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STARBUCK

Avocat:_"David Wosniak? Maître Chamberlant."
Wosniak:_"Yo no soy David Wosniak."
Avocat:_"J'vais essayer d'être concis. Entre 1988 et 1990, vous avez donné du sperme sous le pseudonyme de Starbuck"
Wosniak:_"YO NO SOY DAVID WOSNIAK!"
Avocat:_"Vous êtes donc le géniteur de 533 enfants, dont 142 d'entre-eux veulent connaître votre identité..."
Wosniak:_"Yo no soy David Wosniak..."
Le drapeau du Québec

Voici en gros le pitch de cette nouvelle review!
Mais avant, petite précision.
Comme vous le savez peut être, je vis depuis un moment au Québec, et depuis que j'y suis, on ne peut pas dire que je me sois mis à la culture cinématographique du pays.
Cette lacune est désormais réparée et pour fêter ça, cette review, je vous l'écris... à la locale! ;)


PRÉSENTEMENT, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: STARBUCK !

AAAh l'humour Québecois. Stéphane Rousseau, Anthony Kavanagh, Céline Dion, Rachid Badouri...
Toutes ces humoristes qui ont réussi à traverser l'Atlantique et qui nous fond bien avoir du fun par chez nous (la France)!
Bah oui les cheums, mine de rien on ne s'en rend pas bien compte mais Y sont là, Y nous observent, Y'envahissent nos salles de spectacle, nos tivis ou nos radios!
Leur sens de la repartie, leur vision des choses, leur dérision et auto-dérision, leur accent!
Toutes ces affaires lo qui les différencie tant de la culture française de nous autre et qui même si ils sont souvent au début les caves du public français, dans le fond, on les aimes ces bûcherons! :)
Bref, si la scène québs est de plus en plus présente en France, y'a encore certaines affaires qui ne passent pas, comme le cinéma.
Il est d'ailleurs très dommage que dans ce sens (Québec>France) ça ne clique pas alors que dans l'aut' (France>Québec) la culture est TRÈS exportée!

Mais en 2011, comme un rom que la faim et les pare-brises des chars ont obligés à passer la frontière, un film provenant du pays des caribous et du sirop d'érable s'est retrouvé sur nos étables.
"Starbuck" nous conte l'histoire de David Wosniak, un livreur de viande bien fin et au grand cœur qui pour offrir un beau voyage à sa famille à fait dans sa jeunesse des dons de sperme dans une clinique pour gagner de l'argent.
Sauf qu'a voir le nombre de femmes qui ont "utilisé" son sperme, David Wosniak n'a pas QUE le cœur qui est grand mais aussi les "gosses"...
Pis, si il à gagné plus de 24 000 pièces, 533 enfants sont nées de son patrimoine génétique et 142 d'entre eux se sont réunis dans l'espoir de le rencontrer.
Le prenant comme une game, c'est finalement notre gentil-homme qui se met à la recherche de ces fameux jeunes hommes et femmes, de la même façon anonyme qu'il les à mis au monde...

Si l'histoire est déjà plutôt l'fun, Patrick Huard qui interprète David Wosniak y'est encore plus. Le film est une comédie mais qui a du sens. Le casting par exemple et presque exclusivement masculin et d'ailleurs ne s'en cache pas.
Il s'agit d'un film fait par et pour ces messieurs! Il traite de la peur d'être père, de la peur d'assumer et d'être à la hauteur mais le traite icitte de façon humoristique et ça pour notre plus grand bonheur.
Seule principale présence féminine, la blonde de Wosniak qui à finalement un rôle assez écœurant à boute.
Le casting toujours n'est pas monotone pantoute, notamment sur les personnalités des enfants Wosniak.
Les jeunes gens sont tous assez différents, parfois drôle parfois morbide, petites pitounes ou carrément douchebag à vouloir leur kiquer dans l'face.
Les personnages secondaires eux sont complétement attachants et avoir un amis ou un père comme ceux de notre héros en ferait capoter plus d'un!

