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INFERNO


Que ça fait plaisir d’être invité à une avant-première d’un film que j’attendais depuis longtemps !
En tant que plus grand fan (oui, j’ai des papiers qui peuvent le prouver m’sieur l’juge) de Tom Hanks, je ne pouvais évidemment pas passer à côté de cette nouvelle sortie ciné !
Pour la petite histoire, je suis un très grand amateur des romans de Dan Brown.
Ses livres sont vraiment bien écrits, remplis de suspense et d’action, et souvent la fiction se confond parfaitement avec la réalité, et ce, de la première à la dernière page !
De « Da Vinci Code » au « Symbole Perdu » en passant par « Deception Point », « Anges et Démons » ou « Forteresse Digitale », je les ai tous lus !
Tous ?
Presque...
Le seul que je n’ai pas eu le temps de lire c’est « Inferno », comme de par hasard...
Du coup, si j’ai adoré les précédentes adaptations de Robert Langdon (Tom Hanks) au cinéma avec les géniaux « Da Vinci Code » et « Anges et Démons », je ne vais pas pouvoir comparer cet « Inferno » à son roman éponyme (putain j’ai réussi à utiliser ce mot une fois dans ma vie)
Donc aujourd’hui, je ne parlerai que du film, rien que du film, m’sieur le juge !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: INFERNO !

DE QUOI CA PARLE : Chaque épisode de la série est construit de la même façon : le professeur en symbologie, Robert Langdon, est appelé par un mec parce qu’il doit résoudre une énigme du genre « un mec est assassiné et on retrouve des symboles religieux gravés sur son corps », « le pape est tué et le seul indice qu’a laissé le meurtrier est un ambigramme Illuminati » ou encore « j’ai raté deux fois mon code de carte bleue parce que j’étais trop bourrée et du coup il me reste qu’un seul essai et j’me souviens plus d’ce code de merde » !
Ensuite, Robert quitte son Harvard natal pour rejoindre le bon vieux continent et se balade d’églises en cathédrales à la recherche de prêtres pédophiles d’indices pour trouver qui du professeur Moutarde ou de Negan en veut à l’humanité, toujours accompagné, bien-sûr, d’une jolie jeune femme parlant la langue locale (Audrey Tautou ou Ayelet Zurer dans les deux premiers films).
Mais dans « Inferno » c’est un peu différent.
Un multi-milliardaire-fou pense que tous les maux de la Terre sont causés par la surpopulation humaine et crée un virus mortel qui décimera en 24h la moitié de la population  humaine en s’inspirant de « L’Enfer de Dante » et de sa représentation de l’épidémie de la Grande Peste Noire au XIVème siècle.
Langdon se retrouve à Florence (Italie) contre son gré et est contraint de collaborer avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour trouver comment (et pourquoi) le virus compte se propager, et l’arrêter... inchallah quand même !

Les sous-sols de Direct 8.
(au niveau -4 c'est les studios de TPMP)
C’EST BIEN OU PAS : Alors, il n’y a pas à dire, le film (sur le papier) respecte bien la matrice des deux précédents volets (« Da Vinci Code » et « Anges et Démons »).
Même réalisateur, quasi même équipe technique, mêmes acteurs et même compositeur musical (mon favori en plus, Hans Zimmer).
Quant au scénario, il correspond bien à ce qu’on attend : action, suspense, Histoire, mythologie, ésoterisme, et un peu d’extraordinaire...
Sauf que... ça, c’est sur le papier...
Parce qu’en vrai c’est pas trop ça.
En ce qui concerne la réalisation d’abord : c’est brouillon...
Beaucoup de personnages secondaires, des traitres en veux-tu en voilà (serieux on dirait Les Républicains) et un charisme rappelant celui de Vincent Lambert !
Les acteurs, eux, sont soit trop mous, soit dans l’excès. On est entre une émission de Stéphane Bern et un épisode de « 24h chrono »...
Côté film, bon y’a de l’action, mais un peu trop ; y’a du suspense, mais beaucoup trop ; y’a de l’Histoire, de la mythologie et de l’ésotérisme, mais tout ça ne tourne qu’autour du putain de masque de Dante et de son tableau sur l’Enfer. Quant à l’extraordinaire, il se situe autour de la musique du film.
Bah oui quoi, c’est quand même extraordinaire pour un mec comme Hans Zimmer de rater une putain de B.O. alors qu’il a lui-même créé le thème principal des deux précédents films !
Non mais franchement, on dirait un featuring avec David Guetta, deux notes et des sons éléctros qui piquent les oreilles... merde quoi !
"REGARDE MAMAN, JE MIXE SANS LES MAAAAAINS"
Ah et puis y’a Omar Sy... qui parle anglais... qui est tantôt gentil, tantôt méchant, tantôt on comprend pas trop c’est quoi son problème à celui là,  (j’sais pas si c’est un plus ou un moins pour le film alors #JePoseCaLà).

