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LES GARDIENS DE LA GALAXIE



Quand vous allez au supermarché, en général c’est pour y faire vos courses. Et en général, vous savez ce que vous voulez y acheter.
Des pâtes, du poulet, du PQ, des cornichons (j’adore ce mot) et puis comme il fait chaud et que c’est l’été (si si je vous jure, on dirait pas comme ça mais on est en août !), vous allez vers le rayon des glaces...
Hum mais ça m'a tout l'air... mangeable?
Alors je sais, j’ai déjà fait la comparaison glaces/films dans une autre chronique mais cette fois on ne va pas parler des parfums glaciers mais des marques...
Donc moi, mon truc, c’est le Magnum Double (Miam !)
j’aime ça le MD, mais une fois au rayon glaces, patatra (ça veut dire « putain d’enculés de merde »), plus de Magnum Double, et ils n’en reçoivent que la semaine prochaine !
Cela dit, il reste ces vilaines imitations de MD dans une sous-marque chelou de Carouf...
Grrr... je les voulais aujourd’hui mes MD (en plus y’a une éclaircie dehors) et la semaine prochaine c’est dans une semaine...
Du coup, je vais me contenter de ceux-là, il parait que ceux qui les fabriquent ne sont pas mauvais non plus...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LES GARDIENS DE LA GALAXIE !

Pour ceux qui ont compris mon analogie avec l’attente de « Star Wars VII » en guise de Magnum Double, bravo, les autres, mangez des MD, vous comprendrez :)

« Dans une galaxie lointaine, très lointaine...
Enfin pas trop quand même parce que sinon on s’y retrouve plus... »

Et oui, comment, Ô Grand Dieu du cinéma, ne pas faire l’analogie (l’amalgame je dirais même) entre l’univers de « Star Wars » et l’univers de cette adaptation comic-iste du Marvel : « Les Gardiens de la Galaxie (GDLG)» ?
Même monde : les étoiles « far far away toussa».
Mêmes personnages loufoques : extraterrestres, monstres, humains bizarres (encore plus bizarres que les clodos de la Gare du Nord) et droïdes.
Mêmes équipements : vaisseaux, armes, objets, c’est Le Bon Coin mais pour les films de SF ce « GDLG » !
A première vue, le film est vraiment proche, voir une quasi copie... (en tant que fan de « Star Wars », je dirais même une « pâle copie »)
Mais, on reste chez Marvel et non chez Lucasfilm, voyons voir si il y a une originalité à déclarer...
J'ai oublié de dire: "même affiches"!
 « Les Gardiens de la Galaxie », raconte les aventures d’un petit voleur intergalactique, Star Lord, qui vient de voler une orbe un peu spéciale en vue de la revendre...
Un peu spéciale car elle est convoitée par toute la galaxie et surtout par Ronan, le plus terrifiant des méchants-pas-beaux !
Sur sa route (il y a eu du move oui, de l’aventure dans l’movie OUI OUI C’EST BON ON SAIT !). Sur sa route donc, il rencontrera Gamora, une envoyée de Ronan pour récupérer l’orbe, Rocket et Groot (respectivement un raton-laveur-mutant et un arbre humanoïde) qui l’aideront dans sa tâche de receleur et Drax, un gros musclé, qui... servira à rien, mais que quand même il fera finalement partie de la petite bande...
Souriez, vous êtes filmés!
Alors après une superbe intro et 15 premières minutes de film géniales qui cassent complètement les codes des films de super-héros, Marvel, Disney, etc, qu’en est-il de l’heure 40 de film restante...

