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UNE RENCONTRE


Décidément, je songe vraiment à rebaptiser cette rubrique « Aujourd’hui, j’ai Détesté pour vous ! »
Honnêtement, je ne le fais pas exprès. Je sais que certains d’entre vous se demandent si je suis un peu maso pour aller voir du caca au cinéma...
Mais non, promis, juré, craché RHAAAAPTOUUUUU (c’est le crachat).
Mais... je dois vous avouer qu’une fois devant un navet, j’éprouve une certaine jouissance...
En effectivement (mot déposé alors patouch’), voir un nanard ou un film raté m’inspire la boutade comme un Gad Elmaleh chez LCL...
Du coup, je me sens obligé de vous le faire partager, c’est plus fort que moi !
Je me sens obligé de vous raconter toutes ces horribles choses que j’ai vue pendant une heure et demi !
Je me sens obligé de vous dire que, dans ce bas monde, il y’a pire que des enfants
qui crèvent la dalle en Ethiopie ou en Creuse, il y a : LES FILMS DE MERDE !
(Et entre nous, tant que c’est pas en France, on s’en tape des enfants hein... #humourjeprécise)

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: UNE RENCONTRE!

Vous le savez sur AJTPV, je ne vous cache rien. Cela fait près de 70 articles que je vous raconte ma vie trépidante de testeur ciné, et je présume que si vous me lisez encore c’est que, d’une manière ou d’une autre, ça vous plait (en même temps, c’est ça ou « Les Anges de la Télé réalité », bien qu’ils aient de plus gros seins que moi mais... HEY REVENEZ !)
Vous le savez aussi, chez AJTPV, nous sommes une équipe qui travaille main dans la main (et d’arrache pied aussi), nous sommes ouverts 24/7, payés en kebab, et tous les collaborateurs et moi-même sommes là, pour vous !
Bon c’est vrai, en fait on est deux... Mon assistante et moi même...
« Moi-même » : je vais voir les films, écris et publie les articles.
« Mon assistante », elle, s’occupe de rendre toutes mes conneries lisibles, propres, en français (oui la langue de Nabilla n’est pas ma langue maternelle) et sans fautes d’orthopédie.
"Eh bijour, j'y souis l'ixpire contable mon frire!"

Et si je vous parle de mon assistante, ce n’est pas pour rien. En plus de me supporter une bonne partie de sa vie, de saigner des yeux lors de chacune des relectures de mes chroniques et d’être obligée de faire semblant de rire à mes vannes pourries juste pour me faire plaisir...
Et bien chers lecteurs, sachez qu’à cause d’elle, j’ai dû aller voir « Une Rencontre » et j’vous jure la vie d’ma reum c’est pas moi qu’a voulu y aller !

Donc nous voila dans le cinéma... Main dans la main (j’vous l’ai dit plus haut !).
« Pitié, soutiens-moi de toutes tes forces mieux qu’un Wonderbra durant cette épreuve ! J’veux pas voir ça ! Les lumières, pourquoi elles s’éteignent ? Merde, des logos de maisons de prod !
Oh non, un générique de merde ! Oh non, des noms d’équipe technique bien de chez nous ! Oh non, François Cluzet, Sophie Marceau, c’est un putain de film français et c’est même pas une comédie ! Non NON NOOOOOOOOOON ! »

Elle m’a prévenu, cette épreuve va nous rapprocher, nous en sortirons plus fort...
Qu’elle disait !


Vous l’aurez compris, j’ai survécu, un peu comme un enfant qu’on emmène faire son vaccin, qui pleure sa race avant, pendant et qui en sortant se dira : « hum, c’était pas si terrible en fait », mais... qui restera traumatisé JUSQU’À SA MORT DES PIKOUSES !
"C'est bon, c'est passé... arrête de chialer, TARLOUZE!"
Bon allez, soyons sérieux (un peu).
« Une Rencontre », de quoi ça parle...
Bon les gars (ou les filles), vous voulez larguer votre copine (ou copain) sans trop vous fatiguer et en ayant un alibi béton ?
« Une Rencontre », c’est l’histoire de Pierre, un homme marié depuis 15 ans, qui fait la rencontre d’Elsa dans une soirée parisienne. A la base, notre Pierrot est plutôt fidèle, a une vie bien remplie, des enfants joyeux, un boulot sérieux, bref il est heureux.
Un jour, il est invité à la soirée de sortie du livre d’Elsa Machin-Chose par un ami commun qui les présente. De là, les deux héros vont être littéralement attirés l’un vers l’autre, sympathiser, partager un joint, un baisé, puis baiser...
Oui ok, j’suis direct, mais c’est bien ce qu’il se passe dans ce film. Durant toute l’aventure, Elsa (Sophie Marceau) ne fait que penser à son bel avocat, quand à notre légume (pardon, François Cluzet, décidément j’ai des relents d’« Intouchables » quand je le vois), il tente par tous les moyens de cacher sa relation extra-conjugale à sa femme et ses enfants...

"Bonjoureuh, je suis le réparateureuh de la machine à laver!"


Quand je vous disais que vous trouverez facilement un bon alibi pour larguer votre moitié !
En fait, le film est basé sur un fait simple : l’alchimie. Il tente de nous faire passer le message suivant : il est très difficile de résister à nos instincts et donc à l’attirance qu’on peut avoir pour un bel (ou bonne) inconnu(e)...
Comme le disait Diana : « la meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ! » Quoi, c’était pas elle qui disait ça dans « L’île de la Tentation » ?


