
Et pour apprendre des choses, quoi de mieux que de regarder un peu en arrière.
Quelque soit le domaine, c'est toujours bon de regarder ce qu'ont fait les maîtres avant nous.
Dans le sport, Usain Bolt à très certainement regardé la façon de courir des grands maîtres comme Carl Lewis ou Maurice Greene.
Dans la musique, Adèle ne chanterait certainement pas de cette façon si elle ne s'était pas un peu inspirée des grandes divas comme Maria Callas ou Céline Dion [pour faire plaisir à mes amis Québs].
Même dans la vie de tout les jours, je veux dire, si Nabilla à d'aussi gros seins et si peu de cervelle, c'est bien que la mère Ferrari [Lolo hein, pas la voiture] lui à montrée la voie!
Bref, le cinéma c'est aussi ça. Et les grands maîtres en question, ceux qui aujourd'hui, longtemps après leur disparitions font toujours parler d'eux, nous ont laissé un héritage intemporel dont nous allons toucher un mot.

Caméra à bobine
Mais d'abord, parlons technique...

Depuis le début du cinéma et ce jusqu’à l'arrivée du numérique, l'enregistrement d'images se faisait avec des caméras à bobine
Images par images, le cheval est en cours
En gros les images (la lumière) passant par l'objectif était directement "imprimée" sur la pellicule.
Cette pellicule en question possède des centaines de milliers de petites fenêtres vierges sur lesquelles viennent se "graver" les images. La caméra elle, fait tourner la bobine à vitesse constante de façon à ce que les images une fois projetées donnent l'illusion d'être en mouvement fluide.

Pour ce qui est de la bobine en question, sa largeur standard peut être de 8, 9 et demie, 16 ou 35mm suivant les caméras ou les projecteurs qui vont les "lire".

Il faut savoir que la durée d'une pellicule est très variable.
En fonction de l'époque, d'un film AVEC ou SANS le son, du nombre d'images par secondes que l'on veut obtenir à l'écran...
Sachant que pour un confort visuel minimal, il faut environ 24 images par secondes, sur une bande de 35mm soit une fenêtre de 16 sur 22mm (la plus couramment utilisée), je vous laisse donc la joie de calculer combien de mètres sont nécessaire à un film de 90min...
Diamètre de la bobine enroulée
En fait la longueur de la bande serait bien trop longue et donnerait un diamètre de bobine enroulée de près d'1 mètre...
Donc pour pouvoir rentrer dans les caméras, les bobines étaient standardisées à environ 12 minutes, soit 300m de pellicule soit 45cm de diamètre... [Ça vous fait rêver mesdames hein!]


Vous l'aurez compris, impossible de tourner plus de 12 minutes d'images avec une seule bande. Comme avec nos cartes mémoires actuelles limitées à quelques Giga-octets, pour filmer une même scène en continu, il faut changer la bande, et à l'image, le raccord se verra...

Mais... c'est sans compter le génie d'Alfred Hitchcock, qui à réussi à faire d'un défaut technologique, une force pour rendre son film encore plus immersif!
En 1948, sortait un film sur les écrans américains qui allaient apporter une petite révolution au cinéma.
"La corde" en plus d'être son premier film en couleurs est un film entièrement tourné en "plan-séquence".

Le "plan-séquence" est une manière de filmer une scène avec une seule et même caméra, sans coupure ni montage.
En gros, filmer en plan-séquence revient à filmer en temps réel, et avec un seul angle de vue exactement comme si le spectateur se trouvait dans la même pièce où l'action se situe.
La caméra peut bien sûr bouger pour dynamiser l'action (et surtout les dialogues) mais elle doit absolument filmer en continu.
Quant aux jeux des acteurs, mouvements de caméra et techniciens, TOUS doivent scrupuleusement respecter leur position, qui est en général marquée au sol pour être sûr qu'aucunes erreurs ne se glisse dans l'angle de la caméra sans quoi, TOUTE la scène devra être retournée!
Un bel exemple de tournage en plan séquence serait certainement ce clip des filles épicées (vous remarquerez que du début à la fin, la caméra n'arrête jamais de filmer):
Mais pour tourner les 80 minutes du film d'un seul trait et comme dit plus haut, avec des bobines de 12 minutes seulement, en donnant pourtant l’impression d'aucunes coupures à l'image, la ruse devait entrer en jeu.
En effet, pour ne laisser paraitre aucuns raccords d'un séquence à une autre, chaque fois qu'une bobine se termine, la caméra va se coller au dos d'un acteur ou un plan fixe de la pièce, plan reprit au début de la nouvelle bobine installée.
Résultat à l'écran, aucunes coupures, aucuns temps mort, et le temps continue de s'écouler parfaitement normalement.

