Vous avez déjà pris l’avion ?
Moi j’ai eu la « chance » de le prendre une centaine de fois dans ma vie...
C’est génial l’avion !
L’aéroport, les salons d’attente, les boutiques qui te volent tes derniers sous, les fouilles, les mômes qui pleurent, les vieux, les questions cons à la douane...
-Avez-vous fait votre valise vous-même ?
-j’suis d’origine rebeu, chez nous, toute la famille ajoute un « petit » truc...
-Avez-vous plus de 10 000€ en liquide sur vous ?
-j’ai acheté une bouteille d’eau, donc je crois oui...
Moi j’ai eu la « chance » de le prendre une centaine de fois dans ma vie...
C’est génial l’avion !
L’aéroport, les salons d’attente, les boutiques qui te volent tes derniers sous, les fouilles, les mômes qui pleurent, les vieux, les questions cons à la douane...
-Vous avez de la drogue ?
-les Kinder Bueno ça compte ?
-Vous transportez des objets dangereux ?
-ma femme...
-Vous transportez des objets dangereux ?
-ma femme...
-Avez-vous fait votre valise vous-même ?
-j’suis d’origine rebeu, chez nous, toute la famille ajoute un « petit » truc...
-Avez-vous plus de 10 000€ en liquide sur vous ?
-j’ai acheté une bouteille d’eau, donc je crois oui...
Bref, j’aimais bien l’avion (ATTENTION IL RACONTE SA VIE) !
Mais tout ça, c’était avant le drame bien-sûr.
C’était l’an dernier, lors d’un vol entre Hanoi (Vietnam) et Katmandou (Népal).
Déjà, le Népal c’est le pays le plus accidentogène du monde niveau aéronautique et quel que soit le mode de transport d’ailleurs.
Mais jamais je n’aurais imaginé « les évènements »...
C’est un vol de nuit (arrivée prévue vers 22h à KTM) et notre avion qui accuse plus d’une heure de retard commence sa descente.
Il fait nuit noire et une tempête se dessine au-dessus de la capitale népalaise...
Il faut savoir qu’à l’aéroport international de Katmandou, il n’y a que 2 pistes (une pour les vols internes et l’autre... vous aurez deviné).
Nous nous apprêtons à atterrir quand notre avion semble faire demi-tour...
Nous comprenons grâce au message (en anglais très approximatif) du capitaine que la piste est encombrée et que nous devons attendre notre tour... dans les airs hein, sinon c’est pas drôle !
Et que fait un avion quand il attend ?
Il tourne en rond...
Sauf que ce soir-là, il s’est mis à tourner en rond... dans l’orage !
D’un naturel très cartésien, j’ai toujours su qu’un avion « ça vole grâce à la portance des ailes et bla bla bla » genre « Le Blond » de Gad Elmaleh vous savez ?
Mais là c’était différent...
L’avion ne planait plus, il était juste soufflé par les vents violents de la tempête !
Les secousses étaient assez puissantes pour que la ceinture de sécurité prouve enfin son utilité, et le bruit de taule plus qu’inquiétant.
La panique atteignit son point culminant quand le capitaine décida d’éteindre TOUTES les lumières de la cabine pour ne laisser que les signaux lumineux de sécurité au-dessus des sorties de secours et au sol...
A ce moment-là, seule la lumière de la foudre éclairait l’intérieur de la cabine...
Les secousses étaient puissantes, on n’y voyait rien et de nombreux passagers criaient.
Je me suis personnellement dit que si le capitaine avait tout éteint, c’était pour économiser le carburant... J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’une manœuvre de sécurité bien pire : elle a pour but d’habituer les passagers au noir en cas de crash (pour pouvoir se repérer plus rapidement)...
Sympa non ?
Bref, depuis, je me chie littéralement dessus quand je prends l’avion, et hier, j’ai cru revivre ça...
Mais tout ça, c’était avant le drame bien-sûr.
C’était l’an dernier, lors d’un vol entre Hanoi (Vietnam) et Katmandou (Népal).
Déjà, le Népal c’est le pays le plus accidentogène du monde niveau aéronautique et quel que soit le mode de transport d’ailleurs.
Mais jamais je n’aurais imaginé « les évènements »...
C’est un vol de nuit (arrivée prévue vers 22h à KTM) et notre avion qui accuse plus d’une heure de retard commence sa descente.
