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LIBRE ET ASSOUPI


Metro, boulot, dodo...
Métro, boulot, dodo...
Métro, boulot... c’est ça...
C’est donc ça la vie d’adulte...
Après les études, il faut trouver un boulot... trouver une femme... faire des mômes...
Métro le matin, boulot la journée, dodo le soir... et le lendemain ?
C’est donc ça la vie d’adulte...
AVERTISSEMENT, je vais vous saper le moral, et tant pis si le taux de suicide augmente !
(t’façons, comme disait mon grand-père, on est trop sur Terre... D’ailleurs, lui aussi a cédé sa place... <3)

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LIBRE ET ASSOUPI !
Bon, je ne vais pas totalement vous le saper hein. On est là pour rigoler et passer du bon temps quand même.
La vérité c’est que moi, en ce moment, le moral je l’ai un peu dans mes bas (pardon, dans mes chaussettes, les bas c’est seulement lors de mes soirées arrosées du dimanche soir).
Quoi qu’il en soit (oh putain il raconte encore sa vie !), j’avoue qu’en ce moment, je ne suis pas au mieux de ma forme.
En fait, je suis un peu perdu. 
 
"Moi non plus j'ai jamais su
ce que j'voulais faire!"
Alors je vais bien hein, ne vous en faites pas (faites au moins semblant quoi !). Je suis en bonne santé, j’ai une copine et des ami(e)s que j’aime, un boulot (ce qui est rare en France me direz-vous).
Mais voilà... je suis un rêveur moi...
A l’école, j’étais toujours « celui qui gardait (et regardait) par la fenêtre ». J’étais toujours celui qui était mauvais en Maths et Physique, mais très bon en rédaction et en arts plastiques.
J’ai toujours eu ce problème : rentrer dans un moule (et non pas dans « une moule »... hum... enfin bon), ce n’était pas pour moi...
Aujourd’hui encore, je me demande souvent à quoi bon faire ce que je fais... Je n’aime pas mon taf comme 80% des français, mais je le fais « parce qu’il le faut ». C’est loin d’être le pire travail du monde mais il laisse autant de place au rêve et à la création qu’un ouvrier chinois chez Zara...
J’aime aussi ma vie mais me dis qu’elle pourrait être aussi ailleurs...
Bref... aujourd’hui, je me pose des questions sur moi, sur mon avenir...
Que faire ? Quand ? Comment ? Suis-je le seul ?
Vous ne le croirez pas mais, je ne le suis pas, et « Libre et assoupi » me l’a montré et m’a touché... en plein cœur...
A première vue, on pourrait penser que « Libre et assoupi » est une comédie comme il en existe des centaines, surtout avec Baptiste Lecaplain en acteur principal.
Moi je le qualifierais de « Comédie - Poétique ».
L’histoire : Sébastien, un pré-trentenaire (29 ans... tiens... presque comme moi...) est un rêveur. Il ne veut pas travailler, ne comprend même pas pourquoi il le faut d’ailleurs.
Ses passe-temps ? Dormir, grignoter devant la télé, lire, rêver...
A moitié forcé par ses parents de quitter la maison familiale, il se trouve une coloc à Paris avec Anna (Charlotte Lebon), une ancienne camarade de classe déterminée à réussir dans la vie et Bruno (Félix Moati), un jeune homme très débrouillard qui n’a pas peur de chercher sa voie en faisant des « ptits boulots » nuls mais en n’oubliant pas de toujours y prendre du plaisir (contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est d’ailleurs lui le principal attrait comique du film).
Felix Moati, Charlotte Lebon, Baptiste Lecaplain
Sébastien, quant à lui se retrouve entre les deux. Pour lui, les journées se résument à lire dans les parcs en mangeant des cochonneries, observer les gens qui l’entourent, danser, s’amuser... vivre... simplement.
Sauf qu’à Paris comme dans les grandes villes en général, les gens qui osent aller à contre-courant de cette vie standardisée... formatée... obligée... sont jugés, dégradés, dégagés... alors qu’ils n’ont justement, rien demandé...
Raconté à la manière d’un « Amélie Poulain », Sébastien nous raconte sa vie, celle qu’il a choisie, celle que la société ne veut pas qu’il ait.
Quand je parlais de poésie, je faisais référence à la façon dont le film matérialise la manière qu’a Sébastien - du haut de ses 29 ans - de nous montrer son monde avec son regard de petit garçon.
Les images sont sublimes, elles vous donneront des frissons, les musiques sont savamment choisies et l’humour est parfaitement dosé. Vous rigolerez, c’est sûr !
Mais pas que, j’en suis sûr... 
Let's twist again! (comme disait Eddy Mitchell... Paix à son âme)
« Libre et assoupi » m’a touché car il m’a parlé, directement.
Pour les gens qui me connaissent personnellement, j’emploie souvent des métaphores imagées (c’est la même chose ça non ?) pour parler de choses et d’autres.
Oui, je remix les expressions populaires et invente des mots qui n’existent pas (forcément).
Depuis tout petit, je ne m’habille pas, je me déguise.
Depuis tout petit, je ne veux pas rire, je veux FAIRE rire, ne veut pas sourire, mais FAIRE sourire...
Depuis tout petit, je ne veux pas être comme tout le monde mais ÊTRE, dans ce monde... (et « Être ou ne pas être », telle est la question hein ?)
Sébastien, c’est moi, petit garçon coincé dans un (magnifique, héhé) corps d’homme.
Curieux de tout, intéressé par la nature, de la plus petite fourmi à la plus grande galaxie.
Sérieux quand il le faut, rigolo dès qu’il le faut !
Responsable dès que je le peux, irresponsable et pas qu’un peu !
Droit quand je le dois, maladroit dès que j’utilise mes doigts...
Aujourd’hui, j’ai réalisé une chose : dans « Libre et assoupi » je me suis vu, certes, assoupi... mais surtout... libre.
Et pour moi, c’est ça, la vie d’adulte !
Bande annonce!