Évidement, avant l'ère du numérique, peu de réalisateurs étaient capables de diriger un tournage aussi pointu.
Le film d'Alfred Hitchcock, "La corde" raconte donc une histoire en:
80min,
11 séquences quasi invisibles,
11 bobines de film,
3,3km de pellicules en 35mm,
et tout ça pour 1 spectateur, VOUS!

La Corde est tirée de la pièce de théâtre du même nom de Patrick Hamilton, elle-même inspirée d'un fait divers authentique: l'assassinat de Bobby Franks par Nathan Leopold Jr et Richard Loeb à Chicago en 1924.
Le film raconte l'histoire de Philippe et Bernard qui se débarrassent d'un de leur camarade, David suivant les théories de leur professeur Robert qui pense que les être supérieurement intelligent devraient avoir le droit de vie ou de mort sur les être intellectuellement moins gâtés. [Pour les prénoms, ce n'est pas une vilaine blague, vous remercierez la VF hein]. Sauf que Philippe et Bernard prennent aux mots leur professeur et assassinent avec une corde leur camarade. Et pour assoir leur suprématie, cachent le corps dans un coffre et invitent le soir même à diner la famille et la fiancée de David ainsi que leur professeur!

Pour rendre l'action et le suspense encore plus insoutenable, le film est tourné toujours dans la même pièce, en temps réel (le soleil se couchant progressivement sur New York en arrière plan) et la tension qui monte entre les acteurs est assez palpable pour vous faire dire "mais vas-y tu vas l'ouvrir ce coffre" ou "mais tu vas la fermer ta gueule Nabilla!" [euh..]

En conclusion, je vous conseil VRAIMENT ce film, car si la majorité des gens ne connaissent d'Hitchcock que "Psychose" ou "Les oiseaux", sachez qu'il y'a encore 60 autre chefs d’œuvre à voir!
Et puis si vous n'êtes pas convaincu par un vendeur de voiture, personne ne peut plus rien pour vous :)

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ESPRITS REBELLES

"Mais qui donc à eu cette idée folle, un jour d'inventer l'école, c'est, ce, sacré Charlemagne, sa-cré-Charl-euuu-magne!"
[bon ok je l'avoue j'ai pas été très inspiré pour écrire cette introduction]
Vous, mes chers lecteurs, vous souvenez-vous de vos années collège, de vos années lycée, de vos punitions et heures de colle, de vos devoirs à la maison et contrôles de maths, de votre prof de physique à lunettes ronde et celui d'éducation physique à la bedonne ronde qui vous forçait à courir des 400m en Décembre?
Mais si, souvenez-vous, vous aviez des vêtements trop large, un sac de sport pour y transporter des cahiers grands carreaux avec marge, des stylos qui écrivent seulement votre nom sur les copies et un CARNET DE CORRESPONDANCE!
Bref, welcome back to school!

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: ESPRITS REBELLES !

