Facebook

HER


Note à Béné: Siri est le nom du logiciel de commandes vocales des Apple iPhones.

Moi : « Météo à Paris ? »
Siri : « Aujourd’hui à Paris, la météo indique de belles éclaircies »
Moi : « Cool ! » (Regard coquin, envie de jouer, c’est parti). « Raconte moi une blague, Siri ! »
Siri : « Je n’ai pas le sens de l’humour »
Moi : (Il n’a pas le sens de l’humour... voyons voir ce qu’il a d’autre alors...). « Siri, tu veux te marier avec moi ? »
Siri : « Malheureusement, mon cœur est déjà pris, mais je peux peut-être vous aider ? »
Moi : (Oh l’enculé, il est vivant ! Tentons autre chose). « Siri, veux-tu m’embrasser
 ? »
Siri : « Je ne suis pas de ce genre-là »
Moi : « Siri, est-ce que tu veux faire l’amour tout nu ? »
Siri : « Ecoute-moi bien p’ti puceau, demande moi encore une seule fois un truc comme ça et j’me transforme en Nokia 3310 ! »

Bon oké... il n’a pas exactement dit ça comme ça, mais presque.

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: HER !
 
Si l’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans nos machines de tous les jours (télévisions, machines à laver, téléphones, femmes...), il fut un temps où, pour allumer la TV, on devait chercher la télécommande, appuyer sur le bouton - elle marche pas la pute ! - chercher les piles, trouver les piles, remplacer les piles - putain c’est pas les bonnes piles ! - trouver d’autres piles - c’est bon ça rentre les piles - appuyer sur le bouton, la TV s’allume. C’était quand même simple, non ? Et merde, c’est NRJ12...
NRJ12, la chaîne cul-turelle!
Aujourd’hui, c’est légèrement différent.
Certaines TV à reconnaissance vocale s’allumeront si vous le leur demandez. Et elles règleront même vos programmes favoris pendant que vous continuerez tranquillement à vous gratter les couilles d’une main, et siphonner votre bibine de l’autre !
C’est pas beau la technologie ?
Et quand on pense qu’il y a 50 ans, on croyait qu’en 2015 il y aurait des voitures volantes, de la téléportation, des hologrammes et des pilules en guise de repas... Tout ça alors qu’on est même pas foutu de retrouver un Boeing dans la mer !
Bordel... il est où ce putain d'avion!
Heureusement, il reste le cinéma pour nous faire rêver !
Mais avant de parler de « Her », notre victime du jour, revenons un peu sur les films qui parlent du futur au cinéma...
Et c’est pas joli-joli tout ça !
Car il faut bien l’avouer, rares sont
les films futuristes qui font franchement rêver.

Quand j’étais enfant, un film m’a marqué, vous l’avez certainement vu, il s'agit de « Demolition Man » avec Stallone et Wesley Snipes. Le film raconte’histoire d’un policier et d’un bandit (ou brigand pour les « djeun’s) qui, après une hibernation en 1996, se retrouvent en 2032, à se courir après dans un monde qui a bien changé.
Si ce film m'a marqué c'est parce que, pour moi, le futur c’était ces ordinateurs qui parlaient avec les humains.
Les acteurs leurs parlent comme à de vraies personnes pour leur demander d'effectuer telle ou telle action, et ça me faisait rêver.

Plus tard, un autre film futuriste ma marqué : « Le Cinquième Elément ». Bruce Willis et Chris « RUBY RHOOOOOD » Tucker, dans le XXXIIIème siècle... Les costumes, les voitures volantes, les plats instantanés « mieux-que-chez-Picard » et les armes me faisaient rêver.
MOULTIPASS, MOOOUUULTIIIPAAAAASS!
Plus récemment (et ce sera mon dernier exemple, promis) c’est la trilogie « Matrix » qui m’a vraiment marqué à vie. Parler du futur en restant au présent, ça c’était génial.
La découverte d’un monde réel au dessus du monde « du présent » qui n’est que simulé, génial...
Une trilogie qui donne la trix!
Bref, tout petit, les films futuristes m’ont forgé. Aujourd’hui, et comme beaucoup d’enfants des 90’s, j’ai beaucoup de mal à les accepter. On peut le dire, je suis spécialiste et expert en haute technologie de pointe à caractère informatique et robotique (qui a dit « Geek » là ?), du coup, je regarde vraiment d’un mauvais oeil les films sur le sujet car j’ai vite tendance a chercher la p’tite bête (« the p’tit bug » comme disent nos amis bouffeurs de burgers).