Il fait nuit noire et une tempête se dessine au-dessus de la capitale népalaise...
Il faut savoir qu’à l’aéroport international de Katmandou, il n’y a que 2 pistes (une pour les vols internes et l’autre... vous aurez deviné).
Nous nous apprêtons à atterrir quand notre avion semble faire demi-tour...
Nous comprenons grâce au message (en anglais très approximatif) du capitaine que la piste est encombrée et que nous devons attendre notre tour... dans les airs hein, sinon c’est pas drôle !
Et que fait un avion quand il attend ?
Il tourne en rond...
Sauf que ce soir-là, il s’est mis à tourner en rond... dans l’orage !
D’un naturel très cartésien, j’ai toujours su qu’un avion « ça vole grâce à la portance des ailes et bla bla bla » genre « Le Blond » de Gad Elmaleh vous savez ?
Mais là c’était différent...
L’avion ne planait plus, il était juste soufflé par les vents violents de la tempête !
Les secousses étaient assez puissantes pour que la ceinture de sécurité prouve enfin son utilité, et le bruit de taule plus qu’inquiétant.
La panique atteignit son point culminant quand le capitaine décida d’éteindre TOUTES les lumières de la cabine pour ne laisser que les signaux lumineux de sécurité au-dessus des sorties de secours et au sol...
A ce moment-là, seule la lumière de la foudre éclairait l’intérieur de la cabine...
Les secousses étaient puissantes, on n’y voyait rien et de nombreux passagers criaient.
Je me suis personnellement dit que si le capitaine avait tout éteint, c’était pour économiser le carburant... J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’une manœuvre de sécurité bien pire : elle a pour but d’habituer les passagers au noir en cas de crash (pour pouvoir se repérer plus rapidement)...
Sympa non ?
Bref, depuis, je me chie littéralement dessus quand je prends l’avion, et hier, j’ai cru revivre ça...
AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: SULLY !
DE QUOI CA PARLE : Rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons !
Du coup je me suis dit que ça serait sympa d’aller voir « Sully ».
Le 15 janvier 2009, un avion qui vient de décoller de l’aéroport de New-York (LaGuardia) a un terrible accident : après à peine 5 minutes de vol, une nuée d’oies sauvages percute l’appareil. Les conséquences sont désastreuses car les deux réacteurs de l’avion sont hors-service ! Le pilote, qui est un homme très expérimenté, garde le contrôle de l’appareil et réussit d’un coup de maître à le faire atterrir en urgence... sur le fleuve Hudson, aux pieds des tours de Manhattan.
C’est cette folle histoire vraie que raconte le film, et plus précisément l’après.
Car évidemment, le capitaine Chelsey « Sully » Sullenberger a fait l’objet d’une enquête approfondie de la part de sa hiérarchie qui pense que l’avion aurait pu être posé dans un aéroport plutôt que jeté en mer...
Du coup je me suis dit que ça serait sympa d’aller voir « Sully ».
Le 15 janvier 2009, un avion qui vient de décoller de l’aéroport de New-York (LaGuardia) a un terrible accident : après à peine 5 minutes de vol, une nuée d’oies sauvages percute l’appareil. Les conséquences sont désastreuses car les deux réacteurs de l’avion sont hors-service ! Le pilote, qui est un homme très expérimenté, garde le contrôle de l’appareil et réussit d’un coup de maître à le faire atterrir en urgence... sur le fleuve Hudson, aux pieds des tours de Manhattan.
C’est cette folle histoire vraie que raconte le film, et plus précisément l’après.
Car évidemment, le capitaine Chelsey « Sully » Sullenberger a fait l’objet d’une enquête approfondie de la part de sa hiérarchie qui pense que l’avion aurait pu être posé dans un aéroport plutôt que jeté en mer...
ET DONC ? : Il faut savoir que je suis un grand fan de Tom Hanks (le
premier qui me parle d’« Inferno » il prend une torgniole !
Je suis aussi un fan invertébré (c’est pas le bon mot ?) des films réalisés par Clint Eastwood.
Je trouve que son regard sur le cinéma moderne (pour quelqu’un qui ne l’est pas) est intéressant, d’autant que sa façon de raconter les histoires (même si le rythme n’est pas toujours là) tient bien en haleine.
Du coup, le cocktail Hanks/Eastwood ne pouvait qu’être à la hauteur non ?
