Metro,
boulot, dodo...
Métro, boulot, dodo...
Métro, boulot... c’est ça...
C’est donc ça la vie d’adulte...
Après les études, il faut trouver un boulot... trouver une femme... faire des mômes...
Métro le matin, boulot la journée, dodo le soir... et le lendemain ?
C’est donc ça la vie d’adulte...
AVERTISSEMENT, je vais vous saper le moral, et tant pis si le taux de suicide augmente !
(t’façons, comme disait mon grand-père, on est trop sur Terre... D’ailleurs, lui aussi a cédé sa place... <3)
Métro, boulot, dodo...
Métro, boulot... c’est ça...
C’est donc ça la vie d’adulte...
Après les études, il faut trouver un boulot... trouver une femme... faire des mômes...
Métro le matin, boulot la journée, dodo le soir... et le lendemain ?
C’est donc ça la vie d’adulte...
AVERTISSEMENT, je vais vous saper le moral, et tant pis si le taux de suicide augmente !
(t’façons, comme disait mon grand-père, on est trop sur Terre... D’ailleurs, lui aussi a cédé sa place... <3)
AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: LIBRE ET ASSOUPI !
La vérité c’est que moi, en ce moment, le moral je l’ai un peu dans mes bas (pardon, dans mes chaussettes, les bas c’est seulement lors de mes soirées arrosées du dimanche soir).
Quoi qu’il en soit (oh putain il raconte encore sa vie !), j’avoue qu’en ce moment, je ne suis pas au mieux de ma forme.
En fait, je suis un peu perdu.
"Moi non plus j'ai jamais su ce que j'voulais faire!" |
Mais voilà... je suis un rêveur moi...
A l’école, j’étais toujours « celui qui gardait (et regardait) par la fenêtre ». J’étais toujours celui qui était mauvais en Maths et Physique, mais très bon en rédaction et en arts plastiques.
J’ai toujours eu ce problème : rentrer dans un moule (et non pas dans « une moule »... hum... enfin bon), ce n’était pas pour moi...
Aujourd’hui encore, je me demande souvent à quoi bon faire ce que je fais... Je n’aime pas mon taf comme 80% des français, mais je le fais « parce qu’il le faut ». C’est loin d’être le pire travail du monde mais il laisse autant de place au rêve et à la création qu’un ouvrier chinois chez Zara...
J’aime aussi ma vie mais me dis qu’elle pourrait être aussi ailleurs...
Bref... aujourd’hui, je me pose des questions sur moi, sur mon avenir...
Que faire ? Quand ? Comment ? Suis-je le seul ?
Vous ne le croirez pas mais, je ne le suis pas, et « Libre et assoupi » me l’a montré et m’a touché... en plein cœur...
A première vue, on pourrait penser que « Libre et assoupi » est une comédie comme il en existe des centaines, surtout avec Baptiste Lecaplain en acteur principal.
Moi je le qualifierais de « Comédie - Poétique ».
L’histoire : Sébastien, un pré-trentenaire (29 ans... tiens... presque comme moi...) est un rêveur. Il ne veut pas travailler, ne comprend même pas pourquoi il le faut d’ailleurs.
Ses passe-temps ? Dormir, grignoter devant la télé, lire, rêver...
A moitié forcé par ses parents de quitter la maison familiale, il se trouve une coloc à Paris avec Anna (Charlotte Lebon), une ancienne camarade de classe déterminée à réussir dans la vie et Bruno (Félix Moati), un jeune homme très débrouillard qui n’a pas peur de chercher sa voie en faisant des « ptits boulots » nuls mais en n’oubliant pas de toujours y prendre du plaisir (contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est d’ailleurs lui le principal attrait comique du film).
Felix Moati, Charlotte Lebon, Baptiste Lecaplain |
Sauf qu’à Paris comme dans les grandes villes en général, les gens qui osent aller à contre-courant de cette vie standardisée... formatée... obligée... sont jugés, dégradés, dégagés... alors qu’ils n’ont justement, rien demandé...
Raconté à la manière d’un « Amélie Poulain », Sébastien nous raconte sa vie, celle qu’il a choisie, celle que la société ne veut pas qu’il ait.
Quand je parlais de poésie, je faisais référence à la façon dont le film matérialise la manière qu’a Sébastien - du haut de ses 29 ans - de nous montrer son monde avec son regard de petit garçon.
Les images sont sublimes, elles vous donneront des frissons, les musiques sont savamment choisies et l’humour est parfaitement dosé. Vous rigolerez, c’est sûr !
Mais pas que, j’en suis sûr...
Let's twist again! (comme disait Eddy Mitchell... Paix à son âme) |
Pour les gens qui me connaissent personnellement, j’emploie souvent des métaphores imagées (c’est la même chose ça non ?) pour parler de choses et d’autres.
Oui, je remix les expressions populaires et invente des mots qui n’existent pas (forcément).
Depuis tout petit, je ne m’habille pas, je me déguise.
Depuis tout petit, je ne veux pas rire, je veux FAIRE rire, ne veut pas sourire, mais FAIRE sourire...
Depuis tout petit, je ne veux pas être comme tout le monde mais ÊTRE, dans ce monde... (et « Être ou ne pas être », telle est la question hein ?)
Sébastien, c’est moi, petit garçon coincé dans un (magnifique, héhé) corps d’homme.
Curieux de tout, intéressé par la nature, de la plus petite fourmi à la plus grande galaxie.
Sérieux quand il le faut, rigolo dès qu’il le faut !
Responsable dès que je le peux, irresponsable et pas qu’un peu !
Droit quand je le dois, maladroit dès que j’utilise mes doigts...
Aujourd’hui, j’ai réalisé une chose : dans « Libre et assoupi » je me suis vu, certes, assoupi... mais surtout... libre.
Et pour moi, c’est ça, la vie d’adulte !
Bande annonce! |
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