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DJANGO UNCHAINED

_"C'est quoi ton nom?"
_"Django"
_"Tu sais l’épeler?"
_"D-J-A-N-G-O, le 'D' est muet"
_"Pfff, je sais!"

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: DJANGO UNCHAINED!

Je ne suis pas un grand fan de Tarantino (déjà la review commence comme ça, j'ai perdu une grande partie de mes lecteurs...).
Je veux dire, j'aime bien tous les genres de cinémas ou de films et parfois regarder un Tarantino "ça change"!
Mais je ne suis pas un assez grand fan pour dire que j'ai vu toute la filmographie du maître.
Comme tout le monde j'ai vu "Pulp fiction" que j'ai adoré, puis j'ai vu "Reservoir dogs" qui m'a un peu moins plu et enfin j'ai vu "Kill Bill" dont honnêtement je ne me souviens même plus, preuve qu'il ne m'a pas franchement bouleversé...

Pour la petite parenthèse, je vais très souvent voir les grosses annonces ciné, ce genre de films dont on parles parfois des mois avant qu'ils ne sortent, juste pour me dire "est-ce que ça valait tout ce tintoin?"

C'est donc à reculons (en Moonwalk) donc, que je m'en vais tester ce "Django unchained" avec, il faut l'avouer, une curiosité non cachée de voir ce que ces comédiens que j'aime particulièrement allaient faire dans le far-west! Jamie Foxx, Samuel .L. Jackson et surtout Léonardo DiCaprioooooo (dont je suis fan).

L'histoire de "Django" est plutôt simple.
Dr.King Schultz, officiellement dentiste est en réalité un chasseur de prime qui parcours l'ouest à la recherche des frères Brittle, qui rapportés morts ou vifs, offriraient un jolie pactole à notre arracheur de dents.
Moi c'est Broomhilda, et je sers à rien!
Le soucis est que notre ami ne connais pas le visage des ces 3 frères mais qu'un esclave croisé sur sa route, Django, à "travaillé" pour ces trois brutes et les à donc vu.
C'est ainsi que nos deux compagnons vont faire équipe pour tenter de reconnaître, abattre, et empocher l'argent pour Schultz, et la liberté pour Django...
Durant cette traque, Django en profite pour rechercher sa femme, Broomhilda vendue à un esclavagiste quelque part dans le Mississipi.

Je dois dire que cette partie du film m'a plutôt agacé (pour ne pas dire péter les couilles avec un marteau).
Le film est déjà long, très long, TROP long! Et je pense que la quête de Broomhilda, pour la kekette de Django n'était franchement pas indispensable...

Sinon parlons un peu du film.
Ce dernier est quand même grandement bien réalisé, les plans, les décors les costumes, les dialogues ou les effets visuels, ici tout rappelle les Westerns-Spaghettis surjoués des années 70!
Le tournage à débuté en Février 2012, durant prêt de 130 jours, (ce qui est plutôt long pour un tournage de film).
L'avantage à été de pouvoir tourner à plusieurs endroits, en période chaude mais surtout hivernale!
Ce qui est intéressant, quant on sait que Tarantino à voulu éviter les effets spéciaux informatiques au maximum, notamment pour tourner les scènes de neige et de froid. Les acteurs se gèlent réellement les bottes et cela fait toute la différence à l'écran!
La bande sonore quant à elle est encore une fois à l'image de Tarantino. Ici pas de compositeur attitré, mais une bande originale directement issue de la discothèque personnelle de "QT"!
Et pour créer un maximum d'effet rétro, le réalisateur de "Pulp fiction" n'a pas hésité à enregistrer directement ses propres disques vinyle plutôt que des versions digitalisées pour en conserver au mieux les craquements des vieux tourne-disque!
Musique et style Tarantino toujours. Là où n'importe qui attendrait de la musique de cowboys, des chants au banjo ou même de la musique country (Johnny Hallyday et autre musique américaine quoi...)
Le film nous surprend encore avec des titres totalement anachroniques comme du James Brown, du Jamies Foxx (oui n'oublions pas qu'il est aussi chanteur!) ou même du rap avec 2Pac! Totalement délirant, violent, mais fichtrement efficace!
En parlant de violence justement, comme souvent dans les films de Tarnatino, la violence est montrée, on en joue, parfois poussée volontairement pour choquer ou même faire rire. Django ne déroge pas à la règle!
Tu m'nettoieras ça, compris?!
Très souvent la violence n'est que peu suggérée, les scènes de bastons sont à la limite du supportable, les scènes de "gun-fight" sont au ralenti et en gros plan au maximum...
En parlant de règle justement, Jeanne Mas avait quand même quelques années d'avance lorsqu'elle chanta "En rouge et noir"! (En bonus ici!)
Ce film fait l'apologie des ketchups Heinz tellement ça gicle à tout va! Comme dans "Kill Bill", les méchants on plus de litre de sang dans le corps que de vin dans celui de Gérard Depardieu! Ça peut être marrant, mais parfois le gore prend le dessus et on s'attend à voir Chucky, la poupée qui tue débouler d'un placard...
Aussi, les gros mots fusent à nous en faire péter le tampon (TYMPAN pardon!). Bon les gros mots c'est marrant, personnellement plus y'en à, plus ça me fait rire.
Mais en ce qui concerne Django, il existe une polémique tournant autour du film...
En effet, le mot "nègre" est employé près d'une centaine de fois au cours du film, et bon nombre de célébrités boycottent le film à cause de ça, et pas seulement des personnes noirs.
Le soucis est que Tarantino, un réalisateur blanc, fait un film sur l'esclavage, et n'hésite pas à parler, montrer, et je dirai même dénoncer, l'histoire américaine à ce sujet, et ce, en employant souvent des mots très durs.
Alors nous n'allons pas rentrer dans ce débats car vous êtes ici pour vous amuser à lire ces lignes, mais sachez que pour moi, que l'on soit blanc, noir, arabe, chrétien, musulman, juif, bouddhiste...on doit tous s'unir pour péter la gueule aux chinois!

Finalement, Quentin Tarantino nous livre ici un bon film, très efficace. A voir si l'on à l'esprit (et l'estomac) solide!
Et puis pour une fois qu'on voit un film sur l'esclavage des noirs où cette fois, c'est l'esclave qui tient le fouet...
Bande annonce!

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