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DALLAS BUYERS CLUB


Vous l'avez pas assez
vue ma gueule?
Si j’ai souhaité vous parler de ce film, ce n’est pas parce que la dernière cérémonie des Oscars a récompensé Matthew McConaughey comme meilleur rôle principal masculin, NON.
Ce n’est pas non plus parce que la dernière cérémonie des Oscars a récompensé Jared Leto comme meilleur second rôle masculin, NON NON !
Ce n’est toujours pas parce que tout le monde parle de ce film comme d’un vrai chef-d’œuvre et que les critiques sont toutes complètement folles, NON NON NON !
En fait, si j’ai souhaité vous en parler, c’est parce que j’aime bien l’affiche...
EEEEETTTT aussi ne pas mourir bête...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: DALLAS BUYERS CLUB !

Il fut un temps, pas si lointain, où bon nombre de maladies tuaient en un rien de temps.
Il fut un temps, pas si lointain, où ce ne sont pas les maladies qui vous tuaient, mais l’administration qui s’en chargeait (et souvent encore plus vite que les maladies).
Et il fut un temps, pas si lointain, ou lorsque les deux s’y mettaient en même temps, il ne restait plus qu’une solution...
Welcome to the Dallas Buyers Club !
En fait, pour tout vous avouer, je n’avais pas l’intention de voir ce « Dallas Buyers Club ».
L’affiche, bien que jolie ne m’attirait pas des masses, j’avais d’autres films à voir avant et je ne savais même pas de quoi il parlait !
Puis il y eut les Oscars, les critiques, la sur-promo et un peu de temps libre !
Le cocktail parfait pour attirer mon attention.
Et là, ni une ni deux, j’ai ouvert mon PC, ouvert Internet, ouvert (Quoi ? Qui a dit un site de téléchargement illégal ?!), ouvert ALLO CINE – donc - et regardé la bande annonce.
A ce moment précis de ma vie, je me suis dit, Jean-Kylian (les noms et prénoms des personnages ont peut-être été un peu modifiés), pourquoi tu n’as pas été voir ce film quand il est sorti ? Qu’est ce que tu foutais devant « Street Fighter » (voir chronique précédente) pendant qu’au cinéma on y jouait un film de ce rang ?
Bref, j’ai vu ma vie défiler, revu mes erreurs passées et changé mes priorités !
Maintenant je mange 5 fruits et légumes frais par jour, j’essaie de faire 2 h de footing par semaine, je dis « bonjour » aux petites
vieilles dans la rue, j’arrête de mater les culs...
Un homme nouveau est né et...
HEIN ? Le film ?
Tu vas me parler du film CONNARD!
Devant la bande annonce disais-je, j’ai réalisé à quel point ce film me faisait envie et que, si autant de gens en on parlé, il devrait bien y avoir une raison !
Allez hop, tous au MK2 Bibliothèque (merci de le diffuser encore).

Le film raconte comment un homme, à qui les médecins n’ont donné que 30 jours à vivre, va se battre pour prendre sa vie en main !
Ron Woodroof est un cow-boy. Il mène la vie qui va avec ; bière, drogue, filles et accessoirement le rodéo.
Un jour, il se retrouve à l’hôpital, les médecins le diagnostiquent séropositif. Ron n’a que 30 jours à vivre et aucun traitement officiel en vue.
Officiel, non... Mais il existe bien d’autres moyens qui vont transformer les 30 derniers jours de Ron en 6 belles années...
_C'est combien?
_Mais j'suis un mec ducon!
_J'men tape j'suis un cowboy! Alors le prix?
_C'est 50...pédé!



Inspiré d’une histoire vraie, Le Dallas Buyers Club est un club fondé par (le vrai) Ron Woodroof qui, pendant plusieurs années, a importé et revendu à des centaines d’autres séropositifs des traitements alternatifs non approuvés par la FDA (l’équivalent français du Ministère de la Santé).

Le film est principalement (et brillamment) interprété par deux acteurs très investis !
Matthew McConaughey (Ron Woodroof) et son copine (ou sa copain ça marche aussi) de galère qu’est Rayon, joué (ou « jouée », je mets quoi la bordel ?) par Jared Leto.
En parlant d’investissement, les deux acteurs ont touché moins d’1 million de dollars à eux deux pour leur participation au film mais ont dû perdre près de 45 kg (à eux deux encore) pour coller aux personnages !

J'ai déjà commencé à investir
dans le petit noir!
(Pour info, Sandra Bullock a touché une avance de 20 millions de $ pour « Gravity » et un
intéressement de 15% sur les retours du film soit au moment où j’écris ces lignes - déjà près de 80 millions !)

L’interprétation des personnages rappelle grandement celle de Tom Hanks dans le film « Philadelphia » qui traite aussi d’un homme atteint du SIDA.
Les personnages sont très crédibles, autant physiquement que dans leur comportement. On est touché par eux, en colère avec eux, triste avec eux...
Le parti pris est inévitable et, quoi qu’il arrive, les héros de ces films seront des amis proches pendant 1h30...

Ensuite, la réalisation est impeccable et le choix d’une lumière à 100% naturelle pour filmer les personnages au lieu de simuler les jours/nuits et les éclairages d’intérieurs accentue l’effet réaliste du film.
Le coté sonore est plutôt bien équilibré. Notre héros étant un cowboy, la musique jongle idéalement entre rythme et douceur, drame et lenteur...
Enfin, le film censé se produire dans les années 80 est crédible. La mode vestimentaire, les rues, les maisons les voitures... Tout rappelle le Dallas de 86. (ok, ce n’est pas comme si j’y étais en 86 à Dallas mais je pense que rien ne saute aux yeux. Rien, enfin si, un petit détail qui a brûlé mes yeux observateurs. Dans le bureau de Ron, un poster d’une Lamborghini Gallardo est affiché sur le mur derrière sa chaise. On est censé être en 86 et la Gallardo n’a été présentée au salon de Genève qu’en  2003... Les accessoiristes seraient-ils un peu trop fan de la Lambo ?)

En conclusion, « DBC » est un film que je considère comme indispensable (dans sa catégorie Dramatique).
Les récompenses liées aux acteurs sont absolument méritées, et l’histoire qu’a vécue Ron (le vrai) est absolument incroyable.
Depuis les Oscars, le film est rediffusé dans certaines salles. Allez y jeter un œil, je suis convaincu que vous n’en reviendrez pas déçu !



Pour finir, une petite note de prévention. Aujourd’hui, dans le monde, 34 millions de personnes vivent avec le VIH. 2,5 millions en sont atteint chaque années et 1,7 millions en meurent.
Depuis sa découverte, plus de 20 millions de personnes sont mortes du SIDA...
Alors, s’il est d’usage de repartir avec un souvenir ou un produit dérivé d’un film qu’on a aimé... sachez que ceux de « Dallas Buyers Club » vous tueront !
Au final, PROTEGEZ-VOUS, BORDEL DE COUILLES POILUES !

Bande annonce!

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