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GRAVITY

Le cœur de la RS6 vous propulsera
"Vers l'infini et au delaaaaa"!
560 chevaux sous le capot dans un moteur V8 biturbo de 4L, 4 roues motrices, un 0 à 100km/h torché en 4 secondes, le tout dans un habitacle prévu pour 1 pilote et ses 4 passagers avec un coffre permettant de transporter les vivres nécessaires jusqu’aux confins de la galaxie !
Le pilote ouvre la portière, s’installe aux commandes, enclenche l’allumage des moteurs, installe sa sangle de sécurité et… THREE, TWO, ONE, IGNITION !
Audi RS6 AVANT, un vaisseau spatial qui défie la gravité !

Pas comme vous car :

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: GRAVITY !

Configuration de salle "Dolby Atmos"
Vous l’aurez compris, la seule chose que j’ai aimé du film, c’est la pub Audi diffusée avant le film et
qui est en fait une démo technique du nouveau programme de gestion sonore utilisé dans le film « Gravity ».
En fait, la pub ne nous montre le véhicule qu’une seule fois, puis l’écran devient noir, et seuls les sons et leur position dans la salle forcent votre imagination à imager ce qu’il se passe. En plus de fonctionner, je dois avouer que le travail sonore de l’encodage du logiciel « Dolby Atmos 7.1 » fait des merveilles… dans cette pub !


Mais nous ne sommes pas là pour parler chiffons, mes chers amis, l’heure est grave!
Car les jours qui suivent vont être (malheureusement) gravés dans la roche du cinéma !
Si pour la plupart d’entre vous, les choses vont se faire sans gravité, pour moi le scandale est gravissime !
Que l’on soit bien clair, même gravé sur un DVD pirate des pakpaks du métro, « Gravity » ne dois jamais venir aggraver votre dvd-thèque de nanards !

Avant de commencer, coup de gueule !
OUI mÔssieur ! Coup de gueule à tous ces films proclamés chefs d’œuvres avant même leur sortie ! Coup de gueule à ces films et ces réalisateurs à qui on lèche les pompes juste parce qu’ils ont reçu les honneurs de grands maîtres du cinéma (qui n’en restent pas moins humains et peuvent se tromper. CF : James Cameron qui, dans un élan de gentillesse et certainement de Vodka, a balancé que « Gravity est le meilleur film sur l’Espace qui existe »).
OUI madÂme ! Coup de gueule à ce bouche-à-oreille qui te fait te sentir obliger d’aller au cinéma voir telle ou telle merde sous peine d’être un « has been » et un inculte « QUOI ? T’as pas vu « Kill Bill » ? Non mais allô quoi ! T’as des yeux et t’as pas vu « Kill Bill ?! »
NON J’AI PAS VU « KILL BILL » CAR C’ÉTAIT TELLEMENT DE LA MERDE QUE JE ME SUIS ENDORMI ! ET J’AI PAS DES YEUX J’AI UN CERVEAU !

"GNAVETEYYYYY"
Bref… je suis allé voir « Gravity »… pour la même raison que celle citée ci-dessus… honte à moi seigneur, pardonnez-les parce qu’ils ont pêché !
Qu’on se le dise… je travaille dans un endroit proche d’un cinéma. Et tous mes clients du jour étaient munis d’un billet pour « Gravity ».
Hum, je le sens mal. Ma carte UGC me dit d’y aller sous peine de punition mais mon cerveau me
dit….baaaah en fait il me dit la même chose car il a peur d’être à court d’arguments le jour où, dans une soirée non-alcoolisée, on me demandera « Alors, t’as toujours pas vu « Gravity » ? »
Putains de geeks… (en même temps dans les soirées alcoolisées, les sujets de conversations tournent rarement loin de la culotte, sujets que je préfère, mais de temps en temps c’est bien de changer).

Alors me voilà dans la salle, lunettes 3D-migraine-Doliprane500mg-moches sur le nez, la pub Audi qui met dans l’ambiance et le début du film.

Il faut l’avouer mes chers lecteurs : le film est beau. Certainement parce que la Terre (vue de l’Espace bien sûr) est magnifique et que le côté épuré du visuel (seulement 2 astronautes, un vaisseau, la Terre et l’Espace infini) est intéressant.
Nous passerons aussi sur le côté sonore remarquable du film, entre musiques de tensions et bruits sourds de l’Espace, du calme de l’intérieur des scaphandres de nos héros aux bruitages de l’intérieur des vaisseaux... Autant d'un point de vue visuel que sonore, le film est un spectacle assez divertissant, un peu comme ces attractions futuristes au Futuroscope…
"Mon contrat chez Nespresso m'oblige à réparer les machines moi-même"
Mais voilà… la 3D ne sert à rien, le scénario ne sert à rien et le choix des deux acteurs principaux (les seuls quoi) est fort douteux…
Avant de crier au scandale sur ma chronique, laissez-moi me justifier.
Wahhh c'est trop beau la 3D!
Ah, ça avait pas commencé?...

