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LABYRINTHE


INTRO : On est samedi après-midi, vous êtes avec votre copine à Carouf, cool Raoul (putain y’a encore des mecs qui disent ça en 2014 ?!), et vous faites vos courses...
Bon là on est au rayon des cosmétiques, ça fait chier parce que du coup vous êtes un peu bloqué à attendre que madame se débloque du stand...

Pour patienter, vous regardez les teintures de cheveux (mais si, le linéaire avec plein de p’tites mèches synthétiques chinoises sur l’étiquette du prix) et vous vous dites, « tiens, je commence à avoir des cheveux blancs moi... est-ce que celle-là m’irait... et celle-là ? »
Et là, vous commencez à imaginer la tête des autres clients... avec cette couleur, la moche là, « verte-caca », ou cette autre là, « blonde-biatch » (C’est écrit sur la boîte, j’ai le droit !).
Et là, PATATRA !
Votre copine vous interpelle ! Oh mon Dieu, enfin, on va passer en caisse et se tirer de cet enfer !
« Mon chéri, j’ai oublié les p’tits pois, tu pourrais aller en chercher ? Les Bio hein, de la marque « Bioloss » hein ! »
Et là, comme à l’annonce d’une grève surprise à la SNCF, vous voyez votre vie défiler devant vous !
Votre femme...
...vous demande...
...d’aller chercher un truc seul...
...dans ce lieu infâme où vous vous perdriez simplement en faisant la queue A LA CAISSE !
Bonne chance, bro...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LABYRINTHE !

DE QUOI CA PARLE : « Le Labyrinthe » c’est l’adaptation de « L’Epreuve », (Tome 1) premier des trois que compte la série de livres écrits par James Dashner.
Un ado se réveille un jour totalement amnésique, dans un endroit étrange peuplé d’une quarantaine d’autres garçons, tous encerclés par quatre immenses murs, derrière lesquels se trouve un labyrinthe géant...
Organisée et hiérarchisée, la société qu’ont créée ces garçons n’a qu’un but : trouver un moyen de sortir de ce trou...
Un jour, contre toute attente, c’est une fille qui arrive
dans l’enclos... (Oh putain elle va prendre chère la coquine !)
Les gars en boite après 4h du matin, quand il ne reste que quelques meufs...
C’EST BIEN OU PAS : Soyons clair, je suis un grand fan de la série « Lost ». J’ai vu la série en intégralité, lu les millions de théories des fans sur le net, parlé d’elle durant des heures durant avec mon ami Ganesh2, et aujourd’hui, « Le Labyrinthe » m’a fait revivre mes meilleures « années Lost » !
Tout y est !
-Un endroit clos où des étrangers apprennent à se connaître.
-Un passé personnel et commun dont certains sont la solution ou le problème qui bloque ou débloquera l’histoire.
-Des monstres qu’on ne peut qu’imaginer puisque ceux qui les ont vu en sont morts.
-Des flashbacks qu’ont certains personnages et qui révèleront leur passé.
-Des décors dans lesquels évoluent les héros dans des conditions moyenâgeuses.
-Un noir qui détient un secret incroyable alors que PUTAIN IL EST NOIR ET IL CREVE PAS EN PREMIER POUR UNE FOIS !
BREF, 6 ans de « Lost », comprimés dans 2 heures de « Labyrinthe »... du bonheur !

Gauche: "Lost", Droite "Le Labyrinthe"... ou inversement... ou je sais plus...
CON-CLUSION : La musique, rythmée, puissante. Les acteurs crédibles, attachants, variés. Les effets visuels géniaux, propres et sans raté. Le montage, les dialogues...
Tout dans ce « Labyrinthe » est génial et je peux vous garantir que pas une seconde de ce film n’est ennuyeuse !
En plus, "Le Labyrinthe", c'est
un film avec un chinois dedans !
En gros le film est super, et assez prenant pour que vous sortiez de la salle en ayant l’impression, vous aussi, d’avoir couru durant 2 heures et d’en être sorti !
Ainsi je n’ai qu’une seule chose à vous dire, courez-y !
Vous ne le regretterez pas !
Et puis... madame avait prévu d’aller chez le coiffeur après les courses de toutes façon... alors, entre le coiffeur et le cinéma... vous feriez mieux de choisir votre camp !