CON-CLUSION : Bon, je vais quand même tenter de modérer mes propos.
D’abord, mise en situation : il s’agissait de l’avant-première (plutôt bien) organisée par Sony Pictures, et qui dit avant première dit activités (et cadeaux).
La soirée avait débuté par un jeu de piste (un « Escape-game » en fait) très sympa proposé par « Prizonners » dans la Chapelle Expiatoire à Paris pour nous mettre en condition, puis vint le dîner-cocktail.
Dans « dîner-cocktail » il y a « cockail » et dans « cocktail aux avant-premières » il y a gratuit (NON J’ETAIS PAS BOURRE ENCULAAAAY)...
Autant vous dire que lorsque le film a commencé vers 21h30, la salle était très (trop) calme...
Ensuite, il y avait mon attente perso... Fan de Dan Brown et des deux films déjà adaptés, je m’attendais forcément à « un truc de ouf »...
Et puis, adaptation mis à part, le film pourtant plein de bonnes idées en laisse pas mal de côté.
Pour ne citer qu’un exemple, le personnage de Sienna annonce dès le début du film qu’elle a des tocs de rangement (mais genre des tocs comme dans « Tellement vrai » sur NRJ12 hein) mais cette idée - qui aurait pu grandement servir le scénario – est finalement complêtement oubliée...
Bref, plutôt déçu par cet « Inferno ». Le film aura quand même réussi une chose : me donner encore plus envie de lire le livre, pour mieux tourner la page...

Bande annonce !

RADIN !


-Bonjour madame, une place pour « Radin ! » sivouplé, tarif matin bien sûr !

-10,50€ s’il vous plait, et il est midi !

-euh... il est 11h59 chère madame UGC !

-Ah oui, mea coule pas ! 7,90€.

-Vous faites le tarif chômeur bien-sûr ?

-euh... oui mais...

-Et j’ai moins de 26ans évidemment !

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: RADIN !

DE QUOI CA PARLE : Eh oui, quel meilleur film à traiter qu’une histoire qui parle d’un sujet qui m’est si commun ?
[-Tu veux dire ta creuvardise ?
-ON DIT ECOLO PUTAIN !]
Bah oui quoi, je ne crois pas que le qualificatif de « pingre » me sied « juste » parce que je pratique la technique de « la Face B » (technique qui consiste à retourner les objets pour en doubler la durée d’utilisation comme les mouchoirs ou le PQ)...
Et puis quoi, partager la note au resto ou au café avec la fille qu’on « invite » c’est pas la fin du monde, VOUS AVEZ VOULU LE DROIT DE VOTE ET L’EGALITE DES SEXES ALORS FAITES PAS CHIER OU RETOURNEZ FAIRE LA VAISSELLE BANDE DE GROGNASSES*) !
Alors c’est vrai, je rate rarement une occasion de gratter un truc gratuit surtout que ce matin là, ils distribuaient des « sent-bon » à la sortie du métro (vous pensez bien que j’en ai gratté deux) !
Au moins, ils ont conscience que la Banque Postale est
une banque qui pue la merde !
Mais je crois qu’à côté de François Gautier, notre héros (Dany Boon), j’ai une grande marge de progression (tant qu’elle me coûte rien)... 
"Mais puisque j'vous dit que j'suis pas un
témoin de Jeovah ! J'suis vot' fille !"
Alors justement, parlons un peu de ce nouveau long-métrage avec Dany Boon.
François Gautier, disais-je, est une personne « économe ». Bon oké en fait c’est une grosse pince, un crevard, un rapia, un jui... un radin quoi !
Un jour, une jeune femme se présente à lui, prétend qu’elle est sa fille... et s’installe chez lui, -à ses frais bien-sûr...
Il n’allume jamais la lumière chez lui, abuse des bons de réductions au supermarché, mange des produits périmés et bien évidemment économise ses deniers d’une manière maladive...