THE BABY


Huuum ?
Je vous vois déjà sourire derrière votre écran !
En fait, si vous me lisez déjà, vous savez sûrement qu’il y a un genre de film dont je suis très « friand »...
Les films d’horreur !
Non pas parce que j’aime ça, non non non !
Mais parce que les films d’horreur me permettent de dire les pires insanités sur un genre cinématographique que je déteste !
Et le must ? Quand un film d’horreur parle d’un truc que je hais encore plus ! Les en... [olala ça commence à me gratter]... les enf... [aïe aïe, ça démange !]... le ENFANTS [scratch scratch scratch !]

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: THE BABY!

Bon ok, j’exagère... à peine...
Je n’ai pas une « sainte horreur » des enfants... En fait, c’est sympa un bébé, ça crie tout le temps, ça mange tout ce que ça trouve, ça fait caca partout, pue, bave, morve...
Non, moi je préfère les p’tits chien-chiens (ok c’est pareil)...
Mais au moins c’est mignon et ça rapporte la baballe...
"Moi aussi j'rapporte les bouboules!"
Mais on n’est pas là pour parler chiffon que j’sache !
Vous le savez, j’ai un problème avec les films d’horreur... En fait, il ne me font pas peur...
Je trouve ça niais, mal fait, mal joué, et les prétextes au sursautage (je dépose le mot), sont ridicules !
Mais bon, cela faisait un moment que je ne m’étais pas exercé à la bonne vanne, et un film d’horreur avec un bébé, que demande le peuple...

