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ALLIES


ATTENTION : cette histoire est tirée de faits réels, wallah.
J’étais dans le bus, tranquillou en train de me battre contre un enculé d’Aspicot qui voulait pas rentrer dans la pokéball (sérieux, on est d’accord qu’ils sont vraiment relous les Aspicot hein ?) quand toutacou, un grésillement me chatoyat l’oreille...
Qu’entendais-je, me dis-je ?
Sont-ce des mamies qui médisent par le fond du bus ? Et bien en effet, ce doux bruitement était en fait la douce voix d’une jeune femme d’environ 72 ans qui venait apparemment de « se faire une toile » (comme disent les jeunes de 72 ans).
Elle racontait à sa copine Huguette (oui, nous l’appellerons Huguette parce que c’est mignon et que ça fait penser à une fleur... séchée et décrépie dans un pot pourri, mais fleur quand même) le film qu’elle venait de voir :
« C’est exagéré quand même, quand elle accouche sur le champ de bataille, c’est très américain ! »
MERCI JEANNINE !
En une phrase, elle a réussi à me donner envie de sauter sur ma carte UGC et d’aller voir...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: ALLIES !

DE QUOI CA PARLE : Bon, c’est vrai que les petits vieux c’est mignon (quand ça met pas une heure pour trouver son pass Navigo dans le bus ou que ça s’fait caca d’ssus), mais pour résumer un film, c’est une autre histoire.
Du coup, je prends le relais, merci Jeannine.
Le film commence en 1942, en pleine 2nd Guerre Mondiale, où le beau (on y reviendra, ne vous inquiétez pas) Max Vatan doit s’allier (le titre tombe trop bien putain) à une résistante française, Marianne Beausejoursalleàmanger pour remplir une mission d’assassinat.
-Et tu vis toujours chez tes parents ?
-Je ne compwends pas le fwancé !
Les deux « agents » ne se connaissent pas encore mais ils vont devoir jouer au parfait petit couple, se faire inviter à une soirée de l’ambassadeur (nazi) pour manger des Ferrero Rocher et accessoirement l’abattre.
Sauf qu’évidemment, le beau (attendez, on va y venir) Max n’est autre que Brad Pitt et il a bien l’intention de lui en foutre plein le Cotillard à la Marion (c’est pas pour rien qu’il s’est débarrassé d’Angélina, merde) !
Du coup, ils tombèrent amoureux et eurent beaucoup d’enfants (un en fait).
Mais le supérieur du soldat Vatan a une très mauvaise nouvelle pour lui : sa femme est peut-être une espionne nazie depuis le début ! AHHHHH SPA VREEEE !

"Tu m'avais pas dit que tu étais couturière ?

ET DONC ? : Hum, par où commencer me direz-vous (allez ! direz-le moi !) ?
D’abord, il est vrai que mamie Jeannine avait raison sur un point : le réalisme du film.
Franchement, on n’y croit pas des masses.
En dehors du fait que Marianne Beauséjoursalleàmanger nous chie son gosse au milieu des bombes-cey-un-film-américain-cey-bon-awai, l’action n’est pas crédible pour un sou.
Déjà le récit est mal construit.
L’histoire d’amour va tellement vite entre les deux personnages que Brad devient officiellement le premier héros au monde à être amoureux-précoce (c’est comme éjaculateur précoce mais en puceau).
L’action ne renvoie absolument pas l’image d’une situation de guerre. Franchement, dans tout le film y’a seulement deux scènes de fusillades et une scène de baise dans une voiture façon « Titanique » (scène qui dure d’ailleurs plus longtemps que toutes les scènes de dialogue de Brad Pitt réunies sur les deux heures de film) !
La scène de baise, pour ceux qui l'ont pas vue : ils sont dans une voiture
au milieu d'une tempête du desert, la caméra tourne, tout le monde vomi.
D’ailleurs justement, et Brad dans tout ça ?
Alors « OUIIII », c’est vrai qu’il a appris à marmonner le français façon Mike Brant parce qu’il est obligé de parler la langue de JUL de temps en temps avec Marion Cotillard.
Et « OUIIII », c’est vrai qu’il fut un temps ou Brad Pitt était l’homme le plus beau de la Terre !
Et « OUIIII », c’est vrai que si vous êtes une fille (j’ai bien dit fille et pas femme), 16ans, les seins qui poussent et les boutons qui pètent vous allez trouver ça génial...
MAIS C’EST TOUT !
Honnêtement, le rôle aurait pu être donné à n’importe qui d’autre, ce serait passé crème-dessert ! Mais là... on est d’accord, Brad a autant de charisme qu’une plante verte ! C’est pour le buzz hein ?!
Et puis la Marion là...
Ok, elle est censée être une espionne nazie, c’est cool d’être espionne nazie non ?
MAIS PUTAIN POURQUOI ON LA VOIT JAMAIS PARLER ALLEMAND ?!
Même pas une petite phrase, même pas un petit « deutsche qualität » RIEN !
Au moins Brad a fait l’effort d’apprendre quelques lignes de dialogue en français alors pourquoi pas toi Marion ?!!!!
Enfin, le film dure deux heures cinq (officiellement) mais en vrai ça dure six jouuuuuuuuurs...
C’est lonnnnnng !
Il y a suffisamment de longueurs que ça en épuiserait même Florent Manaudou...
Et c’est dommage car l’idée générale du film est sympa (une histoire de traîtrise, un peu d’action, un peu d’amour...) mais on s’ennuie ferme et en plus la fin est tellement bâclée qu’au générique il ne nous reste que ce goût amer qu’on a à la fin de chaque épisode de « Walking Dead » : on veut voir la suite !
Mais y’en a pas...
Alors voilà Jeannine, j’ai été un peu déçu par ce film que tu as semblé aimer.
Ce « filmdeguerre-romantique » (c’est comme une « comédie-romantique » mais avec des allemands) qui t’a fait vivre tes dernières heures de cinéma.
Et si aujourd’hui tu es probablement morte (oui je sais c’était y’a trois jours mais elle était déjà si vieille), je te dédie cette critique.
Jeannine, bus numéro 67 de « Place d’Italie » à « Pont Marie », 29-11-2016.
« Terminer »
Bande annonce !