Au final, ce film pourtant simple mais avec une si bonne histoire nous en met plein la yeule et finalement nous donne envie de voir d'autres films québecois car même si on parle anglais comme une vache espagnole, ça reste une manière de se dire que nous aussi on regarde des films en VO!

Ca c'est StarbuckS, pas StarbucK!
PS: J'en entend certain chialer en se demandant "Mais putain de bordel de couilles, pourquoi il porte le nom d'un café ce con?" [c'était l'accent français ça]
Et bien en fait le titre du film vient du légendaire taureau Canadien "Hanoverhill Starbuck", un animal à la génétique quasi-parfaite qui à révolutionné le monde de l'insémination artificielle et est encore à ce jour le meilleur géniteur à vaches connu!

Oh boy! Je sais que vous êtes tannés de m'entendre parler de même. Sti qu'on arrête les niaiseries j'ai pas envie de me faire chicaner!

A tantôt la gang! :)
Bande annonce!

TERMINAGOLF

Aujourd'hui une review un peu spéciale. Je vais m'adresser à la partie de mes lecteurs la moins jeune.
Celle qui "connait ce que les moins de 20ans ne peuvent pas connaitre". Je voudrai m'adresser à cette génération qui à connu les années 90, et le passage notamment de la K7 audio au CD, ou de la VHS au DVD...
A ce propos, je suis certain que vous vous souvenez très bien de votre première fois?
Et par "première fois" je veux dire TOUTES les premières fois. Votre premier amour, votre première bagarre, votre première fois au lit ;)
Mais aussi des premières fois matérielle...
Votre premier Super Mario, votre premier film d'horreur, votre premier achat avec VOTRE "argent de poche", votre premier Walkman, votre première K7 vidéo...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: TERMINAGOLF !
Disque dur externe, de l'époque...

Je m'en souviens encore comme si c'était hier...
Je n'avais pas encore de lecteur de DVD et c'était la grande époque où les Div-X gravés sur des CD-R de 74 minutes s'échangeaient de main en main au lycée à la vitesse d'une MST...
J'étais en 2nd et pour moi regarder des films se résumait aux films du Mardi soir sur TF1 ou au prêt par mes camarades de classe de ces fameux films piratés et gravés à la volé.

Je sais que le piratage c'est mal, bla bla bla... Mais je pense que la culture n'est pas seulement une question d'argent. Apprendre par cœur un poème de Verlaine, une pièce de théâtre de Molière ou les paroles de "Désolé" de Sexion d'assaut (euh..) est une forme de piratage car elle ne prend absolument pas en compte la personne qui les a crée.
Pourtant sans la propagation d'une manière ou d'une autre de cette culture, personne aujourd'hui ne pourrait prendre de références pour la création moderne.

Bref, revenons-en à mon histoire. C'est donc après plusieurs visionnage de films sur mon PC, que je me suis dit que j'aimerai conserver certains de ces films qui m'ont plu. (Et pas seulement les pornos)
Mon disque dur étant trop petit [Et oui les jeunes, avoir un disque dur dépassant les 10Go dans les années 2000 était réservé aux riches quand même], je me suis dit que l'achat d'un Lecteur/Graveur de CD s'imposait.
Prenant mes clics et mes clacs, (enfin mes ping et mes pong), je fonce chez les chinois (non c'est pas raciste, c'est marrant!) à Montgallet (le Akihabara de Paris, un quartier ou on peu acheter tout et n'importe quoi du moment que ça a un rapport avec l'informatique)
A ma grande surprise, les fameux "combo" les plus récents (de l'époque) lisaient aussi les DVD. Et c'était un manière moins chère que d'acheter un lecteur de salon dépassant les 2000Frs (300€)!
Bref, à peine rentré chez moi, j'installe la bête et tout fier de moi, le lendemain en cours, je demande à mes camarades:
QUI, aurait un DVD à me prêter? (mon premier DVD...)