Alors ? C’est pas un argument béton ça ? ;)
_ « Écoute chéri, comme l’a très intelligemment dit cette chère Diana, une grande philosophe soit dit en passant, RETOURNE CHEZ TA MÈRE, J’EN AI MARRE DE LAVER TES SLIPS ! Et puis qu’est-ce que tu fous avec, des courses autos ? Y’a plus de traces de pneus dedans que sur le periph’ à 3 du mat’ ! »
Bien sûr, je vous laisse la liberté de la reformulation...

Pour ce qui est du film, qu’est-ce que ça vaut vraiment ?
Et bien malheureusement, j’ai trouvé ça... nul...
C’est tourné à moitié comme un épisode de « Plus belle la vie », à moitié comme un documentaire sur les autistes de « France 3 Nord Pas de Calais » et à moitié (comment ça, ça fait trop de moitié ?) comme un clip M6 Music Techno grand cru 1999 !

Sinon, le jeu d’acteur est moyen. Pour un film traitant des sentiments, c’est dommage parce que... c’est raté. L’effet ne fonctionne pas et du coup, on ne s’identifie pas...
François Cluzet n’est franchement pas très beau... Je suis désolé de taper dans le physique mais pour un film romantique, on doit rêver... Du coup, même si Sophie Marceau - du haut de ses 47 ans - est vraiment sublimissime, cela ne rattrape pas l’aspect glamour d’un film d’amour.
"La Boom 3", ils en ont mis du temps!
Pour ce qui est de la réalisation, je l’ai dit plus haut... C’est du porte nawak. On a, d’un coté des scènes de dialogues me rappelant grandement le doc Palme d’or Cannes 2008 « Entre les murs » (BA sur le lien), et d’un autre coté, des scènes complément absurdes de montages vidéo censés embellir et donner de l’effet à une séquence (de retrouvailles notamment) que même mon ami Ganesh2 n’oserait pas monter dans ses vidéos !
Et enfin, lorsque les personnages parlent par textos, apparaît sur leurs visages cette expression que l’on fait en général quand le prof nous surprend en train de tricher, vous savez le « c’est pas moi m’ssieu j’vous jure », accompagné en général d’un jeu d’acteur digne des meilleurs Séries B...


La pluie dans les films d'amour, c'est un peu comme le sexe dans les films X...
Ça mouille et c'est indispensable!
Bref... concluons donc cette rencontre...
Honnêtement (et ce n’est que mon avis), ce film est malsain !
Comme je vous l’ai dit, il a carrément l’air de vous inciter à la tromperie et en plus de vous permettre de le justifier. Et moi, j’suis un mec fidèle, c’est pas beau !
Ensuite, il n’apporte rien au genre. Selon la réalisatrice, il est censé appartenir à la « comédie-romantique ». Pour moi il n’y a ni comédie, ni romance dans ce film... Juste deux êtres qui ont envie de se la coller l’un et l’autre...
Au final, ne perdez pas votre temps à aller voir « Une Rencontre ».
Le film part peut-être d’un bon sentiment, mais l’amour n’est pas un jeu, et quand on voit celui des comédiens, croyez-moi, le cœur n’y est pas... 
Bande annonce!

3 commentaires:

  1. Tu te fais chier pendant 1h30, mais c'est le sacrifice pour nous balancer un très bon article! Et puis si tu as vraiment peur pendant la séance tu peux toujours te réfugier dans les bras de ta partenaire ;-)

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  2. je trouve difficilement les mots pour parler de ce que tu fais de tes journées mon grand, je n'y trouve ni d'intérêt, ni de sens, ni ne serait-ce qu'un semblant d'analyse correct :/ Je vais terminer ce commentaire de la même façon par laquelle je suis tombé sur ton "site" dépourvu d'utilité, par hasard.
    PS : Les blagues entre parenthèses que tu nous fait subir j'ai arrêté quand j'avais 15 ans.

    Bien à toi ;)

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    1. Bonjour cher ANONYME.
      Je suis ravi de voir que tu prennes le temps de me poster un petit commentaire! :)
      Je vais bien sûr y répondre avec grand plaisir!
      D'abord, moi aussi je trouve difficilement les mots pour expliquer ce que je fais de mes journées...
      En réalité je travailles mais tu en conviendras, je préférerais être millionnaire et me la couler douce aux Maldives ou à Melun...
      Tu ne trouves pas mes analyses correctes? Je te dirais que je suis complétement d'accord avec toi! AJTPV n'a pas vocation à faire de l'analyse filmique proprement dite, ni de la critique sérieuse et constructive. Il existe des milliers de sites comme ça, c'est sans intérêt pour moi. Non, ici, je regarde les films et dit à mon "pote" (toi peut-être) ce que j'ai vu, c'est tout!
      Je serais curieux de savoir comment tu es tombé sur mon site "par hasard'? Ne t'en fais pas, je ne suis pas au FBI et ne te chercherai pas, c'est juste pour les stats ;)
      PS: Tu as peut-être arrêté ces blagues quand tu avais 15 ans, très bien, tu m'aurais certainement bien fait marrer en classe. Moi en tout cas, à mon age, je n'ai jamais arrêté!

      Bien à toi même, bisoux!

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