Alors, « The Baby », de quoi ça crie PARLE, de quoi ça parle pardon !
C’est l’histoire d’un couple, Jean-Loup et Marie-Christine (les prénoms ont été modifiés pour ne pas faire honte à leurs familles).
Pour leur voyage de noce, nos deux trous du héros vont passer leur lune de miel en République Dominicaine.
Sea, sex & sun, ce sont des vacances rêvées. Pour leur dernier soir sur l’île, Jean-Jacques et Patricia vont faire la fête dans le quartier branché. En sortant de soirée, ils décident de rentrer à pieds vers leur hôtel. Mais là, PATATRA !  Ils sont perdus !
Ils vont d’abord à droite, prennent l’intersection, au panneau tournent à gauche, là Janine dit ne pas se souvenir de la route exacte pendant que Claude-Henri est persuadé qu’il faut tourner à droite en revenant sur l’intersection !
Du coup ils repartent en arrière, Patrick prend le chemin qu’il avait choisi pendant que Philomène le suit en râlant. Finalement ils prennent à droite, arrivent à une autre intersection, mais celle-là n’a pas de nom. Et en plus le panneau Stop pour les voitures n’est pas à la bonne place ! Du coup, Didier il est pas content et décide malgré tout de continuer tout droit pendant que Clémentine, fatiguée de toute cette marche, le somme de prendre vers l’ouest.
Au bout d’une demie heure de périple, nos deux aventuriers ont enfin trouvé le point d’eau pour la première épreuve... non je plaisante... (Quoi ? C’est chiant ? Oui, je sais ! Autant que le film à vrai dire...)
Donc Jean-Vincent et Marie-Caroline finissent par abandonner, quand tout à coup, une voiture s’arrête devant eux pour leur proposer de l’aide...
Sauf qu’au lieu de conduire les deux voyageurs vers leur hôtel, le conducteur décide de les amener vers une soirée un peu « underground ». Vous savez, le genre de soirée qui se déroule dans une cave avec des gens chelou qui font des trucs bizarre sur du son miteux ! (NOOON pas une tournante en Seine-Saint-Denis)...
Bref, ce qui devait arriver, arriva, et nos deux victimes se réveillent le lendemain matin dans leur chambre d’hôtel sans savoir comment ils sont rentrés, ni ce qui leur est arrivé... pour l’instant...
"Ah putain qu'est-ce que j'ai encore fait de mon cul hier soir moi!"
Bien, rentrons tout de suite dans le vif de la fente !
Sous prétexte de film-souvenir, Jean-Edouard filme toutes ses aventures avec son caméscope perso. Donc, le film commence (et est annoncé) comme un « found footage ». Vous savez, lorsque l’histoire est filmée à la première personne comme dans « REC », « Cloverfield » ou le génial - et premier du nom - « Projet Blair Witch ».
"T'inquiète pas chérie, j'ai la dernière Sony miniature! elle est très discrète!"
Mais voilà... en plus de ne pas être crédible (l’histoire du caméscope), les réalisateurs (oui ils sont deux en plus les cons) on très vite zappé l’idée après 20 min de film... On a donc le droit à un cocktail dégueux d’images filmées à la caméra classique, à la caméra de surveillance, à la steadicam (caméra mobile), à la Go-Pro, à l’iPhone, à l’appareil photo, avec ma bite...
Bref, c’est filmé à l’arrache et on en vient à se demander si on est acteur (impliqué) ou spectateur (passif )... Point pourtant essentiel dans un film d’horreur dont le but est de faire peur !

Coté réalisation... Deux nuls ne font pas un bon..
Je l’ai dit, ce ne sont pas un, mais deux réals qui se sont attelés à la tâche pour pondre cette diarrhée...
Et pourtant, un, deux ou dix.. les mecs ont quand même réussi à laisser passer des erreurs aussi grosses que :
- Le médecin qui réalise l’échographie de la future maman et qui sort des gants en latex (supposés être au top de l’hygiène) DE SA POCHE ! NORMAL !
"Euh... si les gants sortaient de sa poche... où était rangée cette seringue!?"
"Dans mon cul pourquoi?"
"Ah ouf, j'ai cru que c'était ce tiroir là bas!"
- Jean-Jérôme qui regarde son film de vacances filmé avec son caméscope sur son PC perso pour savoir ce qu’il s’est réellement passé en Rep Dom seulement 8 mois après les évènements ! Et qui en plus - son à l’appui - voit la scène d’horreur qu’a subit sa femme, AVEC LA MUSIQUE DU FILM DANS SA VIDÉO ! WTF !
"OOOh regarde chérie on va avoir un... une... tâche..."
- Le designer du film qui ne s’est absolument pas foulé pour inventer des symboles sataniques pour imager son film... Je sais que l’€uro est une monnaie qui nous rapproche tous de l’enfer... mais de là à en utiliser le logo pour en faire un symbole satanique ! FAUT PAS POUSSER MAMIE DANS LES ARTICHAUTS NON PLUS !
En même temps, graver "Francs CFA" dans le sol ça aurait bien moins rendu...
Bon allez, soyons sympa, parlons quand même du « bon » côté du film. Je fais référence bien sûr à l’opération de promotion réalisée il y a quelques mois à New-York, et qui a fait le tour du monde car elle a le mérite d’effrayer, ELLE !
Vous vous souvenez tous du bébé-satan qui interpelait les gens dans la rue ? Voici en cadeau la vidéo que vous avez certainement déjà vue.