"Terminagolf" est un film mettant en scène Adam Sandler, un acteur très populaire aux États-Unis mais dans le mauvais sens du terme. Non pas dans le genre violent, psychopathe, drogué ou scientologue. Mais plutôt dans le genre mauvais acteur.
Il est l'un des acteurs notamment qui a été le plus de fois nommé dans les Razzies Awards, sorte de contre-Oscars qui récompense le meilleur du pire. (un peu comme nos Gérards de la télévision en France, PS: Ce nom à été choisi bien avant l'affaire de l'autre là...)
Pour la petite histoire, Adam Sandler à commencé sa carrière en se rendant compte de son talent de comique.
Après plusieurs passages dans des clubs ou des cafés-théâtres durant sa scolarité, il obtient un petit rôle dans la série télévisé "Cosby Show" où il se fait remarqué en 1987.
Passant entre autre par l'écriture de scénario pour le célèbre "Saturday Night Live" dans les années 90, Adam réalise un premier film "Going overboard" totalement inconnu...
Mais c'est ainsi que le monde du cinéma s'ouvre à lui et tourne son premier grand succès, le film qui l'a fait connaitre et qui sortira en 1996, "Happy Gilmore" (Terminagolf en France)

Happy Gilmore est un joueur de hockey du Dimanche [mais genre Dimanche pluvieux en hiver avec les enfants qui braillent, le chien qui fait caca partout, la télé qui marche plus et une grippe en prime]!
Mauvais patineur, mauvais perdant, en fait mauvais tout cours, Happy essaie de se faire sélectionner dans l'équipe locale de sa petite ville.
Évidemment mis à l'écart, les mauvaises nouvelles s'accumulent lorsque sa grand mère bien aimée lui annonce qu'elle doit 270 000$ au fisc en impôts impayés et que sa maison est saisie.
Notre "hockeyeur" doit alors trouver le moyen de payer la dette de sa mamie ou elle devra finir ses jours dans une maison de retraite malsaine.
Nul en Hockey, mais détenant une frappe très puissante, Happy est repéré par un ancien pro du golf qui lui offre de le coacher pour le faire participer à de prestigieux tournois de Golf et ainsi remporter BEAUCOUP d'argent...
Et notre ami, violent, vulgaire, sans gènes ni classe devra se montrer plus "snob" dans le monde du Green.
Mais chassez le naturel et il revient au galop...

Comme tout les premiers films, celui-ci est bourré d'erreurs, de faux raccords ou de piètre jeux d'acteurs.
C'est filmé avec le pied (le gauche), les décors sont plus que simplistes, l'éclairage des plateaux que ce soit en intérieur ou extérieur est pourri et les transitions d'une scène à l'autre donnent parfois la nausée...
Mais...cela à un certain charme et ne l’empêche pas d’être un excellent film, divertissant, efficace, et surtout TRÈS drôle!
On rigole du début à la fin grâce aux mises en scène comique des plus inattendues...
Déjà un hockeyeur qui se retrouve à jouer au golf c'est drôle mais quand c'est Adam Sandler, c'est tordant!
Les personnages secondaire sont bizarres, tordus et haut en couleur et cette habitude sera gardé par Adam dans la plupart de ses films suivant, pour notre plus grand bonheur!
En bonus, l'un de ces personnage n'est-autre qu'un infirmier machiavélique interprété par: BEN STILLER!
Ce film a aussi l'avantage de nous faire découvrir le monde d'un sport peu populaire qu'est le golf, sans pour autant être barban ni en venir au documentaire sur les petites boules qu'on met dans les trous [le golf hein].
Et puis moi, il m'a fait découvrir cet acteur attachant qu'est Adam Sandler dont je suis maintenant fan et dont la plupart de ses films n'ont plus de secrets pour moi!

En conclusion je vous conseille vivement de trouver et regarder ce film car il fait passer un bon moment, il est tout public, il est original et puis...dites vous qu'un jour un lecteur de DVD dans le monde à débuté sa loooongue vie en lisant son premier disque avec...mais tout ça, c'était avant l'arrivé d'Internet à haut débit...

Et vous, vous souvenez-vous de vos premières fois?

Bande annonce!

DJANGO UNCHAINED

_"C'est quoi ton nom?"
_"Django"
_"Tu sais l’épeler?"
_"D-J-A-N-G-O, le 'D' est muet"
_"Pfff, je sais!"