Bande annonce!

NINJA TURTLES


INTRO : « TOR-TUE NIN-JA, TOR-TUE NIN-JA.
                 
TOR-TUE NIN-JA, TOR-TUE NIN-JA.
                  TOR-TUE NIN-JA, TOR-TUE NIN-JA.
                  ON VA TOUS LES MANGER, LES PIZZAS !
                  NIN NIN NIN NIN NIN NIN TIN TINTINTINNNNNNN »

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: NINJA TURTLES !

DE QUOI CA PARLE : Bah oui hein, à l’époque, moi, c’étaient les seules paroles que je comprenais dans le générique (précisons : générique de l’un des plus génial des dessins-animés de toute la galaxie !).
Quatre « tortues d’enfer » qui, après une mutation génétique, ont été entraînées au Ninjutsu par un rat mutant, lui aussi (ouai enfin c’est un dessin animé ça va, on a le droit d’y croire un peu), pour combattre le crime et déjouer les plans du dangereux et infâme Shredder.
Vous l’aurez compris, dans « Ninja Turtles » pas de réflexion
, pas de personnage profond et mystérieux, pas de dialogue ou de débat houleux, ici, on a des tortues qui mettent la raclée à des méchants-pas beaux ! C’est tout, OUI MA BONNE DAME !

C’EST BIEN OU PAS : Si vous aimez les images de synthèse à gogo, c’est parti, car ici, tout est faux comme le nez de Megane Fox (April O’Neil). Pour rendre crédible les quatre reptiles, oubliez donc les affreux (mais cultissimes) costumes en latex des films de 1990 et 1993.
« Ninja Turtles » est interprété par de vrais acteurs mais de fausses tortues jouées quand même par de vrais acteurs (mais en motion capture ceux là).
"HAHAHAHA, LA GUEULE QU'ELLES ONT LES NOUVELLES TORTUES!"
A côté de ça, les effets spéciaux coulent à foison comme du fromage fondant sur de la pizza « Quatro fromaggi » (merci Michael Bay) et le film dispose évidemment de séances en incontournable (mais quand-même qu’on aimerait bien contourner) 3D.
Si cela ne vous rebute pas, ce reboot des films précédents vous rappellera de très bons souvenirs. Pour le grand fan que je suis, des dessins animés de FR3 des 90’s (oui oui, faites pas genre, « Tortues Ninja », « Batman », toussa...), c’est un réel plaisir de voir ce que les producteurs ont fait de nos tortues géniales ;)
Le film est drôle, plutôt bien réalisé, et les tortues bien qu’un peu effrayantes ont quand même de la gueule !
'T'auras l'air moins con que la version finale qu'ils disaient..."
"A qui est cette petite culoootte?"
"C'est ton masque connard!"
CON-CLUSION : Si je trouve dommage que le film soit un peu trop centré sur April O’Neil et son « investigation », vous l’aurez deviné, j’ai plutôt aimé ce « Ninja Turtles ». Le film est une réussite et plaira aux anciens (comme moi) comme aux nouveaux (les petits qui ne jurent que par « Skylanders » et « Bayblade », les boloss...).

Et puis ne dit-on pas : « La tortue n’aime appartenir à aucun clan, ainsi elle transporte son cercueil avec elle » (je sais, j’ai pas trouvé mieux comme fin, mais j’aime bien ce proverbe africain).
Bande annonce!

ANNABELLE


INTRO : Quand j’étais au collège, j’étais amoureux d’une fille de ma classe.
Elle était PAS gentille, PAS sympa, PAS drôle, PAS marrante... Mais elle était PAS moche... (et moi à l’époque, il m’en fallait peu...).
Du coup, j’essayais de la séduire comme je le pouvais, mais avec mon physique ingrat et mes cheveux gras, difficile d’attirer l’attention...
Alors, cette fille, je l’ai juste rêvée et idéalisée, sans jamais l’avoir.
Mais aujourd’hui, le deuil  est consommé et vous savez pourquoi ?
Elle s’appelait...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: ANNABELLE !