127 HEURES

Je vous présente Jean-Patrick.
Jean-Patrick est jeune, il est plutôt beau gentil garçon et a une vie bien remplie.
Jean-Patrick est en 11ème année de maîtrise en « mouvement moléculaire et arithmétique de programmation chimique » (en gros, il secoue des pipettes en verre et regarde changer les couleurs des liquides) et ses études lui prennent beaucoup de temps.
Mais Jean-Patrick a quand même bon nombre d’activités périscolaires. Il est notamment membre du club des joueurs de cartes « Magic » de Bagneux, et son expérience en tant que « Mage des ténèbres » niveau 156 dans « League of Legend » fait rêver tous ses amis collègues.
Néanmoins, Jean-Patrick a une vraie passion !
Une passion qui le motive à se lever le matin, lui donne le sourire et cet éclat qu’ont dans les yeux les gens zeureux : YOUPORN !
Abonnement Premium full unlimited à vie (59,90€ l’année), playlist de ses stars favorites (J-P, ce qu’il aime c’est la catégorie « MILF », certainement un Oedipe pas encore corrigé avec maman, surtout qu’à 39 ans, il vit toujours avec elle), et écran full HD 4K avec connexion fibre 200 méga pour télécharger encore plus vite (et se finir encore plus vite du coup.. bah oui on va pas se le cacher, toujours plus de puissance et de vitesse pour toujours plus de porn) !
On peut le dire, Jean-Patrick est du genre à pouvoir faire des pompes sur son seul bras droit hein ?
Mais ça, c’était avant le drame bien sûr.
Voici son histoire/Ce que nous savons/C’est notre histoire du soir/Rayer la mention inutile.

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: 127 HEURES !

*Toutes les images ont été tirées de mon div-x (oui j'vais pas acheter un DVD pour ça hein)*
DE QUOI CA PARLE : Sérieux vouvous imaginez avec le bras droit en moins (ou gauche si vous êtes raté gaucher) ?
Finie la branlette l’ouverture des pots de confiture, la branlette la PlayStation, la branlette la guitare, la branlette la branlette ! Non c’est chaud, surtout que tout le monde n’a pas les moyens de se payer Mélissa Theuriau...
Prenez Jean-Patrick par exemple (j’ai un peu changé les identités, vous m’en voudrez pas les rageux), c’est un mec plus ou moins normal qui s’y connait assez en montagnes... rochers... cailloux... euh... pierres (oui bon, j’suis pas spécialiste hein) pour penser qu’il est capable de partir seul en trek.
Un peu trop confiant, le mec ne dit jamais à son entourage où il va exactement et part en solo.
Un jour, alors qu’il se fait une petite virée dans le désert de l’Arizona, il tombe (bêtement) dans une crevasse et un rocher lui écrase la main.
Pris au piège, il restera coincé là 127 heures et devra trouver un moyen de s’en sortir, seul évidemment...

