Quand j’étais enfant, pour moi les hobbits c’était des nains
très jovials qui couraient et sautaient partout, ne parlaient pas, mais
pourtant on comprenait toujours ce qu’ils voulaient dire. En même temps, ils
montraient toujours ce qu’ils avaient avec leurs doigts...
Bah oui, jusqu’à aujourd’hui, les hobbits, j’étais peu habitué à les voir... en dehors... du Fort...
Bah oui, jusqu’à aujourd’hui, les hobbits, j’étais peu habitué à les voir... en dehors... du Fort...
AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LE HOBBIT 2, LA DESOLATION DE SMAUG !
Ok, ça va, je sais ce que vous vous dites : « Ah le salo, il vanne les nains de Fort Boyard, ça se fait pas ! »
Ca se fait pas... mais en fait... c’est marrant !
Enfin j’veux dire, cette émission c’est abusif quand même, les candidats cavalent de droite à gauche, de haut en bas, ils montent, ils descendent et tout ça en courant ! Les mecs sont de taille dite « normale », et à coté d’eux, des nains...
Sérieux, vous avez déjà essayé de courir avec un enfant à vos cotés ? Toi tu fais un pas, le môme en a fait son 6ème (le tout 6 mètres derrière) !
Et les nains du Fort, c’est pareil ! Les pauvres, quand ils montent les escaliers c’est... TROP MARRANT !
Bon, je m’éloigne hein, c’est pas un AJTPV « Fort Boyard » non plus. Bien que j’en aurais des choses (choses=vannes) à dire sur cette émission qui a bercé mon enfance.
Qui veut voir MON hobbit?! |
En fait, je m’éloigne aussi pour une autre raison, « Le Hobbit 2 », j’ai rien compris !
Déjà parce que je n’ai pas vu le premier. Ensuite parce que, bien que j’aime la série des « Seigneur des anneaux », l’héroïque fantasy n’est pas mon genre de films (films, livres, etc).
Alors, pourquoi suis-je allé voir ça me direz-vous ? Bon, je l’avoue, je suis coupable, j’ai été gracieusement convié à l’avant-première du film (ça a du bon d’être bloggeur quand même, merci Adrien et son site www.cineaddict.fr).
Alors, on va passer sur le film assez vite pour vous dire ce que j’en ai pensé en deux mots :
Tout d’abord,
(Voila, c’était les deux mots...)
Bah oui, j’ai pas vu le premier, j’ai pas vraiment suivi l’histoire car je ne connais pas les nombreux personnages de ce film (surtout qu’apparemment, de nouveaux apparaissent entre le premier film et celui-ci) et, en plus, je n’ai pas apprécié la non-fin.
Comme pour le « Seigneur des anneaux : Les deux tours », le film se termine sur un cliffhanger des plus frustrants, obligeant le spectateur à patienter jusqu’à la suite !
J'tai jamais vu toi! |
Pour ce qui est de la technique, (ça au moins je peux en parler quelque soit le film), c’est du bon boulot. Le film est sublime, les paysages Néo-zélandais sont à tomber, les décors fabriqués (comme le village sur l’eau) sont très réalistes et les scènes d’actions plutôt convaincantes.
Pour en revenir aux scènes d’actions, c’est tantôt répugnant (l’antre des araignées géantes), tantôt un jeu vidéo (la cascade des tonneaux), ce qui parfois rend l’intrigue bien secondaire.
Le film est, comme vous l’imaginez, en 3D et est - fait un peu plus rare - TOURNE en 3D.
J’ai souvent parlé des technologies au cinéma dans mes critiques. Animations dans « Le monde de Nemo », plans séquences dans « La Corde », son Dolby Atmos dans « Gravity »...
Aujourd’hui, le cours sera : la 3D !
Et plus précisément les différentes techniques employées par les cinémas pour fournir du relief à des films qui souvent en manquent...
Sachez d’abord que les premières images en relief ne datent pas d’hier. Déjà en 1839, peu après l’invention de la photo, on met au point des techniques permettant de prendre des clichés simulant la vue humaine. Pour « lire » ces photographies, on inventa un appareil appelé le Stéréoscope qui, comme pour le son Stéréophonique, sépare en deux images (ou sons) différentes, le sujet. Ainsi, les yeux (ou oreilles) perçoivent en même temps deux signaux différents. Le cerveau, sauf pour ceux qui n’en n’ont pas, finit le travail et vous donne l’illusion de l’immersion.
Plus tard, en 1858, on inventa une technique de stéréoscopie encore utilisée aujourd’hui, bien que rare : l’Anaglyphe.
L’Anaglyphe, ce sont ces lunettes en carton avec un filtre bleu et l’autre rouge qu’on avait quand on était petit pour regarder des dessins ou images animées sur les boites de céréales !
