Le serment original d'Hippocrate |
« En présence des Maîtres de cette
École, de mes chers condisciples et devant l'effigie d'Hippocrate, je promets
et je jure, au nom de l'Être suprême, d'être fidèle aux lois de l'honneur et de
la probité dans l'exercice de la médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à
l'indigent et n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis dans
l'intérieur des maisons, mes yeux n'y verront pas ce qui s'y passe ; ma
langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à
corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant
envers mes Maîtres, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de
leurs pères.
Que les hommes m'accordent leur estime si
je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de
mes confrères si j'y manque. »
AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: HIPPOCRATE !
Ok, c’est un peu « brut de pomme » à lire comme ça mais telle est la traduction (allégée) du serment original d’Hippocrate, le médecin des médecins, le maître des maître, the king of the hill en 450 avant JC.
Pour en revenir à la critique, vous savez, pour le choix des films, je me fie pas mal aux bandes annonce...
Plus qu’aux licences, acteurs-star, réalisateurs etc... moi, si je frissonne à la B.A., j’ira (j’irai, pardon).
Quand j’ai vue la B.A. d’ « Hippocrate », je dois l’avouer... palpitations, fièvre, bouffées de chaleur... tous les symptômes étaient là : l’amour ! Il fallait que je voie ce film coûte que coûte (enfin pas trop quand même hein, heureusement que j’ai une carte UGC...)
Le genre d'écran qui m'excite... |
Alors « Hippocrate », de quoi ça parle ?
D’abord, le film est à mi-chemin entre le docu sur les hôpitaux, le film d’école d’un jeune interne, la comédie et le reportage animalier (oui ça fait beaucoup de moitiés de chemins, je sais).
Il suit Benjamin, jeune interne qui intègre le service de son professeur de père dans un hôpital parisien.
Benjamin est plutôt réservé, hésitant, et est jeté dans le grand bain des malades sans grand accompagnement.
Durant son stage, il va se lier d’amitié avec un interne étranger, Abdel, plus âgé et expérimenté, qui espère réussir en France, ce qu’il n’a pu faire dans son pays d’origine, l’Algérie.
D’abord, le film est à mi-chemin entre le docu sur les hôpitaux, le film d’école d’un jeune interne, la comédie et le reportage animalier (oui ça fait beaucoup de moitiés de chemins, je sais).
Il suit Benjamin, jeune interne qui intègre le service de son professeur de père dans un hôpital parisien.
Benjamin est plutôt réservé, hésitant, et est jeté dans le grand bain des malades sans grand accompagnement.
Durant son stage, il va se lier d’amitié avec un interne étranger, Abdel, plus âgé et expérimenté, qui espère réussir en France, ce qu’il n’a pu faire dans son pays d’origine, l’Algérie.
Deux docs ami-ami! |
Sans être hypocrite (OUI C’ÉTAIT FACILE, ET ALORS !), « Hippocrate » est pour moi clairement l’un des films de l’année !
La réussite est quasi totale et le film quasi parfait. Si la maladie de Parkinson n’avait pas touché le cadreur à certains moments du film, je pense que l’on tiendrait là un chef d’œuvre sans nom !
Diagnostic d’une réussite :
Après avoir campé un « Beau gosse », un « Jacky » ou un créateur de réseau social dans « The Social Network », Vincent Lacoste enfile cette fois une blouse pas tout à fait blanche en compagnie de Reda Kateb qui, après être passé par la « Gare du Nord » et dans « Guillaume », campe, lui, un interne algérien.
A ces deux comédiens d’une empathie et d’une sympathie incroyables, ajoutez 100mg de talent, 200mg d’humour, 3 gélules de réalisme, et cet « Hippocrate » vous donnera plus de frissons qu’une bonne grippe !
Comment ça c'est pas le même acteur! Mais ils ont la même gueule putain! |
Ici, pas de tabou, on montre la réalité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. La violence de l’alcool, la mort de vieillesse, la tristesse du désespoir ou des familles, les erreurs médicales, mais aussi la joie des moments de détente, les jeux et les sourires partagés, les relations fraternelles, paternelles... la réalité d’un interne qui, pendant son stage, passera 90% de sa vie au sein de l’hôpital...
Bordel comment ça marche ce truc de merde! |
Eh bien je ne vous le conseille pas, je vous l’impose !
COUREZ-Y A LA VITESSE D’UNE BONNE GASTRO !
« Hippocrate » est pour moi l’un des meilleurs films que j’ai vus depuis bien longtemps, et j’en suis persuadé, il sera TRÈS bien placé dans mon Top 10 de fin d’année !
En conclusion j’ai été contaminé par la beauté et la justesse des acteurs, la photographie et les décors choisis, la musique parfaitement dosée, l’humour, la peine...
Tout est là, par conséquent : URK URK URK !!! (en fait, là je vous tousse à la gueule pour vous contaminer aussi, et qu’ainsi, la prescription idéale soit d’aller... à l’hôpital !)
Bande annonce! |
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