Je vais être honnête, vous le savez sur AJTPV, pas de langue de bois: je n’ai pas aimé...
Je suis vraiment triste de l’avouer et j’aurais vraiment aimé l’aimer... Mais non, rien n’y fait.
Ni les moyens mis en œuvre, ni les effets spéciaux, ni l’humour, ni le second degré...
Quand je vois un film comme ça, je ne peux m’empêcher de penser à « Star Wars » et ai l’impression de le tromper...
Pour moi, le Space-Opéra, ça ne peut être autre chose que « SW » (putain J.J. Abrams doit avoir de la buée sur ses lunettes d’avoir tant de pression de la part d’AJTPV, si si j’en suis sûr !)
Alors attention, il faut quand même que je me justifie, surtout que tous mes amis ciné-bloggeur et non ciné-bloggeurs ont adoré le film...
Voilà mon avis :
Après une superbe intro disais-je, un logo Marvel très bien placé (non pas au début du film comme d’habitude, mais après l’intro) puis une présentation du personnage central, Star Lord, des plus musicales (nous parlerons de la musique plus loin, ne vous inquiétez pas), le film commence à nous noyer dans les personnages secondaires aux noms à coucher dehors...
Ce que j’aime dans la SF, c’est cette capacité à faire voyager le spectateur loin, très loin même. Ce que j’aime moins dans la SF c’est cette capacité à noyer le spectateur dans un monde aussi profond que Zahia.
Entre les deux il doit y avoir un juste milieu, sinon, on est soit perdus dans l’espace, soit largués dans les personnages.
Et là, c’est exactement ça... un monde de plusieurs planètes, avec plusieurs, villes, plusieurs personnages avec des liens de parentés/amitiés/colorités. Des monstres, en tout genre dont pas un ne ressemble à son voisin et des noms propres tellement tordus que la gueule de Ribery à côté c’est Ryan Gosling !
Sans déconner, dès la 20ème minute de film, j’étais largué... Qui est qui, pourquoi, comment...
On ne comprend que bien trop loin dans le film pourquoi ils veulent tous l’orbe volée par Lord mais ne comprend jamais comment les alliances se sont réellement formées entre les personnages...
Pourquoi j’aime « Star Wars », parce qu’il a fallu 3 (puis 6) films pour placer univers et personnages quand « GDLG » n’a que 2 heures...
De plus, pour revenir à « GDLG », l’univers est un peu trop proche de « Star Wars » à mon goût. Une équipe de plusieurs « races » d’humanoïdes s’allie dans un seul but...
Bon, pourquoi pas, mais là, c’est trop tard Disney, on est proche de Noël 2015 !
Disney justement... A la base il y eut le comic book « Gardiens de la Galaxie » de Marvel.
Disney rachète Marvel. Disney rachète Lucasfilm, Disney produit les deux...
Disney se trompe et fait du pré « Star Wars » là où on attend de vrais super-héros made in Marvel...
Qu'est ce j'ai fait au bon Dieu?
Bon allez, parlons un peu des points positifs, inutile de s’étaler sur le négatif.
Les personnages principaux :
Géniaux ! Star Lord est un anti-héros très drôle et attachant qu’on soutient avec joie !
Rocket le raton-laveur et son complice Groot l’arbre forment un duo très original ! Chacun a sa personnalité mais les deux sont indissociables pour notre plus grand bonheur .
Moi j'aime la couleur! (voix de pervers)
Quant à Gamora, elle incarne la femme de couleur par excellence !
La bleue Ney’tiri dans « Avatar », est ici la verte Gamora, semi-méchante qui en découvre des vertes et des pas mûres (haha) sur elle-même pour évoluer ! (d’ailleurs certaines rumeurs disent qu’elle pourrait faire une apparition dans « Star Wars VII » justement sous forme de Gamora ! Pas si fou le cross-over avec Mickey)
La musique :
Je ne vais pas en parler longtemps, mais placer dans un film futuriste une B.O. très 70’s, c’est GE-NI-AL ! Et comme je suis sympa, je vous l’offre, tout simplement :
CLIQUEZ ICI POUR LA ZIKMU!
(Est-ce qu'en 2014 y'a encore des gens qui disent "zikmu"?!)
Bon, il est temps de conclure...
Je ne suis pas fan des « GDLG ». Dommage, j’en attendais mieux de Marvel que des super-héros en collants qui sauvent le monde.
Mais soyons sincères... si Star Wars n’existait pas, je serais le premier fan de ce film.
A bon entendeur, vous savez ce qu’il vous reste à faire ;)
En tout cas, ces faux Magnums Carouf ne sont pas si dégueux...

Bande annonce!

JUMANJI


Je me suis toujours demandé pourquoi la mort d’une célébrité ne me touchait pas...
J’veux dire, bon ok, on a vu leurs films, ils nous ont fait rire, pleurer, aimer, dégoûter... mais de là à en être triste !
Cette année, James Shigeta, Thierry Redler, Paul Walker, Johnny Hallyday ou Bob Hoskins sont morts et ça ne m’a franchement rien fait (oui oui Thierry Redler j’vous jure ! Quoi Johnny Hallyday ?) ...
Je ne les connaissais pas personnellement à vrai dire, et même s’ils ont tous contribué à leur manière à mon éducation cinématographique, je n’ai pas ressenti de tristesse à l'annonce de leur mort...
Mais hier (11 août 2014), j’ai été touché...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: JUMANJI !

