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STREET FIGHTER


Nous en avions déjà parlé dans un précédent article, mais, dans les années 90, les adaptations d’un peu tout et n’importe quoi étaient nombreuses au cinéma. En fait le cinéma, c’est un peu comme la mode, c’est par période.
Les 60’s coloration... (les premiers films en couleurs)
Les 70’s gangsta-nation... (les années « Parrains »)
Les 80’s science fiction... (les années « StarWars » (le vrai))
Les 90’s adaptations... (héros de la TV et de la série portés à l’écran)
Les 2000’s animations... (les images de synthèse à leurs débuts)
Et les 2010’s rebootations... (dois-je vraiment en reparler...)
(Parmi tout ça nous eûmes (à mes souhaits) Fascination
, Tentation, Hésitation et Révélation mais ne nous fâchons pas de suite...)
Quoi qu’il en soit, il y eut des adaptations plutôt réussit comme « Mission: Impossible » avec Tom Cruise ou la « Famille Adams », tous deux adaptés de séries TV.
Mais il y eut aussi des adaptations qui, comment dire ça poliment... vous voyez Ribery ? Bon, maintenant imaginez qu’il est nu (allez allez !), maintenant imaginez vous seul à seul avec lui... euh.. disons... en Roumanie !
Et bien même CA, c’est moins pire que...

AUJOURD'HUI, DANS LA RUBRIQUE "J'AI TESTE POUR VOUS", J'AI TESTE POUR VOUS: STREET FIGHTER !

A la base « Street Fighter », c’est le titre d’un jeu vidéo très populaire des années 90.
C’est ce qu’on appelle un « beat’em up » ou « jeu de combat » dans la langue de Zahia (entre autre).
Le principe du jeu est simple, on choisit un combattant parmi une sélection variée et on se bagarre en appuyant sur tous les boutons de la manette jusqu’à ce que l’adversaire, la manette, ou les pouces du joueur décèdent !
Chaque personnage a ses propres caractéristiques et techniques de combat, et c’est là l’atout du jeu : les combinaisons infinies de batailles !
Select your player!
Alors que dans le jeu chaque protagoniste possède sa propre petite histoire (Robert a vécu dans un Dojo, Jean-Jacques a vu sa famille décimée par un raton-laveur géant, etc...), créer une histoire cohérente entre tous ces personnages est une autre paire de moufles !
Tu monte pas sale clandestin!
Mais... l’appétit d’Hollywood pour les licences qui rapportent est trop fort, et c’est ainsi que sont nés, dans les 90’s, tout un tas d’adaptations toutes aussi nazes les unes que les autres à partir de franchises vidéo-ludiques populaires...



Tout commença en 1993 avec Super Mario. Deux frères moustachus (déjà...) et plombiers qui combattent des champignons (les sniffent aussi) et veulent sauver une princesse des griffes d’une... tortue géante...
Hollywood : « Moustaches ? J’ACHETE ! »







Double Dragon, des acteurs pitoyables, un scénario en carton, des effets spéciaux comme seules les années 90 (voir fin 80) nous en offraient et Alyssa Milano en... Diam’s... 1994, tu nous as bien eu...
Hollywood « Double quoi ? J’ACHETE ! »




Mortal Kombat, ou comment un jeu qui base toute sa qualité sur la violence de son gameplay, de ses graphismes et a inventé la « Fatality » (ses différentes façons d’achever un adversaire) s’est vu adapté au cinéma pour un film « grand public » et eut... DEUX SUITES !!!
Hollywood « Fatality ? J’ACHETE !)



Par respect (non en fait par manque de place dans l’article) je ne parlerai pas des « Dead or Alive », « Tekken », et autre « Resident-Evil » et revenons-en à notre « Street Fighter ».