Pour conclure, vous l’aurez compris, encore un film d’horreur qui n’obtiendra pas mon approbation, comme mes précédentes critiques d’horreur ici, ici, ici et ici...
En plus de ne pas faire peur (à peine sursauter une fois, et encore...), ce film - comme la majorité des autres du genre - vous laissera dormir sur vos deux oreilles...
Et personnellement, le seul cauchemar que m’a laissé faire « The Baby », c’est celui de devoir garder des enfants... ou pire... d’en avoir !
Bande annonce!

UNE RENCONTRE


Décidément, je songe vraiment à rebaptiser cette rubrique « Aujourd’hui, j’ai Détesté pour vous ! »
Honnêtement, je ne le fais pas exprès. Je sais que certains d’entre vous se demandent si je suis un peu maso pour aller voir du caca au cinéma...
Mais non, promis, juré, craché RHAAAAPTOUUUUU (c’est le crachat).
Mais... je dois vous avouer qu’une fois devant un navet, j’éprouve une certaine jouissance...
En effectivement (mot déposé alors patouch’), voir un nanard ou un film raté m’inspire la boutade comme un Gad Elmaleh chez LCL...
Du coup, je me sens obligé de vous le faire partager, c’est plus fort que moi !
Je me sens obligé de vous raconter toutes ces horribles choses que j’ai vue pendant une heure et demi !
Je me sens obligé de vous dire que, dans ce bas monde, il y’a pire que des enfants
qui crèvent la dalle en Ethiopie ou en Creuse, il y a : LES FILMS DE MERDE !
(Et entre nous, tant que c’est pas en France, on s’en tape des enfants hein... #humourjeprécise)

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: UNE RENCONTRE!

Vous le savez sur AJTPV, je ne vous cache rien. Cela fait près de 70 articles que je vous raconte ma vie trépidante de testeur ciné, et je présume que si vous me lisez encore c’est que, d’une manière ou d’une autre, ça vous plait (en même temps, c’est ça ou « Les Anges de la Télé réalité », bien qu’ils aient de plus gros seins que moi mais... HEY REVENEZ !)
Vous le savez aussi, chez AJTPV, nous sommes une équipe qui travaille main dans la main (et d’arrache pied aussi), nous sommes ouverts 24/7, payés en kebab, et tous les collaborateurs et moi-même sommes là, pour vous !
Bon c’est vrai, en fait on est deux... Mon assistante et moi même...
« Moi-même » : je vais voir les films, écris et publie les articles.
« Mon assistante », elle, s’occupe de rendre toutes mes conneries lisibles, propres, en français (oui la langue de Nabilla n’est pas ma langue maternelle) et sans fautes d’orthopédie.
"Eh bijour, j'y souis l'ixpire contable mon frire!"

Et si je vous parle de mon assistante, ce n’est pas pour rien. En plus de me supporter une bonne partie de sa vie, de saigner des yeux lors de chacune des relectures de mes chroniques et d’être obligée de faire semblant de rire à mes vannes pourries juste pour me faire plaisir...
Et bien chers lecteurs, sachez qu’à cause d’elle, j’ai dû aller voir « Une Rencontre » et j’vous jure la vie d’ma reum c’est pas moi qu’a voulu y aller !