ET DONC ? : MAIS QUEL FILM DE MEEEEEEERDE (vouvous attendiez pas à ça hein) !
Si l’histoire est prenante, notamment parce qu’il s’agit d’une histoire complètement incroyable et vraie, la réalisation de ce film est (pour rester poli) une chiasse molle pleine de vers et de vomi servie dans des huîtres sur un plateau de fruits de mer vaseux !
Il faut savoir que le film fait partie des « One Actor Movies » (un film avec un seul acteur principal qui fait avancer l’histoire et que la caméra ne quitte pas (ou peu). Il se situe donc plus ou moins dans la même catégorie que « Buried », « Seul au monde » ou « Into the wild » (j’appellerais ça le « Survival One Actor Movie » d’ailleurs).
En gros, un mec est dans la merde et doit s’en sortir seul (et nous – spectateurs - sommes avec lui).
Souvent filmée en plan serré, l’action fait la part belle au travail réel de l’acteur lui-même. On doit ressentir sa joie, sa peine, sa peur ou sa transpi ! Si l’acteur est bon, il y a de fortes chances que le film fonctionne même s’il est techniquement raté ou vide (l’exemple ultime reste le premier « Blair Witch » où l’on tremblait de peur avec les acteurs alors que le film était vide de tout effet, décor ou musique).
Mais là... c’est plus compliqué...
« 127 heures » est raté, dans tous les sens en fait...
Le film ne tire absolument pas avantage de l’histoire folle qu’il raconte, l’acteur principal (James Franco) n’est pas sympathique et ne transmet rien, quant à la réalisation technique... on repassera.
Commençons par la mise en scène : c’est un mec, il part seul dans le désert pour un week-end de trek en voiture. Il se gare au milieu de... d’un... euh... bon il se gare quoi, puis continue en vélo à travers les dunes. Un moment donné le mec s’arrête au pied d’un arbre et décide de continuer à pieds. Et vous savez ce qu’il fait ? IL ATTACHE SON VELO !!! EN PLEIN MILIEU DU DESERT MOTHERFUCKERRRRR !
Bon, il continue sa balade à travers le plateau et tombe sur deux gonz’ qui ont l’air un peu perdues (putain elles savent évidemment pas lire une carte ces greluches !)
Jean-Patrick propose son aide, les emmène dans un endroit secret génial, les baise pas, puis repart dans sa journée d’exploration, seul. Utilité des gonz’ dans le scénar’ : nulle !
16’ min de film : Jean-Patrick glisse sur un rocher, tombe dans une crevasse où un énorme bloc lui coince le bras. Impossible pour lui de bouger, mais pas impossible pour le réalisateur de rater toutes les séquences qui vont suivre...
18’min  32’’sec : accroché comme une moule à son rocher, J-P a soif. Une bouteille d’eau se trouve dans son sac à dos... caslatienne, il enlève son sac à dos et l’ouvre pour pren... attendez, SON SAC A DOS ACCROCHÉ A SES BRAS !!! IL L’ENLEVE PUTAINNNNN (18’min 39’’sec) !
"Attendez les gars, j'retire ma main 2sec le temps d'enlever mon sac"
Ok, ok , restons calme, il s’agit peut-être d’un sac amovible... ou d’un bras amovible, ça parait plus crédible...
Le gosier désormais hydraté, comment s’en sortir ?
Voyons voir les objets disponibles dans l’inventaire : de la corde, une lampe, une caméra et un appareil photo avec batterie illimitée (je ne m’étalerai même pas là dessus), un couteau qui coupe pas, une gourde, une montre digitale et des barres énergétiques au boulgour bio sans gluten...
Hum, si McGyver (désolé, cette critique est réservée aux plus de 25 ans) aurait déjà fabriqué un treuil pour soulever le rocher et un hélicoptère pour se sortir de là, Jean-Patrick lui a un peu moins de génie...
Du coup, il enlève sa montre à coup de dents (important ce détail à 19’min 12’’ sec) et s’attaque au rocher à la lime à ongles...
Les heures passent et, 6 minutes plus tard (du film), la nuit est tombée et l’on se rend bien compte que Jean-Patrick est un piètre sculpteur...
Enlever une montre avec les dents: ok
La remettre...
La nuit du deuxième jour, J-P a un petit creux, et les galettes de quinoa c’est pas très nourrissant. Heureusement, il reste la salade de lentilles (sérieux, POURQUOI IL MANGE SES LENTILLES DE CONTACT ?)
Deux jours plus tard, de délires psychotiques en hallucinations, J-P en vient à la conclusion qu’un bras c’est bien, deux bras, bonjour les dégâts !
Reste à prier pour notre malheureux qu’il soit meilleur en boucherie qu’en sculpture !
C’est donc dans une scène ultra gore que Jean-Pat’ se désolidarise de celui qui lui a donné tant de plaisir pendant toutes ces années !
Et puis visuellement ça va, je ne sais pas si vous, chers lecteurs, portez des lunettes mais moi sans mes lentilles j’ai vu ça :
Voilà en toute logique ce que notre héros était censé voir sans lentilles
(puisqu'il les a bouffé quelques minutes avant...)
ENFIN BREF.
Le film est sorti en 2010 et ça fait donc six ans que je me dis : « putain un film avec un mec qui se mutile c’est génial ! Faut qu’j’vois ça ! »
Et c’est seulement aujourd’hui, le 29 octobre 2016 que je le visionne.
Et autant dire que j’avais pas mal d’attentes vis à vis de la réal ! Bah oui, faut pas se leurrer, on m’a spoilé l’histoire de long en large et, forcément, mon seul intérêt était de voir comment on pouvait tenir 1h30 sur une histoire de découpage de saucisson.
Ai-je donc réellement besoin de conclusion après cette démonstration ?
Non, vous avez bien saisi, j’en mettrais ma main à couper...
Bande annonce !