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: DJANGO UNCHAINED!

Je ne suis pas un grand fan de Tarantino (déjà la review commence comme ça, j'ai perdu une grande partie de mes lecteurs...).
Je veux dire, j'aime bien tous les genres de cinémas ou de films et parfois regarder un Tarantino "ça change"!
Mais je ne suis pas un assez grand fan pour dire que j'ai vu toute la filmographie du maître.
Comme tout le monde j'ai vu "Pulp fiction" que j'ai adoré, puis j'ai vu "Reservoir dogs" qui m'a un peu moins plu et enfin j'ai vu "Kill Bill" dont honnêtement je ne me souviens même plus, preuve qu'il ne m'a pas franchement bouleversé...

Pour la petite parenthèse, je vais très souvent voir les grosses annonces ciné, ce genre de films dont on parles parfois des mois avant qu'ils ne sortent, juste pour me dire "est-ce que ça valait tout ce tintoin?"

C'est donc à reculons (en Moonwalk) donc, que je m'en vais tester ce "Django unchained" avec, il faut l'avouer, une curiosité non cachée de voir ce que ces comédiens que j'aime particulièrement allaient faire dans le far-west! Jamie Foxx, Samuel .L. Jackson et surtout Léonardo DiCaprioooooo (dont je suis fan).

L'histoire de "Django" est plutôt simple.
Dr.King Schultz, officiellement dentiste est en réalité un chasseur de prime qui parcours l'ouest à la recherche des frères Brittle, qui rapportés morts ou vifs, offriraient un jolie pactole à notre arracheur de dents.
Moi c'est Broomhilda, et je sers à rien!
Le soucis est que notre ami ne connais pas le visage des ces 3 frères mais qu'un esclave croisé sur sa route, Django, à "travaillé" pour ces trois brutes et les à donc vu.
C'est ainsi que nos deux compagnons vont faire équipe pour tenter de reconnaître, abattre, et empocher l'argent pour Schultz, et la liberté pour Django...
Durant cette traque, Django en profite pour rechercher sa femme, Broomhilda vendue à un esclavagiste quelque part dans le Mississipi.

Je dois dire que cette partie du film m'a plutôt agacé (pour ne pas dire péter les couilles avec un marteau).
Le film est déjà long, très long, TROP long! Et je pense que la quête de Broomhilda, pour la kekette de Django n'était franchement pas indispensable...