Je me suis toujours dit que les « stars » d’hier allaient bien finir par mourir prochainement...
C’est un peu macabre de dire cela mais il faut s’y résoudre, la mort c’est inévitable, même pour les meilleurs d’entre nous !
Sauf que je ne l’avais pas vue venir celle-là...
J’ai quasiment la trentaine, et les « stars » de mon enfance sont maintenant les « vieux » d’aujourd’hui...  Et bientôt ils partiront... Je me demande comment je vais réagir quand Tom Hanks, Bruce Willis, Léonardo DiCaprio ou Jim Carrey prendront leur ticket vers l’infini et l’au-delà...
Aujourd’hui, 11 Août, vers 23h, comme beaucoup d’entre vous, j’apprends la nouvelle sur Facebook... Entre une mauvaise blague, un commentaire sur le PSG et une fille à poil, mon fil d’actualité vient de me fendre le cœur.
Robin Williams, cet acteur génial, humoriste et comédien qui savait aussi bien me faire rire que pleurer, me faire grandir que rêver, est mort...
Les circonstances de sa mort ne m’intéressent point... Seuls les souvenirs que j’ai de lui me sont importants et ma jeunesse a longtemps été rythmée par ses films.
De « Hook » à « Le cercle des poètes disparus » en passant par « Madame Doubtfire », « Will Hunting » ou « Flubber », tous ont une importance particulière dans ma vie de passionné de cinéma ou même de ma vie réelle...

Mais si j’écris cette chronique, c’est pour vous parler de celui que j’ai vu en premier, celui qui m’a donné mes premières émotions au cinéma : « Jumanji » !
Je me souviens, à l’époque j’étais plutôt gros, peureux, et n’avais pas beaucoup d’amis. J’avais un seul meilleur copain, il s’appelait Zouhir (on ne se moque pas derrière, je vous vois !)
Avec Zouhir, on était vraiment proches. On se voyait tous les jours à l’école et tous les week end l’un chez l’autre.

Un beau jour, Zouhir m’a prêté une de ses cassettes vidéo. Je m’en souviens encore, la jaquette avait un hologramme en 3D de l’affiche. Je me revois encore essayer de comprendre comment celui-ci fonctionnait pour que les dés (oui il y a des dés dessus DEDEEEEE !) apparaissent en relief pendant que Zouhir me « résumait » le film (« résumer » à l’époque se limitait à : « j’te jure regarde le film c’est trop bien ! »)
Je me souviens encore de ma réaction en le visionnant.
Déjà, j’étais sous le charme de Judy, l’un des personnages. J’en rêvais la nuit tellement elle était belle ! (plus tard, je me suis rendu compte qu’il s’agissait de Kirsten Dunst (« Spider-man », « Marie-Antoinette »), que je trouve beaucoup moins jolie finalement.
Ensuite, c’était un film bourré d’effets visuels. Pour l’époque (en 1995), c’était incroyable. Les animaux en images de synthèse, les explosions, les environnements... Wow, quel voyage incroyable à une époque où seuls les reportages animaliers nous emmenaient réellement au bout du monde...
Enfin, Robin Williams... Quel acteur! Drôle, sérieux, professionnel ! Il n’a pas peur de se salir et cela se ressent. Pour moi, il s’agit de l’acteur le plus complet de cette époque... Robin Williams, c’est un peu l’oncle foufou qu’on a tous rêvé d’avoir, moi le premier...

Aujourd’hui me revoilà, 20 ans plus tard, devant « Jumanji », avec le sentiment que même si Robin Williams est mort dans la réalité, son esprit est toujours là, dans les DVD (c’était pour la rime).

Pour les jeunes qui me lisent, « Jumanji » c’est quoi ?
Le film raconte l’histoire de deux orphelins, Peter et Judy, qui emménagent avec leur tante dans une nouvelle maison.
Un jour, ils sont mystérieusement attirés vers le grenier où ils découvrent un jeu de société dont la partie n’a visiblement pas été terminée. Peter et Judy vont donc tenter de terminer la partie en cours avant de comprendre, à leur dépends, pourquoi personne n’a jamais réussi à terminer une partie de Jumanji !
1995 en une seule photo !
Franchement, je ne sais pas pour vous, mais je trouve qu’il y a vraiment un fossé entre les scénarios des films des 90’s et ceux d’aujourd’hui...
Hier, on travaillait l’histoire, on s’assurait que le spectateur soit toujours surpris par l’action, toujours intéressé, toujours « hypnotisé » !
Aujourd’hui, on maintient éveillé le spectateur avec des effets spéciaux, des explosions ou des filles nues au détriment de scripts béton écrits sur plusieurs années...
C’est triste à dire, mais le charme des films des 90’s n’est pas seulement dû aux acteurs ou aux prémisses des progrès de l’informatique, mais bel et bien à des histoires qui nous font voyager, sans avoir réellement besoin d’images... comme le font les livres depuis toujours en fait... (Ce n’est peut-être pas pour rien si la plupart des films qui sortent au cinéma sont des adaptations de bouquins hein ;) )
Effets spécial, très spécial!
Et « Jumanji »  dans tout ça ?
Et bien il respecte tous les points que j’ai cités plus haut !
Son scenarii a, certes, été inspiré d’un livre pour enfants (« Jumanji »  de Chris Van Allsburg, 1982), mais il a fallu plusieurs années avant que le résultat final tel que nous le connaissons arrive sur nos écrans.