C’EST BIEN OU PAS : Grandement inspiré des meilleurs épisodes de « Confessions Intimes », « Radin ! » s’attaque à un sujet assez commun dans l’humour au cinéma, comme le sont les malades, les couples séparés ou les ch’tis (qui a dit que Dany Boon a déjà joué tous ces rôles ?).
Pourtant, comme pour les malades (Hypercondriaque), les couples séparés (LeVolcan) ou les ch’tis (Bienvenue chez les ch’tis), Dany Boon (même s’il n’est pas le réalisateur principal) réussit un nouveau coup de maître : transformer un sujet potache en film d’une heure et demi avec un scénario profond, touchant et réaliste !
Toujours sur ton d’humour, Dany Boon parvient à nous toucher, notamment grâce à des mimiques dignes d’un Mr.Bean (ça c’est un gros compliment) et des répliques bien taillées (on sent l’influence de l’humoriste dans la composition du rôle).
C’est drôle, efficace, et l’histoire entre François et sa prétendue fille est très touchante, d’autant qu’on ne s’attend vraiment pas à ce qui va se passer.
"Bah quoi ? Tu connais pas le doggystyle ?"
"Euh... tu voulais dire DOGGYBAG ?!"
"non..."
CON-CLUSION : Quand j’ai vu les affiches de « Radin ! » sur les abris bus, je me suis dit « ah cool... encore un énième film avec Dany Boon... -_-‘»
L’affiche est sympa, sans plus, on y voit un mec qui n’a pas l’air de trop s’attacher à son physique, seul, et des notes sur des post-it comme pour rappeler le code de conduite du parfait pingre.
Mais... je me suis rappelé que DEJA, il ne faut pas toujours se fier à l’affiche d’un film pour savoir s’il est « bien » (regardez la magnifique affiche de « Star Wars 7 » et la qualité du film...) et qu’ENSUITE, je n’ai jamais vraiment été déçu d’un rôle de Dany Boon au cinéma (incroyable non ?).
Du coup, j’ai adoré « Radin ! », qui réussit - malgré les facilités - à nous faire rire avec des blagues originales sur le thème mainte fois exploité au cinéma de la radinerie, et à nous émouvoir grâce à une histoire profonde et vraiment inattendue.
« Radin ! » prouve une fois de plus que Dany Boon est indispensable à la comédie française, comme Villeret, De Funès ou Hanouna**...
Un dernier conseil tout de même (ça mange pas de pain), évitez de regarder la bande annonce avant d’aller voir le film, cela risquerait de vous gâcher quelques bonnes vannes et vous revelerait aussi une partie de l’intrigue, ce qui est fort dommage quand même (et en plus ça vous évitera d’utiliser l’éléctricité pour allumer votre ordi ;) )

*ATTENTION, je rappelle que tout ceci est de l’humour, que je n’ai rien contre les femmes et que je fais moi-même ma vaisselle, ok les grognasses ?!
**ATTENTION, je rappelle que tout ceci est de l’humour et que je n’ai absolument rien contre cet enculé de Cyril Hanouna, ni contre son émission de merde « TPMP » avec ses chroniqueurs moisis et cette salope d’Enora Malagré !

Bande annonce !