DE QUOI CA PARLE : Bon, prenons un individu 1, ici une meuf qui a un trip : collectionner les poupées moches et qui font peur la nuit, un peu comme mémé quand elle enlève son dentier.
Ensuite, prenons un individu 2, ici une
débilos qui fait partie de la secte des « Béliers à cornes tordues » (ou un truc dans le genre), secte qui a pour mission de rapporter des âmes au Diable, une sorte de rabatteur de la croix rouge qui t’agresse à la sortie du métro.
Enfin, prenons un individu 3, un mari, aimant et accessoirement con comme une bite, qui part AVANT et revient APRÈS qu’il se soit passé des « phénomènes » dans la maison et qui, évidemment, prend sa femme pour une conne, parce qu’elle le vaut bien (oui elle collectionne des poupées de merde, fallait-il le re-préciser...)
Enfin, mélangez le tout, et vous obtenez une poupée possédée qui en veut à notre chère petite famille de mongoles, dans leur chère petite maison évidemment hantée...
"Chéri, tu ne trouves pas qu'elle a quand même une sacrée tête de con
la poupée que tu m'a offerte?"
"C'est pas la poupée, ma douce... c'est pas la poupée..."
C’EST BIEN OU PAS : Est-il utile de le rappeler ? J’ai un vrai souci avec les films d’horreur... Donc évidemment, pour que je trouve un film du genre « bien », il doit comporter : des putes, des grosses bagnoles, des putes, des flingues et des putes avec des flingues dans des grosses bagnoles !
Bon cela dit, c’est « Annabelle » que je teste ici, pas « Fast and Furious »...
Noyé parmi les clichés du genre (mari absent quand il le faut, bruits suspects, portes qui claquent, fesses qui cognent et inversement), cette « Annabelle » n’est guère surprenante.
On s’attend aux monstres qui surgissent dans le miroir, derrière la porte, de sous le lit. La poupée qui n’est prétexte qu’à matérialiser le « Mal » ne fait finalement rien que de se balancer de temps en temps sur le rocking-chair et les quelques scènes de tension n’apportent aucune vraie frayeur au genre...
*Prendre une voix d'attardé*
"Oh la la, mais que peut bien faire cette poussette toute seule
dans ce couloir sombre... Je vais aller voir...
Lilalilalouuuuuu..."
*Et elle mourut dans d’atroces souffrances, comme une conne...*
De plus, et je tiens à le signaler (en tant qu’expert en faux raccords), les erreurs sont nombreuses dans ce film et certaines ne passent vraiment pas, comme lors de la scène finale où madame Duchmol (la collectionneuse) veux se suicider en sautant par la fenêtre de son appart situé – vraisemblablement - au dernier étage de leur immeuble (vue la hauteur de l’immeuble d’en face), alors que durant tout le film, on nous fait croire qu’elle entend SES PUTAINS DE VOISINS DU DESSUS SE DISPUTER ET COURIR DANS LEUR APPART BORDEL !!!
"Tiens chéri, t'entends ces bâtard du dessus? Encore avec leur musique de merde!"
*musique de merde: Suuur ma rouuuute nanananananaaaa*

CON-CLUSION : Encore un film moisi qui réussit à me faire sursauter qu’une petite fois (lors de la
bande annonce de « Bouboule »). Histoire bof, personnages bof, jeu d’acteur bof, effets visuels bof... bref, cette « Annabof » n’est finalement qu’une énième machine à fabriquer du pognon en profitant des entrées du public visé pour ce genre de film : les jeunes couples et les singes-fouteurs de merde... A noter quand même que le film fait référence à une véritable poupée envoûtée nommée Annabelle qui actuellement serait enfermée dans un caisson béni car elle aurait causé de grands malheurs-pas-bien et serait donc à l’origine de l’histoire du film « Conjuring »... Enfin voila... perso, ça ne m’empêche pas de continuer à m’amuser avec Natacha...
Qui est Natacha ? 
Bah c’est ma poupée...
Bande annonce!

HIPPOCRATE


Le serment original d'Hippocrate
« En présence des Maîtres de cette École, de mes chers condisciples et devant l'effigie d'Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l'Être suprême, d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis dans l'intérieur des maisons, mes yeux n'y verront pas ce qui s'y passe ; ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque. »

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: HIPPOCRATE !