"J'suis pas crédible c'est ça?!"
Au niveau technique, c’est du beau boulot. Les acteurs nous font vivre le jeu comme si nous y étions, les musiques de James Horner (« Titanic », « Avatar »...) sont à tomber et les décors sublimes !
Les effets spéciaux (même si on ne peut comparer avec ceux d’aujourd’hui) ont pris un sacré coup de vieux... En 1995, c’était magnifique, surtout de mes yeux d’enfant... En 2014, c’est moins-gnifique... c’est moche, l’animation des bêtes est pauvre et les animatronics (du lion notamment) font pitié.. Mais la prouesse est là, aucun animal n’a été utilisé pendant le tournage, et pour un film qui parle d’envahissement de la ville par des animaux en tout genre, c’est génial et reste plein de charme !

En conclusion, regardez « Jumanji », il s’agit d’une pièce maîtresse dans le cinéma, une pièce maîtresse dans la vie de Robin Williams et une pièce maîtresse dans ma vie de cinéphile.

A ce titre, Robin Williams, je tiens sincèrement à te dire merci pour tout...
Aujourd’hui, comme Zouhir, tu as disparu (non il n’est pas mort, enfin Zouhir n’est pas mort hein, enfin j’en sais rien en fait... mais Robin Williams oui puisque c’est de lui qu’on parle, enfin vous suivez ?).
Mais comme Zouhir, tu resteras à jamais dans mes souvenirs... et au moins toi t’es pas un bâtard, t’as laissé des films !

Bande annonce!

AMERICAN NIGHTMARE ANARCHY


PS (Pré Scriptum, c’est avant quoi) : Cette review est dédiée à ma très chère assistante car notre « collaboration » a commencé avec le premier volet l’an dernier...

Imaginez : vous vivez dans une grande maison avec un grand jardin.
Un jour, un mec (certainement le patron de quelque chose) vous impose de nouveaux voisins et vous dit que vous devez leur donner une partie de votre jardin et de votre maison.
Très bien, vous le faites car vous n’avez pas forcement les moyens de lutter.
Sauf que ces nouveaux voisins vont très vite vouloir plus qu’une partie de votre jardin et votre maison, et vont vous demander de quitter les lieux...
Évidemment, c’est votre maison et votre jardin, vous n’avez nulle part ou aller, donc vous refusez. Mais le mec du début, le patron de quelque chose, a dit à vos nouveaux voisins, « prenez ces armes et n’hésitez pas s’ils ne vous laissent pas leurs jardins et maisons ».
Aucun endroit où aller, mais obligé de partir...

Un vieux proverbe arabe dit :
« coincez un chat dans un coin, et vous aurez des cicatrices ».

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: AMERICAN NIGHTMARE ANARCHY !

Vous avez vu ? J’suis fort hein pour inventer des histoire incroyables et à dormir debout. Comme si, dans la vraie vie, ça pouvait exister des histoires de voisinage aussi débiles !

Enfin bon, toujours est-il que si je vous en parle, c’est pour vous laisser imaginer la violence que pourrait avoir un tel conflit de voisinage à l’échelle d’un pays...
Maintenant, imaginez qu’on puisse en faire un film, américain de préférence, avec des moyens, de grandes villes et de la violence gratuite, encore plus gratuite que les promos chez Aldi...