Tout d'abords avant de commencer je tiens à remercier Laura, un fidèle lectrice qui m'a donc proposé d'écrire sur ce film, et bien félicitation Laura tu viens de gagner un voyage à Las Vegas pour toi et 3 de tes amis ;)

Je me souviens, j'étais au collège lorsque le matin en allant dans mon établissement, je croisais sur les abris-bus, les affiche d'un film avec en premier plan une femme qui ressemblait physiquement étrangement à ma mère...
Cette femme sur l'affiche n'avait pas un air très accueillante et à vrai dire plutôt sur la défensive.
En second plan, une bande de jeunes adultes pas non plus très fun. Le genre de jeune à qui, peu de mamies demanderaient de porter le panier de provisions trop lourd ou de tenir la porte de la boulangerie...
Non aux cheveux rebelles!
En entête, ce titre, "Esprits rebelles", sachant que dans ma petite tête d'ado pré-pubère, le mot "rebelle" était plutôt associé à ce gros loubard chevelu sur sa moto dans le désert du Dakota...
Bref, assez suffisant pour attiser ma curiosité et vouloir regarder ce film.
Pour un jeune collégien des années 90, qui plus est venant d'entrer en 6ème, regarder ce film je l'avoue fut une grave erreur!
Pendant les 3 années qui suivirent j'étais terrifié à l'idée d'entrer au lycée.
Pour moi le lycée c'était ça. Des dangereux dealers de drogue, des mecs à veste en cuir, des rappeurs, des bagarres et tout ça sans la protection du rebelle et de sa moto!
Bah quoi à 11ans, difficile d'établir la limite entre un film et la réalité hein...
Au final, ce n'était ni les États-Unis, les dangereux dealers de drogue ne vendaient que de l'herbe, les vestes en cuir n'étaient que de minables survet' Lacoste fluo [le pire c'est que ça existe encore], les rappeurs finalement de grands poètes et les bagarres ne se finissaient que rarement plus loin qu'un nez qui saigne et un œil au beurre-noir.
Et vous savez quoi, dans tout ça, Vincent Black n'est jamais apparu (quelle tapette ce rebelle)

Bon parlons du film maintenant.
La vraie et la fausse!
Sorti en 1995 (n'essayez pas de calculer mon age j'ai peut-être faussé les dates ;), "Esprits rebelles" est un film tiré de l'histoire vraie de Louanne Johnson, une ancienne U.S. Marine qui se fait engager dans un lycée populaire de Californie pour enseigner dans une classe dite "difficile". En effet, les élèves de cette classe particulière sont tous considérés par l'école comme des cas sociaux, dangereux et donc pas vraiment prioritaires.Tous issus des ghettos californiens, hispano, black, pauvre et délaissés par tous, Louanne accepte la tâche difficile qu'est de les instruire, pour les empêcher de se détruire.

Le film à certes prit un coup de vieux et la VF donne envie de faire caca à coté de la cuvette mais l'histoire tient en halène du début à la fin.
Michelle Pfeiffer qui interprète l'institutrice permet à tous spectateurs de s'identifier, et ce que les élèves lui font subir finalement nous fait sentir plus proche d'elle.
L'introduction en noir et blanc sur des images de ghetto sur fond de musique rap chanté par Coolio et primé à l'"American Society of Composers" en 1997 donne le ton.

La diversité des personnages, notamment des jeunes gens, gros dur en apparence mais au final simplement confrontés quotidiennement à la difficulté nous permet de comprendre leur comportement et d'être de moins en moins dur à leur sujet.
Et à l'inverse, les grosses têtes du lycée, propres dans leurs beau costars, leur beaux bureaux mais au final, se révèlent être de beau connards ignorants.
Ce cocktails rend le film intéressant et remet un peu de sérieux à une époque où les films de "redressement" de jeunes à la déroute comme "Sister act" on prit à la légère un phénomène de société bien plus sérieux (bien que j'adore "Sister act"!)

Un jour un grand philosophe [oui je sais j'ai déjà utilisé cette phrase pour sortir une vanne dans un précédent test mais là c'est du sérieux], donc un jour ce philosophe à dit: "Le savoir est une arme"
Moi j'y crois, bah oui je suis un rêveur et je pense qu'en étant instruit on peu vraiment changer les choses...
Finalement c'est ce que cherche à nous montrer ce film.
En y mettant tout son cœur et sa volonté, Louanne comme tous ces millions de professeurs à travers le monde, peut-être le changeront-ils un jour en montrant un autre chemin à nos enfants...

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