SAUSAGE PARTY

C’est samedi aprem’.
Comme chaque samedi aprem’ vous avez mis vos mômes dans la Kangoo direction l’endroit le plus incroyable de la Terre !
Un endroit génial, rempli de couleurs, de joie, de gens heureux, de musique et de délicieuses animations (Disneyland ? noooon haha) : CARREFOUR !
Bah ouais, faut bien aller nourrir vos erreurs de jeunesse (mettez des capotes putain) !
Vous arrivez donc dans ce parc, et les larmes (de joie hein) commencent déjà à couler sur vos joues. Tous ces enfants heureux courant partout, ces rayons remplis de fausses promesses et de vraies promos, ces vendeurs aimables et aimants qui n’ont qu’un but : vous satisfaire, et ces animations dignes des plus grosses productions hollywoodiennes !
"NutELLA, jte jure c'est meilleur en promo l'NutELLA
Le pot 500gr au prix du 250 d'NutELLA
Ella-Ella-Ella"
(c'était une parodie de "Bella" mais à l'écrit :/ )
Vos enfants sont aux anges (enfin au rayon céréales et sucreries) et vous au rayon conserves et Tampax (les deux n’ont pas de lien, promis).
Sale gosse : « MAMAAAAN J’VEUX DES CHOCAPICS AUX PEPITES DE CHOCOLAAAAAAAT ! »
Mère dépassée : « Non, tu prends les pétales soufflés, c’est moins cher. »
SG : « JE VEUX DES CHOCAPICS... »
MD : « Non, les pétales soufflés ! »
SG : « AUX PEPITES DE CHOCOLAAAAAAT !!!!! »
*met les Chocapics dans le Caddie*
MD : « C’est la dernière fois (avant la prochaine) que tu m’accompagnes faire les courses ! »

Le chariot rempli, vouvous dirigiez vers la caisse et avancez leeeeentement, non pas pour profiter du 17h48, c’est votre tour : « 112 euros et 48 centimes » lance la douce voix suave et sexy de Monique, 56 ans, caissière Senior qui a connu l’ancien Mammouth racheté depuis par la marque au grand C que Monique déteste, et qui n’hésite pas à le faire savoir... à ses clients (elle est pas con Monique, elle va pas risquer sa place à 4 ans de la retraite en se plaignant au boss alors que dans le même temps, Cynthia, délicieuse caissière de 23 ans (90C) à temps partiel n’attend qu’une chose : qu’un poste se libère pour avec une place à temps complet !
paysage, non non non ! Mais parce qu’il est 17h03, et qu’à 17h03, le samedi, chez Carouf, c’est l’heure de la sortie des mémés...
Enfin bref, « un samedi soir sur la Terre » comme disait Cabrel.
Les clients du Carouf défilent jusqu’à 21h, ce soir c’est nocturne (d’ailleurs j’ai jamais compris le concept de « nocturne » qui finit à 21h... ça c’est pas une nocturne, c’est un apéro à la limite mais PAS – UNE – NOC-TURNE !) puis voilà, c’est l’heure de la fermeture...
Les derniers caissiers comptent leurs caisses, Jean-Gérard le boss sort du bureau avec Cynthia qui va finalement l’avoir sa promotion, et Mamadou finit de passer la lessiveuse au rayon confiotes...
Les lumières s’éteignent...
Et là...
Les aliments s’animent.
...si j’avais su pourquoi...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: SAUSAGE PARTY !