« American nightmare », sorti en 2013, raconte comment, une nuit par an, le gouvernement américain laisse la violence des citoyens s’exprimer lors d’une « purge ». En gros, les gens ont le droit de casser, violer, voler et tuer qui bon leur semble et légalement durant 12 heures.
Le film se déroulait en 2022 et suivait la famille Sandin dans sa jolie maison cossue et sécurisée de la banlieue chic de L.A.
"Hum la voisine à enlevé son futal héhé..."
Rapidement devenu populaire, le long métrage se devait d’avoir une suite, et c’est chose faite car « American nightmare Anarchy » vient de sortir sur les écrans français...
Voyons un peu ce que peut nous apporter ce « ANA » de plus que le premier...
Nous sommes en mars 2023, la 5ème purge de l’Histoire des États-Unis d’Amérique va bientôt avoir lieu, et les habitants de L.A se préparent au massacre.
Cette fois, nous ne suivons pas une gentille petite famille riche enfermée chez elle comme dans le premier volet, mais plusieurs personnages en même temps.
A la manière d’un « Walking dead » (les producteurs ont bien senti le filon !) nous sommes avec plusieurs « héros » qui vont finir par se rencontrer, s’entraider (ou pire), et qui ne se connaissaient évidemment pas au début de l’aventure.
Chacun d’entre eux a sa propre histoire et sa propre raison d’être dehors par cette nuit d’horreur, et c’est au fil de l’aventure que nous apprendrons à les connaître.
Alors, je ne vais pas vous présenter chacun d’eux mais, en vrac, on a : le super-héros-super-armé qui a une vengeance à prendre, le couple BCBG qui s’est retrouvé dehors par malchance, ou encore la mère et fille latinas qui se font persécuter par une armée de on-sait-pas-trop-c’est-qui-mais-vaut-mieux-pas-poser-la-question.
"Donc les gars, les zombies; c'est dans la tête qu'il faut tirer hein!"
"Mais chef, c'est pas le bon film!"
Comme je l’ai dit plus haut, la nouveauté de ce film est que, cette fois, pas de maison ou d’appartement, l’action se déroule quasi exclusivement en extérieur.
Nos héros sont donc livrés à eux-mêmes et, pour tenir 12h sans mourir, ils n’auront d’autre choix que de s’allier.
Autre nouveauté, le terme « Anarchy ». Il désigne dans ce film un groupe d’individus qui refusent la loi de la  « purge » et veulent la combattre. Bon oké, ils veulent la combattre par la violence, ce qui en soit est très con, mais l’idée de placer des anarchistes dans l’histoire est une bonne idée... bien que très peu exploitée...

"This is Halloween, this is Halloween"
Bon et plus sérieusement, qu’est-ce que ça vaut ? (Et surtout, est-ce que c’est mieux que le premier ?!)
Eh bien (Eh bien), à mon humble avis... je dirais que c’est mi-figue mi-raisin (j’ai toujours rêvé d’employer cette expression un jour)...
Pour commencer, ça ne vaut absolument pas le premier qui, lui, bénéficiait de l’effet de surprise. De plus, le confinement à une maison dans premier volet assurait grandement la tension et la peur... Là, c’est un open space, on est, certes, impliqués avec le groupe d’individus qui fuit, mais on est dans la rue et à tout moment on a envie de prendre une autre route que celle qu’empruntent nos héros pour se cacher ou fuir... C’est dommage et du coup on ne se sent plus toutafé investis.
Pour ce qui est de la réalisation, c’est pas mal. Il y a de très bonnes idées comme les mercenaires masqués (qui foutent vraiment les jetons), les meurtres servis sur un plateau aux  riches ou encore, mon moment préféré, les lunettes infra-rouges.
"Bien Messieurs, l'aile ou la cuisse?"
Mais à côté de ça, il y a des ratés comme les forces militaires inconnues dans leurs camions équipés dont on ne sait (et saura) jamais rien, les anarchistes qui finalement n’apparaissent qu’à la fin pour... rien..., ou encore la violence, qui s’est vue circoncire comme le sexe de BON ENFIN RÉDUIRE QUOI, par rapport au premier...
Même si je ne suis pas adepte de la violence gratuite au cinéma, là c’est un peu le but du film... Et entre le premier volet et celui-ci, il y a tout un monde...

"Bon vous êtes bouchers ou quoi?"
A part ça, c’est bien filmé, l’ambiance sonore fait son travail et Los Angeles est bien rendu (même si on est quand même censés être en 2023 et que, franchement, le film donne l’impression d’en être encore à l’année dernière).

Mention spéciale par contre : le premier volet nous avait gratifiés d’un générique de début sublime et très beau (des images de violences infâmes sur fond de musique classique), et bien dans « ANA », c’est le générique de fin qu’il ne faut absolument pas manquer. Les images très « art contemporain » du drapeau US accolées à des symboles de violence sur fond de musique mi-figue mi-raisin (héhé) mérite d’être vu ! Au moins avec les deux volets, la boucle est bouclée.

Pour conclure, je ne pense pas vraiment vous conseiller ce « ANA ».
Le film est bon mais n’apporte rien au genre. Le premier volet est bien plus intéressant et prenant. Enfin, quitte à stresser devant votre écran, allumez la TV et regardez les infos... Dehors c’est pire...

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