Donc nous voila dans le cinéma... Main dans la main (j’vous l’ai dit plus haut !).
« Pitié, soutiens-moi de toutes tes forces mieux qu’un Wonderbra durant cette épreuve ! J’veux pas voir ça ! Les lumières, pourquoi elles s’éteignent ? Merde, des logos de maisons de prod !
Oh non, un générique de merde ! Oh non, des noms d’équipe technique bien de chez nous ! Oh non, François Cluzet, Sophie Marceau, c’est un putain de film français et c’est même pas une comédie ! Non NON NOOOOOOOOOON ! »

Elle m’a prévenu, cette épreuve va nous rapprocher, nous en sortirons plus fort...
Qu’elle disait !


Vous l’aurez compris, j’ai survécu, un peu comme un enfant qu’on emmène faire son vaccin, qui pleure sa race avant, pendant et qui en sortant se dira : « hum, c’était pas si terrible en fait », mais... qui restera traumatisé JUSQU’À SA MORT DES PIKOUSES !
"C'est bon, c'est passé... arrête de chialer, TARLOUZE!"
Bon allez, soyons sérieux (un peu).
« Une Rencontre », de quoi ça parle...
Bon les gars (ou les filles), vous voulez larguer votre copine (ou copain) sans trop vous fatiguer et en ayant un alibi béton ?
« Une Rencontre », c’est l’histoire de Pierre, un homme marié depuis 15 ans, qui fait la rencontre d’Elsa dans une soirée parisienne. A la base, notre Pierrot est plutôt fidèle, a une vie bien remplie, des enfants joyeux, un boulot sérieux, bref il est heureux.
Un jour, il est invité à la soirée de sortie du livre d’Elsa Machin-Chose par un ami commun qui les présente. De là, les deux héros vont être littéralement attirés l’un vers l’autre, sympathiser, partager un joint, un baisé, puis baiser...
Oui ok, j’suis direct, mais c’est bien ce qu’il se passe dans ce film. Durant toute l’aventure, Elsa (Sophie Marceau) ne fait que penser à son bel avocat, quand à notre légume (pardon, François Cluzet, décidément j’ai des relents d’« Intouchables » quand je le vois), il tente par tous les moyens de cacher sa relation extra-conjugale à sa femme et ses enfants...

"Bonjoureuh, je suis le réparateureuh de la machine à laver!"


Quand je vous disais que vous trouverez facilement un bon alibi pour larguer votre moitié !
En fait, le film est basé sur un fait simple : l’alchimie. Il tente de nous faire passer le message suivant : il est très difficile de résister à nos instincts et donc à l’attirance qu’on peut avoir pour un bel (ou bonne) inconnu(e)...
Comme le disait Diana : « la meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ! » Quoi, c’était pas elle qui disait ça dans « L’île de la Tentation » ?


Alors ? C’est pas un argument béton ça ? ;)
_ « Écoute chéri, comme l’a très intelligemment dit cette chère Diana, une grande philosophe soit dit en passant, RETOURNE CHEZ TA MÈRE, J’EN AI MARRE DE LAVER TES SLIPS ! Et puis qu’est-ce que tu fous avec, des courses autos ? Y’a plus de traces de pneus dedans que sur le periph’ à 3 du mat’ ! »
Bien sûr, je vous laisse la liberté de la reformulation...

Pour ce qui est du film, qu’est-ce que ça vaut vraiment ?
Et bien malheureusement, j’ai trouvé ça... nul...
C’est tourné à moitié comme un épisode de « Plus belle la vie », à moitié comme un documentaire sur les autistes de « France 3 Nord Pas de Calais » et à moitié (comment ça, ça fait trop de moitié ?) comme un clip M6 Music Techno grand cru 1999 !