La 3D : je ne l’aime pas ! Je trouve qu’elle n’a pas sa place au cinéma et ce, quel que soit le film ! On
ressort du ciné migraineux, porteur d’un strabisme et pour certains de vomi sur le coin des lèvres, et franchement, à part pour amuser les enfants, la qualité (résolution) des écrans ciné est encore trop faible comparée aux écrans Ultra HD qui commencent à arriver sur le marché et sur lesquels la 3D peut vraiment être agréable…


Le scénario : c’est l’histoire de deux astronautes qui s’occupent de l’entretien du satellite Hubble pendant une sortie dans l’Espace que la pollution spatiale va interrompre.
[C’est ce qu’on appelle l’effet « Kessler », ces débris d’anciens satellites plus ou moins gros, de la taille d’un boulon ou d’un autobus qui volent librement et sans contrôle dans l’atmosphère].
Après une alerte de la NASA, nos héros sont sommés de rentrer se mettre à l’abri dans leur navette car une nuée de ces débris va s’abattre sur eux. Trop tard, ces « missiles » les séparent et détruisent leur navette, nos deux victimes sont livrées à elles-mêmes, à 600km de la Terre.

Vu comme ça, nul doute que le scénar’ est intéressant ! Voulu à la base comme un film « concept », ne suivant qu'un ou deux personnages que la camera ne quitte JAMAIS, l'effet escompté est raté. Il existe pourtant des exemples du genre parfaitement réussis comme « Phone Game » ou « Open Water » !
Mais là non, l’effet ne fonctionne pas et bien souvent, je me suis demandé où le réalisateur voulait en venir…
ATTENTION SPOILE :
Je veux dire, entre le suicide incompréhensible de Matt (joué par Clooney) qui ne sert à rien, la
Bullock qui - lorsqu’elle enlève sa combi - est en débardeur culotte genre « à l’aise Blaise », la Bullock toujours qui, a elle seule, et je tiens à m’énerver [sisi, j’y tiens] détruit non pas UNE, mais DEUX stations spatiales!!! Non mais, par un geste qu’un enfant de 4 ans n’aurait pas fait, l’ingénue détruit à elle seule ISS, la station spatiale à plus de 50 milliards de dollars ET la station spatiale chinoise « Tiangong » par la même occasion !
Et ça, c’est NORMAL !?
L'International Space Station (ISS) détruire par... une porte mal fermée!
Ayé, j’suis énervé ! Je vais passer mes nerfs sur le choix des acteurs : George Clooney et Sandra Bullock !
Attendez je le répète car vous n’avez pas entendu : George Clooney ! George Clooney dans l’Espace ! Mais What else?!
Mais bordel ça choque que moi ? On dirait un vieille blague genre : « c’est George Clooney et Sandra Bullock dans l’espace, leur vaisseau explose qu’est-ce qui se passe? »
Et le pire dans tout ça, c’est que des acteurs comme Scarlett Johansson, Robert Downey Jr, Nathalie Portman ou encore Angelina Jolie avaient été dans un premier temps annoncés…
Désolé, mais pour moi, un acteur très connu décrédibilise complètement un film dans lequel le spectateur DOIT s’identifier pour créer l’empathie…

Ma prochaine capsule?
Une capsule spatiale offcourse!
Bon allez, il est temps de conclure, surtout qu’il s’agit de ma chronique la plus longue en bientôt 50 articles.
Techniquement, le film est bon. Très bon même ! L’immersion spatiale est juste et fonctionne à merveille, les mouvements des acteurs sont réalistes et quant on sait que 40% du film est - en fait - en images de synthèse, sans qu’on le remarque, bravo, c’est tout !
Mais, si le scénario à la base semble alléchant, tout comme la bande annonce, à la fin le film ne laisse pas vraiment de marque…

A peine la séance finie, les conversations tournaient autour de « tu vas manger quoi ce soir ? », « t’es plutôt PSG ou St Étienne ? », « t’as déjà vu Kill Bill ? »
Bref, parler du film après la séance revient à choisir entre « Kazaar », « Dharkan » ou « Livanto ». Des noms accrocheurs mais au final c’est juste du putain de café! (Attention, je n’ai rien contre Nespresso hein mais là c’est juste un énième film sur l’Espace, qui, avec un bel emballage ne réussit pas à vous laisser ce doux goût amer qui incite à partager son avis)
Finalement, dans l’immensité de l’espace (de la salle quoi), je me suis senti seul car oui, pour AJTPV, je n’ai pas d’autre choix que de partager avec vous, pourquoi pas, un Nespresso…

Bande annonce!

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