Ok, c’est un peu « brut de pomme » à lire comme ça mais telle est la traduction (allégée) du serment original d’Hippocrate, le médecin des médecins, le maître des maître, the king of the hill en 450 avant JC.

Pour en revenir à la critique, vous savez, pour le choix des films, je me fie pas mal aux bandes annonce...
Plus qu’aux licences, acteurs-star, réalisateurs etc... moi, si je frissonne à la B.A., j’ira (j’irai, pardon).
Quand j’ai vue la B.A. d’ « Hippocrate », je dois l’avouer... palpitations, fièvre, bouffées de chaleur... tous les symptômes étaient là : l’amour ! Il fallait que je voie ce film coûte que coûte (enfin pas trop quand même hein, heureusement que j’ai une carte UGC...)
Le genre d'écran qui m'excite...
Alors « Hippocrate », de quoi ça parle ?
D’abord, le film est à mi-chemin entre le docu sur les hôpitaux, le film d’école d’un jeune interne, la comédie et le reportage animalier (oui ça fait beaucoup de moitiés de chemins, je sais).
Il suit Benjamin, jeune interne qui intègre le service de son professeur de père
dans un hôpital parisien.
Benjamin est plutôt réservé, hésitant, et est jeté dans le grand bain des malades sans grand accompagnement.
Durant son stage, il va se lier d’amitié avec un interne étranger, Abdel, plus âgé et expérimenté, qui espère réussir en France, ce qu’il n’a pu faire dans son pays d’origine, l’Algérie.
Deux docs ami-ami!
Et du coup, qu’est-ce qu’il faut penser de cet « Hippocrate » ?
Sans être hypocrite (OUI C’ÉTAIT FACILE, ET ALORS !), « Hippocrate » est pour moi clairement l’un des films de l’année !
La réussite est quasi totale et le film quasi parfait. Si la maladie de Parkinson n’avait pas touché le cadreur à certains moments du film, je pense que l’on tiendrait là un chef d’œuvre sans nom !

Diagnostic d’une réussite :
Après avoir campé un « Beau gosse », un « Jacky » ou un créateur de réseau social dans « The Social Network », Vincent Lacoste enfile cette fois une blouse pas tout à fait blanche en compagnie de Reda Kateb qui, après être passé par la « Gare du Nord » et dans « Guillaume », campe, lui, un interne algérien.
A ces deux comédiens d’une empathie et d’une sympathie incroyables, ajoutez 100mg de talent, 200mg d’humour, 3 gélules de réalisme, et cet « Hippocrate » vous donnera plus de frissons qu’une bonne grippe !
Comment ça c'est pas le même acteur!
Mais ils ont la même gueule putain!
Comme je le disais plus haut, le réalisme du film est tellement proche du docu que l’on finit par ressentir la douleur des patients, la piqûre des aiguilles ou la tristesse de la mort.
Ici, pas de tabou, on montre la réalité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. La violence de l’alcool, la mort de vieillesse, la tristesse du désespoir ou des familles, les erreurs médicales, mais aussi la joie des moments de détente, les jeux et les sourires partagés, les relations fraternelles, paternelles... la réalité d’un interne qui, pendant son stage, passera 90% de sa vie au sein de l’hôpital...
 
Bordel comment ça marche ce truc de merde!
Alors, c’est maintenant que vous me demandez si je vous le conseille ?
Eh bien je ne vous le conseille pas, je vous l’impose !
COUREZ-Y A LA VITESSE D’UNE BONNE GASTRO !
« Hippocrate » est pour moi l’un des meilleurs films que j’ai vus depuis bien longtemps, et j’en suis persuadé, il sera TRÈS bien placé dans mon Top 10 de fin d’année !
En conclusion j’ai été contaminé par la beauté et la justesse des acteurs, la photographie et les décors choisis, la musique parfaitement dosée, l’humour, la peine...
Tout est là, par conséquent : URK URK URK !!! (en fait, là je vous tousse à la gueule pour vous contaminer aussi, et qu’ainsi, la prescription idéale soit d’aller... à l’hôpital !)
Bande annonce!