Sinon, le jeu d’acteur est moyen. Pour un film traitant des sentiments, c’est dommage parce que... c’est raté. L’effet ne fonctionne pas et du coup, on ne s’identifie pas...
François Cluzet n’est franchement pas très beau... Je suis désolé de taper dans le physique mais pour un film romantique, on doit rêver... Du coup, même si Sophie Marceau - du haut de ses 47 ans - est vraiment sublimissime, cela ne rattrape pas l’aspect glamour d’un film d’amour.
"La Boom 3", ils en ont mis du temps!
Pour ce qui est de la réalisation, je l’ai dit plus haut... C’est du porte nawak. On a, d’un coté des scènes de dialogues me rappelant grandement le doc Palme d’or Cannes 2008 « Entre les murs » (BA sur le lien), et d’un autre coté, des scènes complément absurdes de montages vidéo censés embellir et donner de l’effet à une séquence (de retrouvailles notamment) que même mon ami Ganesh2 n’oserait pas monter dans ses vidéos !
Et enfin, lorsque les personnages parlent par textos, apparaît sur leurs visages cette expression que l’on fait en général quand le prof nous surprend en train de tricher, vous savez le « c’est pas moi m’ssieu j’vous jure », accompagné en général d’un jeu d’acteur digne des meilleurs Séries B...


La pluie dans les films d'amour, c'est un peu comme le sexe dans les films X...
Ça mouille et c'est indispensable!
Bref... concluons donc cette rencontre...
Honnêtement (et ce n’est que mon avis), ce film est malsain !
Comme je vous l’ai dit, il a carrément l’air de vous inciter à la tromperie et en plus de vous permettre de le justifier. Et moi, j’suis un mec fidèle, c’est pas beau !
Ensuite, il n’apporte rien au genre. Selon la réalisatrice, il est censé appartenir à la « comédie-romantique ». Pour moi il n’y a ni comédie, ni romance dans ce film... Juste deux êtres qui ont envie de se la coller l’un et l’autre...
Au final, ne perdez pas votre temps à aller voir « Une Rencontre ».
Le film part peut-être d’un bon sentiment, mais l’amour n’est pas un jeu, et quand on voit celui des comédiens, croyez-moi, le cœur n’y est pas... 
Bande annonce!

DIVERGENTE


Mes chers lecteurs, aujourd’hui, je vais être sympa, je vais vous révéler un secret que cachait jalousement mon grand-père, bien au fond de son pot de chambre.
Ce secret incroyable, c’est une recette ! Mais pas n’importe laquelle hein, celle du film pourri...
Car non, mon grand-père n’était pas un grand cinéaste, en fait, il n’était pas cinéaste tout court.
A part quelques vidéos tremblantes de mariages rebeux ou de circoncisions du petit dernier - et y’en a eu des « petits derniers » (on est rebeux, ou on ne l’est pas !), le tout filmé au caméscope VHS (voir Super 8). Bref, on ne peut pas dire que mon grand-père était le roi du selfie.
Apparemment, il en avait d'autre des
"recettes de merde".
Pourtant, la recette des films pourris, il me l’a confiée ! Mais attention, c’est un des plus grands secrets de ma famille hein, (ça et le fait que mon oncle Jean-Claude s’appelait Martine, mais ça, c’était avant) ! Donc je vais vous la révéler, juste à vous :
Prenez un bon morceau de « Matrix », et ajoutez-y une bonne dose d’« Inception » (jusque là, l’odeur est alléchante, pour les quantités, c’est selon).
Ensuite, assaisonnez d’un peu de Hans Zimmer (le meilleur compositeur d’OST), laissez mijoter.
Et enfin, mettez une toute petite touche de « Twilight » dedans. Voila, pas trop, non, NON, NOOOOOON, le pot s’est renversé !!!! (eh merde...)

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: DIVERGENTE !