Le fonctionnement de cette technique est exactement le même aujourd’hui :
Les yeux humains sont séparés d’environ 7cm l’un de l’autre. La variance de cette séparation d’un humain à l’autre est infime.
De ce fait universel, pour filmer en 3D, il suffit de prendre deux images d’une même scène tournée en même temps et sur la même pellicule, mais écartée de 7cm !
Simple non ?
En fait, la difficulté se situe, non pas sur la prise de vue, mais sur la restitution de ces images.
Car sur une pellicule 7cm, ce n’est pas évident à voir... C’est d’ailleurs souvent ce que me disent les filles, mais j’ai toujours pas compris pourquoi...
Bref, au 19ème siècle donc, l’Anaglyphe consistait à filmer avec deux caméras aux objectifs espacés de 7cm deux images appelées « homologues ».
Image 3D avec ses deux "homologues" |
Ces homologues étaient superposés, mais la parallaxe (la différence des images d’une caméra à l’autre) était colorisée en bleu ou rouge suivant qu’elle s’adresse à l’œil droit ou gauche.
Les lunettes finissent le boulot en cachant à l’œil DROIT ce qui doit être vue uniquement par l’œil GAUCHE et inversement...
Aujourd’hui, cette technique n’a plus sa place au cinéma car, vous l’aurez compris, elle altère fortement les couleurs et la qualité de l’image et, forcément, à l’heure de l’ Ultra HD, ça ne pardonne plus.
Depuis 4 ou 5 ans et les débuts de la démocratisation des films en 3D au cinéma (depuis « Avatar » quoi), deux technologies majeures de restitution se font concurrence, pour le plus grand plaisir de nos migraines...
Ces deux technologies sont identifiables à leurs lunettes.
La première est appelée : la 3D « active » ou technologie « XpanD ».
C’est celle avec les grosses lunettes qui tombent toujours de votre nez, les rouges (oui oui les moches !)
Cette technologie ne fonctionne qu’avec les films projetés en numérique. Autrement dit, pas de pellicule, uniquement un DVD relié à un projecteur.
Son secret ? L’écran diffuse par intermittence l’image faite pour l’œil droit et l’image faite pour l’œil gauche à une fréquence que l’œil nu ne peut détecter (120hz, soit 120 fois par secondes). En complément, les lunettes, elles, ferment par intermittence le verre droit, puis le gauche, sur la même fréquence. Résultat : l’écran diffuse l’image destinée à l’œil droit et les lunettes elles, ferment en même temps le verre de l’œil gauche !
Vous n’y voyez que du feu ? Normal, l’œil humain perçoit les mouvements à partir de 3 images par secondes... alors imaginez 120...
Les lunettes, elles, sont commandées par infrarouge dans la salle et le capteur est cette petite pièce noire sur le devant des lunettes. Mettez donc le doigt dessus, et la 3D, a pu !
AVANTAGES : 3D réelle, grande profondeur de champs, fonctionnent sur tous les écrans.
INCONVENIENTS: Lunettes lourdes, à piles, dépendantes d’un émetteur infrarouge, chères.
La seconde technologie, c’est la 3D dite « passive » , avec ses lunettes RealD.
C’est celle avec les lunettes cheap en plastique qu’on vous vend 1€ et qui s’accumulent chez vous parce que vous les oubliées à chaque fois mais que, quand même, faut pas les jeter hein, ça peut servir...
Cette technologie fonctionne d’une autre manière. En fait, la diffusion des deux images se fait EN MÊME TEMPS sur l’écran. Sauf que ces deux images sont polarisées (colorisées) différemment et le « décodeur », ce sont les lunettes !
La polarisation 1, destinée à l’œil droit n’est visible que parce que le filtre de l’œil GAUCHE, cache une partie de l’image. L’inverse est aussi fait pour le filtre DROIT, et ainsi les deux yeux voient deux images différentes en même temps, le cerveau, lui, fait le reste !
AVANTAGE : Les lunettes ! Elles sont légères, ne donnent pas la migraine, ne coûtent pas chères.
INCONVÉNIENTS: La perte flagrante de luminosité due aux filtres polarisants, ce qui nécessite de changer la toile qui passera du blanc au gris argenté.
Alors, je le disais plus haut, ce sont deux technologies majeures, il en existe d’autres mais elles sont extrêmement rares, et n’oublions pas qu’à la base, je teste pour vous des films...
En conclusion, que dire... Personnellement, je préfère la deuxième technologie.
Déjà, les lunettes RealD sont plus « Swagifiantes » que les XpanD et puis, souffrant régulièrement de migraines, si je dois en plus me taper un film avec Nicolas Cage en 3D (true story bro)...
Voilà, c’était mon 50ème AJTPV !
J’espère qu’il vous a plu et que les autres aussi car c’est quand même pour vous que je teste les films hein ;)
Quoi ? Le Hobbit ? Ils en ont fait un film ?
Bande annonce! |
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