Sinon parlons un peu du film.
Ce dernier est quand même grandement bien réalisé, les plans, les décors les costumes, les dialogues ou les effets visuels, ici tout rappelle les Westerns-Spaghettis surjoués des années 70!
Le tournage à débuté en Février 2012, durant prêt de 130 jours, (ce qui est plutôt long pour un tournage de film).
L'avantage à été de pouvoir tourner à plusieurs endroits, en période chaude mais surtout hivernale!
Ce qui est intéressant, quant on sait que Tarantino à voulu éviter les effets spéciaux informatiques au maximum, notamment pour tourner les scènes de neige et de froid. Les acteurs se gèlent réellement les bottes et cela fait toute la différence à l'écran!
La bande sonore quant à elle est encore une fois à l'image de Tarantino. Ici pas de compositeur attitré, mais une bande originale directement issue de la discothèque personnelle de "QT"!
Et pour créer un maximum d'effet rétro, le réalisateur de "Pulp fiction" n'a pas hésité à enregistrer directement ses propres disques vinyle plutôt que des versions digitalisées pour en conserver au mieux les craquements des vieux tourne-disque!
Musique et style Tarantino toujours. Là où n'importe qui attendrait de la musique de cowboys, des chants au banjo ou même de la musique country (Johnny Hallyday et autre musique américaine quoi...)
Le film nous surprend encore avec des titres totalement anachroniques comme du James Brown, du Jamies Foxx (oui n'oublions pas qu'il est aussi chanteur!) ou même du rap avec 2Pac! Totalement délirant, violent, mais fichtrement efficace!
En parlant de violence justement, comme souvent dans les films de Tarnatino, la violence est montrée, on en joue, parfois poussée volontairement pour choquer ou même faire rire. Django ne déroge pas à la règle!
Tu m'nettoieras ça, compris?!
Très souvent la violence n'est que peu suggérée, les scènes de bastons sont à la limite du supportable, les scènes de "gun-fight" sont au ralenti et en gros plan au maximum...
En parlant de règle justement, Jeanne Mas avait quand même quelques années d'avance lorsqu'elle chanta "En rouge et noir"! (En bonus ici!)
Ce film fait l'apologie des ketchups Heinz tellement ça gicle à tout va! Comme dans "Kill Bill", les méchants on plus de litre de sang dans le corps que de vin dans celui de Gérard Depardieu! Ça peut être marrant, mais parfois le gore prend le dessus et on s'attend à voir Chucky, la poupée qui tue débouler d'un placard...
Aussi, les gros mots fusent à nous en faire péter le tampon (TYMPAN pardon!). Bon les gros mots c'est marrant, personnellement plus y'en à, plus ça me fait rire.
Mais en ce qui concerne Django, il existe une polémique tournant autour du film...
En effet, le mot "nègre" est employé près d'une centaine de fois au cours du film, et bon nombre de célébrités boycottent le film à cause de ça, et pas seulement des personnes noirs.
Le soucis est que Tarantino, un réalisateur blanc, fait un film sur l'esclavage, et n'hésite pas à parler, montrer, et je dirai même dénoncer, l'histoire américaine à ce sujet, et ce, en employant souvent des mots très durs.
Alors nous n'allons pas rentrer dans ce débats car vous êtes ici pour vous amuser à lire ces lignes, mais sachez que pour moi, que l'on soit blanc, noir, arabe, chrétien, musulman, juif, bouddhiste...on doit tous s'unir pour péter la gueule aux chinois!

Finalement, Quentin Tarantino nous livre ici un bon film, très efficace. A voir si l'on à l'esprit (et l'estomac) solide!
Et puis pour une fois qu'on voit un film sur l'esclavage des noirs où cette fois, c'est l'esclave qui tient le fouet...
Bande annonce!

HAPPY NEW YEAR

Copie de l'annonce déposée par Garry Marshall, réalisateur dans le cinéma...
[Pôle Emploi, recherche pour tournage de film à caractère romantique, et comique, donc, comédie-romantique acteurs en mal de contrats, looseurs, vieux, handicapés, ratés et qui ont du mal à boucler leur fin d'année fiscal mais-que-quand-même-ont-un-nom-connu pour tenir un rôle dans un film traitant du délicat et tendancieux sujet de fête de fin d'année...
Les candidats devrons être souriant, apprendre par cœur au moins les 5 premières lignes du scénario (et idéalement de leur dialogue), ponctuels et ne pas avoir d'amour propre car le projet final risque d'être vu pas des vrais gens.
Si vous êtes intéressés, veuillez contacter Mike Karz (de son vrai nom Patrick Fitoussi la véritéééééé), producteur/dentiste/bijoutier du projet, pour parler argent, bif, thune, flouse, blé, pepettes, maille, euro, dollars,
BREF on a besoin de vous, vite... Appelez moi au 36 65 65 65, sauf le Samedi c'est Shabbat.
New York, Décembre 2011]

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: HAPPY NEW YEAR !

Eh oui, c'est la fin de l'année, et après tous les magnifiques films de Noël, de faux papa Noël (comme si qu'il y'en avait des vrais) en costumes de feutre, de barbe en plastique, d'enfants qui chialent et de jouets made in China qui ne fonctionnent pas, place au temps des comédies romantique spécial déprime pour célibataire en mal d'amour.