Avant de commencer, petit cours lexical cinématographique.
Lesson one, repeat after me : « La Dystopie ».
Alors, qu’est-ce que la dystopie ?
Il s’agit de rendre à l’écran un monde à l’inverse de l’utopie. En gros, il s’agit bien souvent de créer une société régie par des règles qui empêchent toute liberté. En gros (encore), c’est la Corée du Nord, mais au cinéma.
L'asiatique  EST toujours le plus petit...
EST pardon EST, toujours le plus petit!
(ouf, j'ai failli y passer...)
En général, la dystopie au cinéma se matérialise par des films futuristes, post apocalyptiques ou se situant après une énième guerre mondiale. 

Dans ces films, bien souvent, les gouvernements n’ont rien trouvé d’autre que de créer des lois, un monde, et une société complètement renfermée sur elle-même qui ne laisse aucune place à la pensée.
A titre d’exemple, on connait tous le populaire « Hunger Games », le classique « Orange Mécanique », le génial « Equilibrium » ou le récent « American Nightmare » (critique à lire ici). Bien sûr, si le mot est assez nouveau, il existe des tonnes d’autres exemples que vous connaissez forcément (« Watchmen », « V pour Vendetta », « I, Robot »...)
Maintenant que vous situez correctement le sujet, voyons un peu ce que ce « Divergente » va venir apporter au genre !
Déjà, de quoi ça parle ? (attention, concentration...)
Après une nouvelle gueguerre pour je-ne-sais-pas-quoi, les gouvernements du monde des Etats-Unis d’Amérique de Chicago ont décidé d’instaurer une nouvelle classification des humains. Ainsi, chacun « choisit » désormais sa place - et ce, jusqu’à la fin de ses jours - et participe à l’équilibre de la société, maintenant en paix.
Il existe 5 factions d’humains :
AUDACIEUX : les gardiens de l’ordre. En gros, c’est la « Gendarmeurie nationaleuh vos papiers siouplai » !
ÉRUDITS: les détenteurs du savoir. C’est eux qui savent tout et qui décident. S’il faut augmenter les cultures dans les champs, c’est eux, s’il faut gérer les ressources énergétiques, c’est eux, si y’a plus de sucre à la cafèt’, c’est eux aussi !
ALTRUISTES : ils s’occupent d’aider les autres, avant eux-même. C’est comme les mecs de la Croix Rouge un jour de Fête de la Musique, mais tous les jours... les pauvres...
SINCÈRES : la justice, c’est eux ! « Jurez-vous de dire toute la vérité, rien que la vérité, levez la main droite sur la vie de ma mère c’est pas moi qui la volé le scooter c’est Rachid m’ssieux s’iouplé », c’est eux !
FRATERNELS : la protection de l’environnement. Ils cultivent les Terres, soignent les gens, protègent la nature, sourient, ont l’air con et s’ils étaient au gouvernement ce serait EELV... Parfois, c’est dur la vie...
Cliquez pour lire si vous êtes bigleux.
Ça, c’est pour le cadre. Maintenant, l’histoire.
Tris (son vrai nom c’est Béatrice mais ça fait pas trop-trop américain et elle a bien raison la Béa), est une jeune fille de 16 ans. Elle arrive à un moment de sa vie où tous les jeunes de son âge doivent choisir leur faction. Pour les y aider, un test d’aptitudes basé sur le mental va leur permettre de savoir pour quel groupe ils sont « faits ».
Les résultats de son test ne sont évidemment pas concluants et révèlent que Tris
n’est apparemment faite pour aucune des factions. Elle est donc une « divergente » que l’État cherche à anéantir car ils (les divergents) menacent le bon équilibre de la société.
Notre héroïne choisit donc, par défaut, la faction des Audacieux pour s’y cacher... mais pour combien de temps ?...
-"Avant le test, tu dois rentrer en trance. Ecoute cette chanson de Keen-V!"
-"Keen-quoi? NOOOOOOOOOOON"
(Fonctionne aussi avec Christophe Maé et Tal)
Alors ok, je vois d’ici de la fumée sortir de vos oreilles tellement il faut bien lire chaque mot pour comprendre le scénario...
Vous l’aurez compris, on est bien dans un film de SF.
Si le scénario n’est pas franchement original (ça me rappelle vaguement Harry Potter tiens...), le film l’est encore moins.
Durant les 2h20 de masturbation mentale subie, Tris suit un entraînement intensif dans la faction très physique des Audacieux (n’oubliez pas que les gendarmes à St.Tropez, c’est eux).
Pour résumer très exactement ce que j’ai vu de mes yeux vu : Tris s’entraîne, puis elle pleure, puis elle s’entraîne, puis elle pleure, puis elle s’entraîne, puis elle chiale, encore et encore et encore ! Putain, la nana, il lui arrive toutes les misères du monde pire que Jack Bauer ! 
-"Si tu chiale encore une seule fois..."
(phrase plus ou moins tirée du film hein)
Un coup elle n’est pas à la hauteur, un coup elle se fait défoncer la gueule, un coup elle perd sa mère, un coup on veut la tuer... et entre tous ces évènements, elle chiaaaaaale !
En plus, les grands yeux expressifs de l’actrice Shailene Woodley n’aident absolument pas. Même quand elle pleure pas, on dirait qu’elle pleure !
-"Tu mate pas mon cul sinon je chia..."
-"TA GUEULE ET MOOOOOONTE!"
Bon, j’arrête avec ça.
Pour le reste, pas de grandes nouveautés. Bataille entre bien et mal, entraînement d’un novice jusqu’à en faire un tueur à gage, histoire d’amour à deux balles entre l’élève et le maître, cascades, bastons, larmes (je plaisante)... Comme d’hab quoi...