Et bien....
Et bien oui !
Encore une fois, le Clint réussit à faire d’une histoire extraordinaire un film tout aussi fou.
Pendant 1h36, nous sommes le capitaine Sully, pris dans la tourmente d’une affaire qui devait être simplement héroïque et qui se transforme en procès.
Les personnages transmettent bien les émotions et le montage maniant flashbacks et real-time aide grandement à l’identification.
Mais... pour pouvoir imaginer ce qu’ont vécu les passagers, eux, je suis un peu déçu...
Je sais que le film est majoritairement tourné vers le personnage de Sully, mais je trouve dommage de passer à côté des passagers...
Je crois que le film loupe une formidable occasion de mettre des millions de spectateurs dans un avion qui se crashe pour la simple et bonne raison que la caméra n’est quasiment jamais dans la cabine passager.
Et quand elle y est, ce n’est pas pour nous faire vivre le crash en live mais seulement pour nous montrer le professionnalisme et le calme des hôtesses au moment de l’imminence de l’impact.
De plus, je trouve que le rendu du choc est également raté côté cockpit...
Sachant que la collision d’une voiture contre un mur à 40km/h projette
facilement le conducteur (non attaché) à travers le pare-brise, imaginez
l’amerrissage d’un avion à plus de 300km/h...
Et les pilotes ils font quoi pour se parer à l’impact ? (photo des pilotes qui se tiennent au tablo de bord)
Enfin, les images de synthèse...Sérieux c’est abusé de mochitude ! On dirait des images de « Flight Simulator ».
C’est moche et franchement on n’y croit trop pas !
Dommage pour ceux qui ne regardent pas les bandes-annonces et qui s’attendaient à un film à spectacle...
Je suis aussi un fan invertébré (c’est pas le bon mot ?) des films réalisés par Clint Eastwood.
Je trouve que son regard sur le cinéma moderne (pour quelqu’un qui ne l’est pas) est intéressant, d’autant que sa façon de raconter les histoires (même si le rythme n’est pas toujours là) tient bien en haleine.
L'oeil vif... bon on le voit plus très bien mais j'vous jure qu'il est vif... ...des fois. |
Et bien....
Et bien oui !
Encore une fois, le Clint réussit à faire d’une histoire extraordinaire un film tout aussi fou.
Pendant 1h36, nous sommes le capitaine Sully, pris dans la tourmente d’une affaire qui devait être simplement héroïque et qui se transforme en procès.
Les personnages transmettent bien les émotions et le montage maniant flashbacks et real-time aide grandement à l’identification.
Mais... pour pouvoir imaginer ce qu’ont vécu les passagers, eux, je suis un peu déçu...
Je sais que le film est majoritairement tourné vers le personnage de Sully, mais je trouve dommage de passer à côté des passagers...
Je crois que le film loupe une formidable occasion de mettre des millions de spectateurs dans un avion qui se crashe pour la simple et bonne raison que la caméra n’est quasiment jamais dans la cabine passager.
Et quand elle y est, ce n’est pas pour nous faire vivre le crash en live mais seulement pour nous montrer le professionnalisme et le calme des hôtesses au moment de l’imminence de l’impact.
De plus, je trouve que le rendu du choc est également raté côté cockpit...
Vous noterez ici mes talents de graphistes pour reproduire l'image. Et oui, il se tient vraiment comme ça dans le film... |
Et les pilotes ils font quoi pour se parer à l’impact ? (photo des pilotes qui se tiennent au tablo de bord)
Enfin, les images de synthèse...Sérieux c’est abusé de mochitude ! On dirait des images de « Flight Simulator ».
C’est moche et franchement on n’y croit trop pas !
Dommage pour ceux qui ne regardent pas les bandes-annonces et qui s’attendaient à un film à spectacle...
Pour conclure, le film remplit sa
mission en se concentrant sur le pilote et sur les conséquences de cet
« incident » sur sa personne, plutôt que sur l’incident lui-même.
Je vous conseille donc fortement d’embarquer.
Par ce film, Clint Eastwood se rapproche un peu plus du ciel, et je dis pas ça parce qu’il a 87 ans...
Par ce film, Clint Eastwood se rapproche un peu plus du ciel, et je dis pas ça parce qu’il a 87 ans...
Bande annonce ! |
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