Aaahh les comédies-romantiques...vous savez ce genre de films plein de bons sentiments, de gens heureux, beaux, sexy, d'enfants qui rient, de gens qui s'encu S'EMBRASSENT! Enfin bref, des films qui te rappellent à quel point ta vie de célibataire est minable, moche, terne comme ce slip sale que tu refuses de laver car il te porte chance à chacun de tes matchs de foot...
Ce genre de film qui en général est plutôt réservé aux femmes comme "Expendables" est plutôt réservé aux hommes...
Comme quand votre mère à Noël vous offre des pyjamas bleu avec des voitures si vous êtes un garçon ou rose avec des chevals (OUI DES CHEVALS!) si vous êtes une fille!
Et puis que votre père vous offre plutôt des pistolets en plastique si vous êtes un garçon et des poupées Barbie-Biatch si vous êtes une fille...
Ou encore Mémé, qui vous offre de l'argent si vous êtes un garçon, ou bien de l'argent si vous êtes une fille (elle à tout compris la Mémé, elle à plus toute sa tête ni toutes ses dents mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime la vioque!)

Bon, parlons plutôt du film...
"Happy New Year" raconte l'histoire de plusieurs personnages, qui se connaissent, se croisent ou s'ignorent, qui vivent leurs dernières heures de l'année 2011 avant de passer à l'année suivante...
L'histoire se déroule sur la journée du 31 Décembre au 1er Janvier, à New York.
Jusque là ça va... Là où ça se corse... c'est quand on mélange la 20taine d'acteurs et donc d'histoire entremêlées...
Alors en vrac on à:
"le couple dont la femme est enceinte et veux accoucher avant minuit pour gagner une prime de 25 000$",
"un jeune livreur qui veux aider une employée de bureau à retrouver le sourire avec à la clé des billets pour une soirée super-géniale",
"l'organisatrice de la fête de Times Square qui fait face à de nombreux soucis techniques",
"une rock-star qui fait tout pour récupérer sa femme après l'avoir larguée comme une merde",
"une ado de 15ans qui veux passer son premier réveillon sans sa mère protectrice",
"un mec qui après un petit accident de voiture dans la banlieue new-yorkaise se retrouve en retard en ville pour... faire... je sais pas quoi en fait",
"un mec qui tombe amoureux dans un ascenseur en panne de sa voisine chanteuse",
et enfin, la cerise sur le McDo,
"un malade en phase terminale à qui les médecins ne donnent même pas l'espoir de tenir jusqu’à minuit" (mais bon sang c'est Robert DeNiro, il à quand même pas besoin de ce rôle!)
Toi t'as vraiment fait "Taxi driver"?!
Bref, vous connaissez cette adage disant que les femmes peuvent faire plusieurs choses en même temps mais pas les hommes?
Bein 10 films en un c'est bien trop pour nous là... D'ailleurs il est où mon DVD de "Dora"...

Vous l'aurez compris je ne suis pas fan de ce genre cinématographique...
Ce film comme beaucoup du genre est en général très (trop) niai, les personnages sont tous gentils entre eux, y'a même pas de gros mots et les seuls bagarres qu'il y'ai se limitent à des gifles de rupture dans des couple qui finirons de toute façon par se remettre ensemble avant la fin du film! [Tiens d'ailleurs c'est vrai ça, tous les couples qui se baffent dans ce genre de film se remettent ensemble! Je serais curieux de savoir si l'un d'entre-vous connais un film où ce n'est pas le cas...]
Bon ok, comme je le laisse lire, je ne regarde pas QUE des films ou ça se met sur la gueule et s'insulte à tout va hein, j'ai aussi déjà regardé Bambi ou Titanic moi j'suis un dingue de dingue...

Jessica Biel, c'est nous ;)
En essayant d'être objectif, le film n'est pas exceptionnel, il est familial et vous pouvez parfaitement le mettre en fond sonore lors de votre diner de réveillons sans avoir besoin de garder un défibrillateur à coté de Mémé juste en cas de scène de baston ou de sexe (y'en à même pô, dommage y'avait Jessica Biel).

J'ajouterai aussi que les films où ça chante, mais dont ce n'est pas le but comme les films comédie-musical, ça me fait faire caca dans ma culotte (oui la même que pour mes matchs de foot)
Personnellement je déteste ça, c'est nul, n'apporte rien au scénario, prétexter mettre Jon BonJovi pour lui faire pousser la chansonnette c'est chiant!


Sur ce, je vous souhaites à tous une "Happy New Year", pour de nouvelles aventures en 2013!
<:)
Bande annonce!