Sorti en 1994, « Street Fighter » est donc l’adaptation du jeu décrit plus haut. Voguant sur le succès très relatif des adaptations précédentes décrites plus haut aussi (suivez quoi !), les producteurs se sont dit que le jeu de baston le plus populaire de l’époque pourrait rapporter pas mal de fric !
Mais... pour vendre un film comme ça, il faut au moins une star montante de l’époque... Et c’est qui-qui déchire tout dans les 90’s ? Eh oui ! C’est ce bon vieux Jean-Claude !
Et qu'a dit Hollywood
quand le nom de Van Damme a été énoncé ? (vous avez deviné en effet... « J’ACHETE ! »).
Tiens Hollywood!
Une quasi-quenelle dans ta gueule!
Alors le film, qu’est-ce que ça donne...
Et bien vous vous en doutez, c’est...
Le Colonel Guile (Jean-Claude Van Damme) dirige une vilaine imitation des Nation Unies qui a monté une opération commando pour arrêter le Général Bison, qui a pris en otage des soldats alliés.
En marge de cette intrigue, Chun Li, Balrog, et Honda, des journalistes-reporters (non mais lol !) ont découvert comment Guile et ses hommes vont s’y prendre pour démanteler l’organisation terroriste de Bison.
Et en marge de cette autre intrigue (oui y a plein de marges pour nous endormir), Ryu et Ken, deux escrocs à la petite semaine, se font enrôler par Bison dans son armée sans savoir qu’il est méchant-pas gentil (un peu cons Ryu et Ken) et finissent par se rallier (et frivoles en plus) à Guile pour le bien de l’humanité, des Etats-Unis d’Amérique of the U.S.A of the States...
Nous, on est les vainqueurs!
Vous l’aurez compris, ce scénario est à chier, et créer des histoires autour de personnages qui, à la base ne font que se battre, c’est franchement décevant. De plus, les personnages sont ridiculisés par le rôle (et par les acteurs aussi) qu’ils interprètent : Ryu et Ken sont des vendeurs d’armes, Sagat est un bookmaker à 2 balles, Honda, Balrog et Chun Li des journaleux et Guile est ROUX !!!!!!!!!!
Bref, pas terrible comme crédibilité (et dans crédibilité, y a « débilité », ne l’oublions pas)
De plus, comble de l’histoire, ce film a lui-même été adapté en jeu vidéo...
Oui oui, vous avez bien lu, un jeu vidéo>adapté en film> réadapté en jeu vidéo...
Ce jeu va-t-il être adapté en film un jour?
Au final, je vais vous raconter un peu ma vie.
Quand j’étais petit, j’adorais les jeux vidéo (toujours d’ailleurs) et à l’époque, Internet n’existait pas, les téléchargements encore moins et les DVD, même pas en rêve...
Donc, pour regarder les derniers films, il fallait aller au cinéma ou attendre qu’ils passent à la télé (ou qu’un de ses amis achète la vidéo-cassette pour vous la prêter. Et quand il l’avait c’était la consécration ! ).
Vous le suppliiez de vous la prêter, il vous disait « non ma mère veut pas » alors vous marchandiez un peu : « ta cassette contre 2 cartes DBZ », il disait non, vous passiez à « 5 cartes DBZ », ah... ça avait l’air de fonctionner !
Marché conclu, « 5 cartes DBZ, 3 Pogs Batman et 10 billes-Terre » plus tard, vous aviez le Graal ! (Vous n’avez rien compris ? Vous êtes trop jeune...)
Après tous ces sacrifices, c’était génial, Vous voyiez vos personnages de jeux vidéo favoris prendre vie sur l’écran, parler, se battre, c’était magique ! Vous trouviez ça magnifique et pour moi, ces films faisaient partie des meilleurs de l’époque !
Aujourd’hui, il ne reste rien de cet héritage... Quand un jeu est adapté au cinéma, les gens ne s’attendent qu’à des effets spéciaux de folie, des acteurs ressemblants et des poitrines à bonnets D... (ok ça c’est moi). De plus, il n’y a plus aucune joie ou excitation liée à l’attente. A l’époque, une simple jaquette de VHS nous excitait... Aujourd’hui il suffit de cliquer sur 3-4 sites et en 3-4 minutes, le film est dans l’ordi, prêt à être vu entre 3 SMS et 4 messages Facebook « kikoo-lol ».
C’est dommage d’en être arrivé là, et surtout de trouver ces films nuls...
Donc, en conclusion, regardez, « Street Fighter », regardez « Mortal Kombat », regardez tous ces films aujourd’hui... mais regardez-les avec votre âme d’enfant.
Fan de Van Damme et vos 12 ans...
Et je vous promets, que « Street Fighter », « Mortal Kombat » et « Double Dragon », ne vous laisseront que du bon...

 
Bande annonce!


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