DE QUOI CA PARLE : Bon ok, en vrai Carouf est aux parcs d’attractions ce qu’une boulangerie est à Jean-François Copé : une chimère...
Mais... pas dans les films, et encore moins dans les films d’animation !
« Sausage Party » c’est l’histoire (grandement inspiré de « Toy Story ») complètement folle de la vie des aliments au supermarché...
Ces denrées pensent que les humains sont des Dieux, qu’ils viennent pour les libérer (DELIVREEEEE... déso) et leur offrir une vie de rêve avant qu’ils ne soient périmés...
"ON VA TOUS MÛRIIIIIIIIIR !"
Sauf qu’évidemment, tout ceci n’est qu’une légende, et Frank la saucisse découvre la vérité : les humains dépècent, découpent, écrasent, fourrent et brûlent les aliments...
...POUR...
...LES...
...MANGER !!!
Notre Knacki connaît donc la vérité et va tenter d’en avertir toute la populasse alimentaire dans le but de cuisiner un plan contre les humains...

ET DONC ? : Et bien... si vouvous attendez à une histoire sympa, drôle et attendrissante à la manière d’un « Toy Story », vouvous fourrez le doigt dans le cul jusqu’au plus profond du colon (oui je vais être vulgaire pour essayer d’être au plus « proche » de la « ligne éditoriale » du film.
Le film est une enculerie sans nom à tous les films d’animation qui existent depuis 1994 !
Sur fond de révolte alimentaire, les produits ne pensent qu’à une chose : baiser !
Oui oui, vous avez bien lu. Frank ne pense qu’à fourrer sa copine la tranche de pain qui, elle même excite une nachos goudou, tandis qu’un pain pita muslim et un bagel juif homos refoulés (qui finiront par s’enculer, ne vous inquiétez pas) les accompagnent.
Tout ce beau monde de pt’i pervers est poursuivi par le méchant du film : une poire à lavement à schnek (qui au passage fait un cuni à une brique de jus de raisin pour prendre de la force) !
Du coup... a-t-on le droit de se poser la question du « est-ce que c’est bien ou est-ce que c’est pas un peu too much » ?
Le film est quand même assez drôle (à condition de savoir ce qu’on va voir et de le prendre au 30ème degré). Les personnages ont de bonnes punchlines et l’histoire est sympa...
Mais... laissons à « South Park » ce qui est à « South Park ».
J’veux dire, faire un film ou un dessin-animé enfantin avec un langage d’adulte aussi fleuri, c’est sympa... mais ça existe déjà, et de la meilleure des façons possibles. « South Park » est en effet une satire (très) intelligente de l’Amérique actuelle, et la violence verbale qu’elle utilise est parfaitement justifiée et justifiable !
Là... il s’agit d’un simple délire qu’il est bon de regarder entre potes autour d’une bouteille de Jack Daniels et d’un bédo d’un mètre...
Autant vous dire que la cible de spectateurs est restreinte !
Ensuite, le film met clairement mal à l’aise. Franchement, voir un bagel se branler sur une pita qui enfourne un Pringles pendant qu’une tomate leur jute dessus (j’ai même honte de l’écrire), c’est moyen. La scène finale notamment est une partouze géante qui dure près de cinq minutes, et si on rigole les 30 premières secondes, le malaise s’installe rapidement...
Quand tu feras ton d'wich la prochaine fois, penses bien à mettre du beurre !
Pour finir, c’est pas visuellement jojo...
Les textures sont moyennes et les persos pas super crédibles (oui je sais, « comment rendre une saucisse qui parle crédible ? »).
Bref, grosse surprise en tout cas (oui, une surprise peut-être pourrie hein, surtout à l’approche de Noël. Vous le voyez le pull de mamie qui gratte frapper à votre porte ?).
J’avoue que je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre et je ne suis pas déçu du voyage.
Mais c’est clairement pas le genre de film de je reverrais avec plaisir (ni avec personne en fait).
Pour conclure, je n’ai qu’un conseil à vous donner : allez-y si vous avez 14 ans, des boutons blancs plein la gueule, et que vous avez une érection en voyant un genou féminin ou en écoutant JUL.
Dans tous les autres cas, pensez au Jack, aux feuilles, et surtout n’oubliez pas les enfants, ils vont adorer !
PS : privilégiez la V.O pour les « fuck » à tout-va et pour éviter Hanouna au doublage...
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