Surtout faites de grands mouvements derrière hein!
Faut bien faire croire qu'il y a d'la vie par ici!
Côté effets spéciaux, on repassera. Franchement, je n’ai jamais vu autant de fonds verts de toute ma vie. A croire que la majeure partie du film a été tournée sans décor. Habituellement, cela ne se voit pas (comme dans « 300 »), mais ici, le monde paraît tellement vide et mort (c’est pourtant censé se dérouler à Chicago bordel) que ça pue le décor en images de synthèse ! Sans parler des éclairages très mauvais lors des scènes de nuit ou sombres ! A croire qu’une simple bougie éclaire comme une halogène...

Niveau jeu d’acteurs, RAS... Oui, rien à signaler... les persos ont l’air aussi vides que les décors, et quand Tris ne pleure pas, bah elle ne fait rien, à vrai dire...
Quatre - joué par Théo James - va évidemment faire fondre toutes les filles de la salle. Il est beau, il le sait, il en joue, j’suis jaloux (CERTES MAIS MOI J’SUIS UN POÈTE)...
Quant aux personnages secondaires, ils sont... secondaires...
Prendre un ton sarcastique:
"Oh la la, je vais tomber du train, mais tu es là pour me rattraper, je suis amoureuse..."
Bref, concluons vite le massacre...
« Divergente » a bénéficié d’une énooooooooorme campagne promotionnelle sur les réseaux sociaux depuis des mois, et cela se sent dans les salles qui sont plutôt remplies (à en voir les chiffres). Mais pour moi, le film ne mérite pas franchement ce succès.
J’veux dire, « Twilight », dans le même genre (les « teenage-movies »), c’est nul pour le commun du public. Mais c’est nul, assumé. Les vampires, les loup-garous... c’est ridicule mais on le sait, et on sait ce qu’on va voir au ciné !
Ici, dans « Divergente », on ne sait pas vraiment à quoi s’identifier... L’héroïne n’est pas franchement attachante, les factions ne sont « que » 5 et le monde créé ne donne pas envie d’y vivre...
"Laissez-moi j'vais le défoncer! J'vais le croquer sa race!"
"Mais non, mais non, il est drôle!"
(auto-congrats)
Donc pour finir, « Divergente » traite de ce que j’appelle la « moutonification » (du verbe « moutonifier », si,si) des peuples.
A vous de savoir si vous êtes un meneur ou un suiveur et irez voir ce film « comme tout le monde »...
Moi j’ai testé pour vous...
BÊÊÊÊÊEEEEEH !
Bande annonce!