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GONE GIRL


Un beau mariage, c'est d'abord une belle photo!
("réalisé sans trucage")
INTRO : Moi, Josette, je te prends toi, Jean-Eudes pour époux,
À partir de ce jour, pour rire avec toi dans la joie,
pour partager avec toi les moments de tristesse,
pour grandir avec toi dans l’amour
et pour t’être fidèle, tous les jours de notre vie.
Moi, Jean-Eudes, je te prends toi, Josette, pour épouse,
À partir de ce jour, pour rire avec toi dans la joie,
pour partager avec toi les moments de tristesse,
pour grandir avec toi dans l’amour
et pour t’être fidèle, tous les jours de notre vie.

Putain... ces deux-là, ils ont pas vu...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: GONE GIRL !

DE QUOI CA PARLE : Monsieur Jambon et Madame Bonnasse sont mariés et semblent vivre heureux dans le meilleur des mondes... Amour, gloire et beauté (et argent, et sexe, et putes, et dogue... ah non, pas drogue en fait), en apparence, tout va bien.
Sauf que Monsieur Jambon était loin de se douter que Madame Bonnasse n’est pas si blonde qu’elle en a l’air, et qu’elle a monté de toutes pièces son propre auto-meurtre (oui) pour faire accuser son saucisson (son mari quoi).
Et le crime semble parfait...
"C'est du pipi ça, non?"
"Ah... je me disais bien qu'au labo ils ont écrit "urine pétillante"..."
C’EST BIEN OU PAS : Oui. « Gone Girl » c’est même très bien.
Dans la lignée de « Prisoners », ce thriller frustrant du début à la toute fin vous tient en haleine comme un kebab salade-tomate-oignons.
Malgré ses 2h30 (c’est du Fincher quoi), on est complètement happés par les personnages pourtant aussi attachants qu’une ex-copine folle (expérience).

"Cet homme tue au mois de Mai"
Le film est découpé en trois parties.
La première, ponctuée de nombreux flashbacks, dans laquelle le mari sombre peu à peu après avoir été accusé du meurtre de son épouse (même si, comme le dit si bien mon assistante : « le mari ne sombre pas du tout, t’as dormi ou quoi pendant le film, il est juste indifférent, putain... », fin de citation).
La seconde partie, plutôt ponctuée de flash-forwards, où l'on découvre la manière dont la jeune épouse a organisé son « meurtre » et le raconte à la manière de la série « Desperate houswife »
Et enfin le « dénouement », ou plutôt, comment tout rendre dans le (dés)ordre.
Chacune des parties a son propre aspect « graphique ».
Il fait nuit pour l’homme, la femme est souvent vue de jour et le dénouement plutôt en intérieur.
"Dites cheeeeeeeeese"
A noter, juste un petit détail agaçant...
Durant quasiment tout le film, Monsieur Jambon est « suivi » par une détective de la CIA-FBI-CSI-PSG-OM-etc...
Jusque là rien d’anormal sauf que : POURQUOI ?
POURQUOI elle se balade durant tout le film avec un putain de gobelet à café plus cliché qu’un français avec une baguette et un béret ?!
Sérieux, pourquoi ne pas lui avoir collé un donut tant qu’on y est ?
Et puis merde quoi, c’est quand même gros de se balader avec un gobelet à café sur une scène de crime où le moindre poil de cul est suspect ! C’est pas censé être « hygiéniquement » propre une scène de crime ?! PUTAIN DE BORDEL !

(Oui, je suis très fier de mon dessin!)
CON-CLUSION : Allez, il est temps de conclure.
Doté d’une esthétique parfaite (le film est tourné pour la première fois au monde en 6K. Soit une résolution 9x supérieur à la HD de votre télé), l’ambiance froide et glaciale des lieux, des couleurs et du jeu des acteurs, procurent au film une véritable tension naturelle parfaitement propice au suspense !
Les acteurs sont beaux, propres et lisses tels des statues de cire du musée Grévin. On ne s’y attache pas mais on est subjugués par ce qui leur arrive et la violence avec laquelle ils vivent certaines situations.
"C'est quoi ton blem?!"
Madame Bonnasse (Rosamund Pike... oui on va garder « Bonnasse ») interprète son rôle à la perfection et certaines scènes sont extrêmement déroutantes !
Je vous conseille donc fortement ce « Gone Girl » mais attention...
Les mecs, si vous y allez avec votre femme... après la séance... soyez TRES gentil avec elle...
On ne sait jamais...

Bande annonce !


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