Justement, « Her » est un de ceux là...
Moi : « Alors Siri, c’est comment « Her » ? »
Siri : « « Her » est un long métrage mettant en scène Joaquin Phoenix et la voix de Scarlett Johansson sous forme d’un programme informatique interactif. Il se passe dans un futur proche où tous les humains sont connectés d’une manière ou d’une autre. Dans le film, Théodore est un homme seul qui se lie de passion pour son programme informatique intelligent. Ce dernier, « personnifié » par la douce voix de Samantha, a la faculté d’apprendre en continue de son client. Forcément, la femme même sous la forme d’une voix, a vite fait de faire chavirer le coeur de Théodore... »

Moi : « Ah, très bien très bien, mais ma question était plutôt de savoir si le film est bon ? »
Siri : « Vouliez-vous dire : est-ce que Scarlett Johansson est bonne ? »
Moi : « Nooooon, pas exactement... J’veux dire, est ce que c’est un film à aller voir ? »
Siri : « En effet, le film montre un visage plutôt réaliste de la société qui nous attend dans les prochaines décennies. Un monde plutôt épuré, où de nouvelles activités comme celle que notre héros exerce - l’écriture de lettres « à la main » - pourrait voir le jour. Les populations seraient beaucoup plus proches
de leurs machines qu’actuellement, et un programme comme celui de l’intelligence artificielle - matérialisée par Scarlett Johansson - serait envisageable, bien qu’effrayant. Et pour répondre à votre question, à sa voix, oui, elle l’est. »
Regardez-moi dans les yeux, DANS LES... Oh z'avez raison, on s'en fout!
Moi : « Wahou Siri mais c’est génial ! Mais du coup le film est réussi alors ou pas ? »
Siri : « Il est très réaliste, oui. Parfois, touchant, souvent déroutant, la technologie employée est si lointaine et en même temps si proche de vous, humains, que vous ne saurez plus où donner de la tête. Si dans les premiers moments du film, vous penserez certainement à une vilaine sitcom AB-Prod, les premiers mots de la belle (mais invisible) Scarlett vous scotcheront. Quand à l’interprétation de Joaquin Phoenix, elle est quasi parfaite. L’acteur - qui est pratiquement toujours seul à l’image - est bluffant de crédibilité, et il n’est pas impossible que l'empathie que vous, humains, êtes capables de ressentir, vous fasse vous aussi en tomber amoureux.»
Nicolas est content car Hélène veut bien de lui!
Moi : « Génial Siri, je vais courir au cinéma voir « Her » alors ! Je suis sûr que ça doit être un super film, touchant, bluffant et qu’on va passer un bon moment ! (Evidemment hein je l’ai déjà vu). Bon, très bien, merci Siri ! Maintenant, ouvre mon site d’informations favori, j’ai besoin de me détendre ! »
Siri : « Ouverture de Youporn.com, en cours... »
Moi : « OULA OULA OULA, Siri, héhé, ça n’intéresse pas les gens ça, voyons... ! »

En tout cas vous l’aurez compris, cela faisait longtemps que je n’avais pas été marqué par un film futuriste, et je crois qu’aujourd’hui, c’est enfin le cas !
Alors n’hésitez pas, vous aussi tentez l’expérience, et dites-vous que même si vous ne comprenez rien à la technologie, il y a pire : nous les hommes, avons toujours rien compris aux femmes...

Bande annonce!

1 commentaire:

  1. Si vous avez PAS vu le film, NE PAS LIRE ----> SPOIL.

    Je suis un peu déçu, car la fin est carrément...utopique. Le film est une histoire d'amour qui se termine par une rupture. Tomber amoureux d'un ordinateur, doit laisser des séquelles normalement. Il devrait être SEUL, et dans le film la solitude n'est pas beaucoup mise en avant, un peu mais pas beaucoup. Comment ça se termine, voici la FIN : Plan assez hollywoodien "classissique" sur le personnage qui se retourne vers son amie (dans le même cas). Bref ils se sont fait largués, heureusement qu'il y a un(e) ami(e) pour chacun d'eux. Boubadoum Psshh ! Fin miéleuse !

    Si cela se veut un film d'anticipation, et de réflexion sur la psychologie humaine face à l'essore de la technologie, qui va jusqu'à prendre place dans le cerveau humain (car c'est ça qui se passe, je pense notamment à la scène de sexe, sans sexe, tout en hors-champ, laissant place à un fond noir pour un développement de l'imagination du spectateur (le son devient alors un outil de mise en scène), le film doit se terminer sur une problématique, une impasse PSYCHOLOGIQUE dans laquelle le personnage s'est fourré lui-même ! Et non pas une morale à deux balles.

    "ho la la les machines c'est mal...Heureusement qu'il me reste une amie, qui elle est un être humain, vers qui me tourner."

    Damien

    RépondreSupprimer